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Bataille de Manbij (2024)
bataille de la guerre civile syrienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La bataille de Manbij se déroule du au , pendant la guerre civile syrienne. Elle s'achève par la victoire des forces de l'Armée nationale syrienne (ANS), qui prennent la ville de Manbij aux Forces démocratiques syriennes (FDS).
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Prélude
Le 27 novembre, Hayat Tahrir al-Cham lance une offensive depuis le gouvernorat d'Idleb, qui entraîne la chute d'Alep, puis l'effondrement des Forces armées arabes syriennes[2]. Le 30 novembre, l'Armée nationale syrienne, soutenue par la Turquie, lance sa propre offensive depuis la région d'al-Bab et assaille aussi bien les positions du régime que celles tenues par les Forces démocratiques syriennes[2]. Le 1er décembre, elle prend Tall Rifaat et poursuit ensuite en direction de Manbij[3].
La ville de Manbij est alors contrôlée par les Forces démocratiques syriennes depuis août 2016, date de la précédente bataille de Manbij qui les avait opposées à l'État islamique. En 2018, un accord avait été conclu entre la Turquie et les États-Unis pour laisser le contrôle de la ville au Conseil militaire de Manbij, affilié aux FDS.
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Déroulement
Résumé
Contexte
Le 7 décembre, les forces de l'Armée nationale syrienne lancent une offensive sur la ville de Manbij, tenue par les Forces démocratiques syriennes[4]. Le lendemain, elles entrent dans la ville et s'emparent de plusieurs quartiers[4],[5],[1]. Des factions de l'ANS déclarent alors dans un communiqué avoir « pris le contrôle de la ville de Manbij à l'est d’Alep après des batailles acharnées »[1].
Les forces de l'ANS sont appuyées par des frappes aériennes turques dans la région de Manbij et celle de Kobané[6]. Ahmad Arag, secrétaire général de l'Alliance nationale démocratique syrienne, déclare le 10 décembre au journal Le Monde : « En ce moment, des milliers de personnes fuient Kobané par peur de l’Armée nationale syrienne affiliée à la Turquie. Une peur bien plus grande que celle inspirée par Hayat Tahrir al-Cham, qui jusqu'ici n'a commis aucune violation, massacre ou attaque contre les civils. À l’inverse, l'ANS reçoit ses directives de l’État turc, et elle procède à l’élimination des Kurdes »[6].
Le 10 décembre, d'après l'OSDH, des combattants de l'ANS s'emparent d'un hôpital au nord de Manbij et massacrent des dizaines de blessés du Conseil militaire de Manbij qui y étaient soignés[7],[8],[9].
Le 11 décembre, Mazloum Abdi, le commandant en chef des FDS, annonce la conclusion d'une trêve avec la médiation des États-Unis : « Nous sommes parvenus via une médiation américaine à un accord de cessez-le-feu à Manbij. [...] Notre but est de parvenir au cessez-le-feu dans toute la Syrie pour commencer un processus politique en faveur de l’avenir du pays »[10],[6]. Il ajoute que les combattants du Conseil militaire de Manbij « se retireront de la zone dès que possible »[11].
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Pertes
Le 8 décembre, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) déclare qu'au moins neuf hommes de l'ANS et 17 membres des FDS sont tués lors des affrontements[1]. Le 11 décembre, il annonce un bilan d'au moins 218 morts en trois jours de combats parmi les combattants des deux camps[10],[12].
Notes et références
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