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Arthur Le Duc

sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Arthur Le Duc
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Arthur Le Duc, né Arthur Jacques Le Duc[note 1] est un sculpteur, statuaire et médailleur français. Né le à Torigni-sur-Vire[note 2],[note 3] (Manche), il est mort le à Antibes (Alpes-Maritimes).

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Né à Torigni-sur-Vire, Arthur Le Duc est le fils unique de Charles Le Duc et de Maria Le More. En 1848, le père ferme son étude de notaire et la famille déménage à Caen[1]. Il est élève au lycée de Caen, alors situé alors dans l'abbaye aux Hommes (actuel hôtel de ville). Il s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Caen en vue de devenir notaire à son tour[1]. En parallèle, il suit les cours d'Alfred Guillard[1] ou du sculpteur Pierre Le Nordez à l'école des Beaux-arts de Caen[2]. Il sort licencié en droit en 1869 et s'inscrit au barreau de Caen[1]. Lors de la partie républicaine de la guerre de 1870, il s'engage dans la Garde nationale mobile du Calvados et participe aux combats dans l'armée de la Loire[1]. Il sort fortement marqué de ce conflit.

Il s'installe en 1872 à Paris pour se consacrer à l'art[1]. Antoine-Louis Barye est son professeur d'anatomie animale au Muséum national d'histoire naturelle et fait d'Arthur Le Duc un sculpteur animalier renommé[3].

Il se marie à Caen le avec Marie Célestine Lecomte, née le à Caen et décédée le 13 septembre 1939 à Luc-sur-Mer[4].

Outre le bronze, il sculpte aussi la pierre, par exemple pour la statue de saint Pierre sur la façade de la pharmacie du progrès[5], (rue Saint-Jean à Caen, statue disparue en 1944), le marbre pour la fontaine de Monte-Carlo et la terre de Noron pour les médaillons sur la façade de l'école normale de Caen, rue Caponière (actuel siège de l'académie de Normandie). Il est également médailleur[6].

Le Duc conserve toutefois un lien avec la Normandie, notamment par le biais de ses mandats politiques : il est élu maire d'Asnières-en-Bessin de 1893 à 1918, et conseiller général du canton d'Isigny de 1904[7] à 1918.

Il est décédé le à son domicile d'Antibes (quartier du Ponteil, villa Marie Alice) tel que mentionné sur son acte de décès[8].

Il est inhumé au cimetière caennais de Saint-Gabriel dans un monument funéraire dont il est probablement l'auteur[9][source insuffisante].

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Hommages

Un musée lui est consacré au château des Matignon à Torigni-sur-Vire, sa ville natale.

À Caen, une plaque a été posée sur la façade du no 18 rue Pasteur où il résidait[note 4]. Une rue du quartier Saint-Louis, créée dans les années 1930, porte également son nom.

Œuvres dans les collections publiques

Australie
France
Monaco
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Distinctions

Notes et références

Voir aussi

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