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Angkor
site archéologique, une des anciennes capitales de l'Empire khmer De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Angkor (khmer : អង្គរ, " ville capitale ") est un vaste site archéologique du Cambodge, composé d’environ 200 temples et d’importants aménagements hydrauliques (barays, canaux, digues) répartis sur plus de 400 km²[1]. Capitale de l’Empire khmer du IXᵉ au XIVᵉ siècle, l’ensemble - dont les pôles majeurs sont Angkor Vat et Angkor Thom - constitue le plus important corpus monumental de l’art khmer.
Situées en aval du massif de Phnom Kulen, où les lits de rivière sont sacralisés par des alignements de linga, au nord du Tonlé Sap et en lisière de Siem Reap, ces ruines en partie restaurées sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992 et forment aujourd’hui la principale attraction touristique du pays[2].
Les travaux menés en 2007 ont montré qu’Angkor correspondait vraisemblablement à la plus grande ville préindustrielle connue, une véritable " ville hydraulique " s’étendant sur au moins 1 000 km², dont le réseau sophistiqué de gestion de l’eau, destiné à stabiliser et redistribuer les ressources, aurait permis de soutenir entre 750 000 et un million d’habitants[3].
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Historique
Résumé
Contexte
Angkor préhistorique
Si l'histoire retient le IXe siècle pour la fondation d'Angkor, les ruines de ce site cambodgien ne seraient que la partie monumentale connue d'une présence remontant à l'âge du bronze et révélée par la nécropole de Koh Ta Méas, datée d'au moins 1800 avant notre ère[4].
Pas moins de vingt-sept sépultures ont été dégagées, avec leurs nombreuses offrandes[5]. Les squelettes humains des cinquante-neuf individus identifiés sont d'une grande valeur pour la connaissance du peuplement préhistorique du Sud-Est asiatique continental. Celle-ci révèle une population peu robuste, qui a cependant développé une résistance immunitaire à la malaria.
Ces fouilles ont été l'objet d'une exposition au Musée national de Phnom Penh jusqu'en février 2010[6].
Hariharālaya (Rolûos)
L'Empire khmer qui s'étend sur la péninsule du sud-est asiatique, a été fondé au début du IXe siècle par Jayavarman II[7]. L'un de ses successeurs, Indravarman I, entreprend des travaux d'aménagement hydraulique qui seront la base de la prospérité de la région. Il est aussi à l'origine du premier édifice encore visible, le Preah Kô, consacré en 879 et construit en brique comme tous les monuments antérieurs, inaugurant plus de trois siècles d'apogée de l'architecture khmère.
Le premier temple-montagne, configuration caractéristique de la cosmologie hindouiste, est édifié par ses soins en 881 au Bakong. Ces temples-montagnes adoptent une symbolique du mont Meru, axe du monde et séjour mythique des dieux en 5 niveaux concentriques hérissés de 109 tours.
Rayonnement et construction d'Angkor Vat
Les successeurs d’Indravarman, en particulier son fils Yaśovarman Iᵉʳ, "créateur d’Angkor", déplacent le centre du pouvoir vers le nord-ouest et lancent d’immenses travaux : construction du baray oriental (Yaśodharatāṭaka), temples-montagnes sur collines naturelles (Phnom Bakheng vers 900, puis Mebon oriental au centre du réservoir, et Pre Rup vers 960), marquant le passage à une architecture de pierre monumentale[8].
Après une phase de troubles qui voit le transfert de la capitale à Koh Ker, Sūryavarman Iᵉʳ réaffirme l’autorité khmère à Angkor ; son successeur Udayādityavarman II fait creuser le baray occidental et édifie le Baphuon vers 1060[9]. Dans le même élan religieux et politique, plus d’un millier de liṅga sont sculptés dans le lit de la rivière de Kbal Spean, située en aval d’Angkor au nord, sur les pentes du massif sacré du Phnom Kulen, afin de sanctifier les eaux qui rejoignent la plaine angkorienne[10]. Au XIIᵉ siècle, Sūryavarman II, victorieux d’un prince rival et soucieux d’asseoir sa domination par les armes, la diplomatie et une administration centralisée, fait construire Angkor Vat (1113-1150), vaste temple-mausolée dédié à Viṣṇu, qui met en scène la cosmologie hindoue (tours-Mont Meru, enceintes-montagnes, fossé-océans) et exalte le roi-dieu par un décor de bas-reliefs mêlant mythologie et scènes de cour[11].
