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Auguste Champetier de Ribes

homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Auguste Champetier de Ribes
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Auguste Champetier de Ribes, né le à Antony (Seine) et mort le dans le 17e arrondissement de Paris (Seine)[1], est un homme d'État français. Il fut ministre sous la IIIe République et président du Conseil de la République sous la IVe République.

Faits en bref Fonctions, Président du Conseil de la République ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Fils d'un notaire parisien[2], Jean Jules Marie Auguste Champetier de Ribes fait ses études primaires et secondaires au collège Stanislas, passe son baccalauréat en 1900 et est reçu en 1903 licencié ès lettres, et en droit de l'Université de Paris[3].

Appelé sous les drapeaux à la mobilisation générale le , il est d'abord adjudant au 10e bataillon de chasseurs à pied[4] (BCP), avant d'être promu sous-lieutenant à titre temporaire et adjoint au chef de bataillon du 50e BCP[5]. Nommé sous-lieutenant à titre définitif en mai, il est blessé une première fois au combat de Reillon le . Engagé, toujours comme adjoint au chef de bataillon, dans une opération visant à rejeter l'ennemi au-delà du fort de Douaumont[6] et à reprendre le fort de Vaux, il est à nouveau blessé, avec amputation de deux doigts, le à Vaux et fait chevalier de la Légion d'honneur[7].

Juriste, il est adepte du catholicisme social et disciple d'Albert de Mun. Il est élu, sous l’étiquette du Parti démocrate populaire, député des Basses-Pyrénées, un mandat qu'il occupe de 1924 à 1934. Il est ensuite sénateur de 1934 à 1940[8].

Président du Parti démocrate populaire à partir de 1929, il est sous-secrétaire d'État aux Finances du au , puis ministre des Pensions du au , dans le ministère André Tardieu, ministre des Anciens combattants et pensionnés du au dans le cabinet Édouard Daladier et sous-secrétaire d'État du au dans les gouvernements Daladier et Paul Reynaud.

Il est l'un des 80 parlementaires qui, le , votent contre l'octroi des pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Il se retire dans son département, où il dirige le groupe départemental de Combat. Premier chef de parti à reconnaître l'autorité du général de Gaulle en qualité de chef de la France libre, il est membre de l'Assemblée consultative provisoire à la Libération.

En 1946, il est nommé par la France procureur au procès de Nuremberg[9], lorsque François de Menthon quitte Nuremberg à la suite de la démission de De Gaulle du gouvernement provisoire de la République française.

Auguste Champetier de Ribes devient président du Conseil de la République le au bénéficie de l'âge car, comme son concurrent communiste Georges Marrane, il obtient 129 voix. Deux jours plus tard, il est le candidat du MRP à l'élection présidentielle, qui voit la victoire du socialiste Vincent Auriol.

La maladie l'empêche d'assumer sa fonction de président de la haute assemblée, et il meurt en fonction. Des obsèques nationales lui sont faites, le , en la cathédrale Notre-Dame de Paris[3].

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Détail des mandats et fonctions

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Distinctions

  • Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre -, palme de bronze : « … sous-lieutenant au 50e bataillon de chasseurs : a montré, dans la nuit du , le plus grand mépris du danger, en circulant à plusieurs reprises en terrain découvert, sous un bombardement d'une extrême violence pour porter les ordres du commandant de bataillon. S'est mis spontanément à la tête de quelques chasseurs privés de chefs pour marcher, en plein jour, à l'attaque d'une tranchée qu'il savait très fortement occupée. A été blessé au moment où il y arrivait. »[11]

Notes et références

Voir aussi

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