- Lit de la rivière
- Lingam taillé dans la roche
- Détails d'une roche avec plusieurs lingams
Après les incursions des Chams, Jayavarman VII reconquiert Angkor (1181)[12], impose le bouddhisme mahāyāna comme religion d’État et engage un nouveau cycle de constructions : enceinte d’Angkor Thom, Bayon, Ta Prohm, Preah Khan, dans une capitale qui s’étend alors sur près de 200 km² et compte plusieurs dizaines de grands temples.

Zhou Daguan
En 1296, le diplomate chinois Zhou Daguan est envoyé par la dynastie Yuan à Angkor, alors capitale de l'Empire khmer sous le règne d’Indravarman III. Il y séjourne environ un an (1296-1297) et rédige ensuite Les Coutumes du Cambodge (souvent intitulé The Customs / A Record of Cambodia), unique témoignage de première main sur la vie quotidienne dans l’empire khmer. Son texte, d’une quarantaine de sections, décrit en détail la capitale de Yasodharapura, l’organisation de la cour, la religion, la justice, l’agriculture, l’esclavage, les rôles féminins, le commerce, ainsi que la faune, la flore et les objets du quotidien[13].
Parmi les passages les plus cités figure la description d’une procession royale où le roi khmer, identifié à Indravarman III, apparaît debout sur un éléphant, brandissant une épée sacrée au milieu d’un long cortège de soldats, dignitaires, concubines et serviteurs. Ce récit, recoupé avec les inscriptions lapidaires et les bas-reliefs d’Angkor Vat et du Bayon, constitue l’une des principales sources pour reconstituer les pratiques politiques, rituelles et sociales d’Angkor à la fin du XIIIᵉ siècle, et demeure aujourd’hui encore un texte de référence autant pour les historiens que pour les lecteurs de récits de voyage[14].
Déclin
Plusieurs explications, non exclusives, ont été avancées pour rendre compte du déclin d’Angkor.
Sur le plan politique et religieux, certains chercheurs relient cette évolution à la conversion progressive de l’Empire khmer au bouddhisme theravāda après le règne de Jayavarman VII, y voyant un affaiblissement du modèle hindou de royauté sacralisée qui fondait le culte du devarāja. Georges Coedès a ainsi suggéré que la doctrine theravāda, en niant la réalité ultime de l’individu, aurait sapé le culte royal de la personnalité qui avait inspiré la construction des grands monuments[15]. L’entretien de cet ensemble monumental exigeait par ailleurs une main-d’œuvre considérable : une inscription de Ta Prohm mentionne plus de 12 000 personnes affectées à ce seul temple, sans compter les centaines de milliers de paysans nécessaires à leur subsistance[16]. L’érosion de cette organisation politico-religieuse aurait donc fragilisé une économie déjà mise à rude épreuve par les conflits.
Coedès souligne également que l’affaiblissement du pouvoir royal, du fait des guerres et de la remise en cause du culte du devarāja, aurait compromis la capacité de l’État à entretenir les infrastructures hydrauliques (barays, canaux, digues) indispensables à l’irrigation des rizières sur lesquelles reposait la prospérité angkorienne[17]. D’autres chercheurs mettent l’accent sur des facteurs environnementaux et climatiques : études dendrochronologiques et reconstitutions des régimes de mousson indiquent, entre le XIVᵉ et le XVe siècle, une alternance de longues sécheresses et d’épisodes de pluies torrentielles. Cette variabilité extrême aurait mis en échec un système hydraulique conçu pour réguler des crues "normales". La transition du "Petit Optimum médiéval" au "Petit Âge glaciaire" aurait ainsi entraîné une pénurie d’eau à certains moments, l’assèchement partiel des réservoirs et la réduction des surfaces cultivables[18]. Dans cette perspective, la même ingéniosité technique qui avait permis de transformer un ensemble de petits fiefs en empire aurait fini par se retourner contre Angkor, les autorités n’étant plus en mesure d’adapter et d’entretenir un réseau hydraulique devenu trop complexe.
Découverte par l'Occident
Un premier contact
Si Angkor n’est jamais totalement oublié des populations locales, les premières mentions européennes remontent au XVIᵉ siècle, avec la visite du frère portugais António da Madalena en 1586[19]. Au XVIIᵉ siècle, des inscriptions témoignent encore de communautés japonaises installées à Angkor Vat aux côtés des Khmers ; l’une d’elles mentionne Ukondafu Kazufusa célébrant le Nouvel An khmer en 1632[20].

Redécouverte et premières explorations
Au XIXᵉ siècle, le site est réinséré dans l’horizon érudit européen par la publication, en 1819, par Abel-Rémusat, de la traduction du récit de Zhou Daguan (Les Coutumes du Cambodge). La "redécouverte" concrète d’Angkor par les milieux savants occidentaux est cependant associée aux explorations du naturaliste Henri Mouhot, qui visite Angkor Vat et Angkor Thom au début des années 1860 et publie son récit en 1863, puis à l’expédition de Doudart de Lagrée (1863–1866), plus systématique. Dans les décennies suivantes, les voyages et enquêtes d’Étienne Aymonier, représentant de la France au Cambodge à partir de 1879, jouent un rôle décisif : il organise la collecte et la traduction des inscriptions, propose les premières reconstructions d’ensemble de l’histoire khmère et publie de nombreuses études réunies ensuite dans Le Cambodge. Explorateurs, missionnaires et érudits (Mouhot, Anna Leonowens, Louis Delaporte, Adolf Bastian) contribuent parallèlement à populariser l’image d’Angkor en Europe, alors que le site reste en grande partie noyé dans la forêt[22].
Archéologie coloniale et construction d'un emblème
Au début du XXᵉ siècle, l’archéologie d’Angkor se structure autour de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), à qui l’administration coloniale confie, en 1907, la mission officielle d’inventorier et de restaurer le site. De 1907 à 1970, l’EFEO dirige des travaux de dégagement de la végétation, de consolidation des fondations et d’aménagement de systèmes de drainage. Des architectes et archéologues comme Henri Marchal, Victor Goloubew, Henri Parmentier, Maurice Laur, Bernard-Philippe Groslier ou Jacques Dumarçay élaborent, au fil des chantiers, les méthodes d’intervention et jettent les bases de l’interprétation historique et stylistique moderne d’Angkor[23].

À la fin du XIXᵉ et au début du XXᵉ siècle, Angkor est d’abord mobilisé comme emblème de la présence française en Indochine avant même que ne se structure l’archéologie de terrain. Le site inspire ainsi une série de dispositifs spectaculaires : pagode "d’Angkor" sur l'esplanade des Invalides lors de l’Exposition universelle de 1889 (où fut construite la Tour Eiffel)[24], apsara incarnée par Cléo de Mérode en 1900[25], pavillon cambodgien reprenant des motifs d’Angkor Vat et du Bayon à l’Exposition coloniale de Marseille en 1906, puis réplique à l’échelle d’Angkor Vat pour le pavillon de l’Indochine à l’Exposition coloniale internationale de Paris en 1931. Angkor devient alors un symbole visuel surchargé de la "civilisation khmère", tel que le mettent en scène les dispositifs de propagande coloniale.
Guerres, Khmers rouges et relance internationale
La Seconde Guerre mondiale, la guerre d’Indochine puis la guerre civile cambodgienne interrompent les grands chantiers de restauration. Sous le Kampuchéa démocratique (1975–1979), les Khmers rouges instrumentalisent le prestige du site en plaçant la silhouette d’Angkor Vat sur le drapeau national et en se réclamant d’un passé de prospérité hydraulique pour imposer des politiques agricoles extrêmes, qui contribuent aux famines. Le site lui-même est relativement épargné par les destructions, mais la cessation des travaux, le recul du tourisme et l’insécurité entraînent un nouvel envahissement par la végétation, la fragilisation de structures et la pose de mines antipersonnel. Parallèlement, les pillages se multiplient, ce qui conduit à mettre à l’abri de nombreuses pièces au musée national de Phnom Penh.
Gouvernance patrimoniale et nouvelles recherches (1990–aujourd’hui)

Avec l’apaisement de la guerre civile au début des années 1990, une nouvelle phase s’ouvre. En 1992, Angkor est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui met en place un Comité international de coordination (CIC) pour la sauvegarde et le développement du site, associant plusieurs États (France, Inde, Allemagne, Japon, etc.)[23]. En 1995, l’Autorité APSARA est créée pour assurer la gestion cambodgienne d’Angkor et de la région de Siem Reap[23]. Dans ce cadre, les chantiers de restauration reprennent, souvent selon la méthode de l’anastylose[26], tandis que des organisations comme le World Monuments Fund soutiennent la conservation de monuments emblématiques (Preah Khan, Ta Som, Phnom Bakheng, bas-relief du Barattage de la mer de lait à Angkor Vat)[27].
Parallèlement, les recherches connaissent un renouvellement majeur avec de grands programmes internationaux, en particulier le Greater Angkor Project (Université de Sydney, EFEO, APSARA, 2001–2012), puis les campagnes LiDAR à partir de 2012[28]. L’usage combiné d’images satellites, de prospections systématiques et de relevés laser permet de cartographier finement le réseau hydraulique, la trame viaire et la dispersion de l’habitat. Ces travaux confirment qu’Angkor était l’un des plus vastes complexes urbains préindustriels[29], bien au-delà de la seule "cité des temples", et nourrissent l’hypothèse selon laquelle la pression environnementale (déforestation, érosion, fragilisation des sols) et la vulnérabilité d’un système hydraulique très sophistiqué mais difficile à adapter aux variations climatiques ont contribué, aux côtés des facteurs politiques et religieux, au déclin de la capitale angkorienne[30].
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Monuments
Résumé
Contexte


Angkor est constitué de nombreux ensembles archéologiques significatifs, dont :
- Angkor Central
- Angkor Vat
- Ta Prohm
- Phnom Bakheng (Yaśodhragiri)
- Baksei Chamkrong
- Prasat Bei
- Thma Bay Kaek
- Angkor Thom

- Angkor Est
- Thommanon
- Chau Say Tevoda
- Spean Thma
- Ta Nei
- La Chapelle de l'Hôpital
- Ta Keo
- Ta Prohm (Rājavihara)
- Kutiçvara
- Banteay Kdei
- Srah Srang
- Prasat Kravan
- Bat Chum
- Le Baray oriental
- Angkor Nord-Est
- Le Baray occidental
- Rolûos (Hariharālaya) à 10 km au sud-est
- Sur le site de Iśvarapura à 20 km au Nord-Est
La plupart des noms sont les noms communs actuels. Quelques rares noms d'origine sont parvenus jusqu'à nous.
Le temple d'Angkor Vat (selon la graphie française, Vat localement) a été le seul monument entretenu constamment par des moines bouddhistes. Après de nombreuses campagnes de restauration et un très long déminage, la plus grande partie du site d'Angkor est aujourd'hui visitable.
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Angkor et la colonisation française
Résumé
Contexte
Sur la seule période coloniale, on peut dire qu’Angkor devient à la fois un enjeu territorial, un laboratoire archéologique et un emblème de la domination française.
D’abord, l’intégration d’Angkor à l’espace colonial est le produit direct de la diplomatie impériale de Napoléon III[31] dans la seconde moitié du XIXᵉ siècle. Mais c'est plus tard, sous l'impulsion de la Troisième République et par le traité franco-siamois du 23 mars 1907, que la France obtient la rétrocession à son protectorat cambodgien des provinces de Battambang, Siem Reap et Sisophon, ce qui "rend" à la monarchie khmère son ancienne capitale d’Angkor, alors sous souveraineté siamoise depuis le XIXᵉ siècle[32],[33]. Dans la foulée, l’École française d’Extrême-Orient (EFEO) reçoit en 1907 la mission officielle d’inventorier et de préserver le site ; elle installe dès 1908 une antenne permanente, la Conservation d’Angkor, chargée de dégager les temples de la végétation, de consolider les structures et de mettre en place des dispositifs de drainage. Angkor est ainsi très tôt traité comme un domaine d’État et un "parc archéologique" à la fois savant et colonial.
Dans l’entre-deux-guerres, Angkor se transforme en laboratoire exemplaire de la politique patrimoniale coloniale. La zone est officiellement désignée comme Parc d’Angkor en 1925, sur proposition de Lunet de Lajonquière, fixant des limites protégées qui serviront plus tard de modèle au périmètre du site UNESCO[34]. Les années 1920-1930 sont le "moment fort" des grands chantiers : défrichements systématiques, relevés topographiques, premières anastylose complètes (notamment à Banteay Srei sous la direction d’Henri Marchal), dans un contexte où l’EFEO et les archéologues français disposent de fait d’un quasi-monopole sur l’étude des antiquités khmères[35].

Parallèlement, Angkor est pleinement intégré aux dispositifs coloniaux de mise en scène et de tourisme. Dès les années 1920, le site est pensé comme parc touristique : les itinéraires du "petit circuit" et du "grand circuit", tracés pour le voyageur colonial motorisé, sont formalisés et restent encore aujourd’hui en usage[36]. En métropole, la reproduction monumentale d’Angkor Vat à l’Exposition coloniale internationale de Paris en 1931 contribue à faire du temple un symbole sur-chargé de la "mission civilisatrice" française en Indochine, emblème visuel d’une Indochine présentée comme vitrine culturelle de l’Empire colonial français, alors à son apogée[37],[38]. Dans le même temps, sur place, Angkor devient pour les élites coloniales un marqueur de prestige savant et, progressivement, pour les élites khmères, un support de réappropriation nationale, qui jouera un rôle central dans la construction de l’identité cambodgienne à la veille de l’indépendance.
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Autres sites archéologiques d'art khmer
Quelques autres cités comparables à celles d'Angkor ont été construites sur d'autres sites, principalement à l'époque de Jayavarman VII, dont :
- Beng Mealea, 70 km au nord-est
- Banteay Chmar (province de Banteay Mean Chey)
- Prasat Muang Sing, dans la Thaïlande actuelle.
- Preah Khan (Kompong Svay) (province de Preah Vihear) la plus grande cité-monastère khmère (4,5 km2)
- Ta Prohm de Tonlé Bati, 30 km au sud de Phnom Penh (Province de Takeo)
- Vat Banon (province de Battambang)
- Vat Nokor (province de Kompong Cham)
Ces sites associent une grande enceinte défensive, des dispositifs hydrauliques (bārāy) et un temple aux multiples enceintes symboliques, dans le style du Preah Khan d'Angkor.
Le Cambodian Archaeological Lidar Initiative, lors des deux campagnes au Lidar (2010-2015, 2015-2020), sous coordination de l'école française d'Extrême-Orient depuis 2012 a précisé les sites de Mahendraparvata, Beng Mealea, Preah Khan (Kompong Svay) et Banteay Chhmar.
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Angkor au cinéma
- Les Mystères d'Angkor (1960, André Hunebelle) – Film d’aventure français qui utilise le site d’Angkor comme décor exotique central de l’intrigue.
- Lord Jim (1965, Richard Brooks) – Superproduction britannique avec Peter O'Toole, tournée en partie à Angkor Vat, longtemps l’un des rares grands films hollywoodiens réalisés sur le site.
- In the Mood for Love (2000, Wong Kar-wai) – Le final du film, où Chow Mo-wan (Tony Leung Chiu-wai) confie son secret dans un trou de mur avant de le sceller, est intégralement tourné dans l’enceinte d’Angkor Vat, qui sert de conclusion symbolique à l’histoire avec Su Li-zhen (Maggie Cheung).
- Lara Croft: Tomb Raider (2001, Simon West) – Tourné dans plusieurs temples du complexe d’Angkor, notamment Ta Prohm et le Bayon ; le film popularise l’expression de "Tomb Raider temple" pour désigner Ta Prohm.
- Deux Frères (Two Brothers) (2004, Jean-Jacques Annaud) – Tourné dans plusieurs temples d’Angkor (Ta Prohm, Beng Mealea) ainsi qu’à Kbal Spean, le film met en scène deux tigres dans un décor colonial proche des ruines.
- Transformers: Dark of the Moon (2011, Michael Bay) – Quelques plans brefs montrent les temples d’Angkor, en particulier Ta Prohm et le Bayon, utilisés comme arrière-plan spectaculaire dans une séquence liée aux "Pillars".
- Le Temps des aveux (2014, Régis Wargnier) – Adapté du récit de François Bizot, le film, qui relate sa captivité sous les Khmers rouges, situe une partie de l’action sur le site d’Angkor.
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Angkor dans l'actualité
- Les propos attribués à l'actrice thaïlandaise, Suvanant Kongying (en), revendiquant l'appartenance d'Angkor à la culture et au territoire thaïs, ont provoqué des émeutes à Phnom Penh en , au cours desquelles l'ambassade de Thaïlande et des entreprises thaïlandaises ont été pillées[39]. L'actrice a rapidement nié avoir tenu les propos qu'on lui a prêtés[40].
- En 2008, des sandales vendues sur un marché vietnamien et comportant une image d'Angkor Vat sur la semelle ont causé une mini crise diplomatique[41].
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Notes et références
Annexes
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