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Blueberry, l'expérience secrète

film sorti en 2004 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Blueberry, l'expérience secrète est un western psychédélique franco-britanniquo-mexicain réalisé par Jan Kounen et sorti en 2004. Il s'agit d'une adaptation libre de la bande dessinée de western Blueberry créée par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud.

Faits en bref Réalisation, Scénario ...

Le film reçoit des critiques globalement négatives à sa sortie et est un échec commercial.

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Synopsis

Après avoir passé son adolescence parmi les Indiens Chiricahuas, Mike Blueberry est devenu le marshall d'une petite ville située non loin des terres sacrées amérindiennes. Il tente d'empêcher des chasseurs de trésor de s'aventurer sur ces territoires interdits.

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiques IMDb et Allociné, présentes dans la section « Liens externes ».

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Distribution

Production

Résumé
Contexte
« La culture indienne aborde des questions fondamentales comme celles de la nature, de la réalité, ou de la conscience de façon très sophistiquée qui, en comparaison, nous font vraiment apparaître comme des êtres primitifs. (...) Le chamanisme, c'est une science de l'esprit. Les Indiens d'Amazonie et du Mexique mettent en pratique cette technologie par l'entremise d'agents extérieurs : les plantes. Ce sont des agents bouleversants, littéralement, parce qu'ils nous font pénétrer un plan de réalité plus large, et aborder de façon différente la conscience de soi. Alors, la mort de votre identité vous apparaît comme une porte vers l'autre réalité. Voilà la réalité chamanique[1]. »


Genèse et développement

Le film est une adaptation de la bande dessinée de western Blueberry créée par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud. Il s'inspire particulièrement des tomes 11 et 12, La Mine de l'Allemand perdu et Le Spectre aux balles d'or. Un précédent projet d'adaptation avait un temps été envisagé par Jean Giraud qui souhaitait Walter Hill à la réalisation[1].

Après son premier long métrage Dobermann (1997), le réalisateur Jan Kounen souhaite « faire un film sur le thème de l'expérience mystique. Mon idée n'était pas de créer une histoire totalement originale, mais de trouver un sujet existant autour de cette dimension. La structure initiale du film, je l'ai d'abord élaboré à partir du personnage de Fantômas : dans mon esprit, ce devait être un film de science-fiction[1]. » Il ne parvient pas développer son projet mais reste fasciné par le chamanisme : « C'est le chamanisme qui m'a alors le plus intéressé. Probablement parce qu'il correspondait aussi, assez fortement, à ma façon de filmer : je suis plutôt un cinéaste un peu baroque, pas vraiment un contemplatif... Avec le chamanisme, j'avais donc le sentiment de tenir un point de départ solide, il me restait à faire le lien avec une histoire, de préférence déjà existante. Et là, j'ai immédiatement pensée à la bande-dessinée Blueberry[1]. » Pour parfaire son scénario, Jan Kounen a voyagé au Pérou et au Mexique à la rencontre de chamans[1].

Attribution des rôles

Alors que Willem Dafoe, Hugh Jackman et surtout Val Kilmer seront envisagés, c'est finalement Vincent Cassel  présent dans Dobermann (1997)  qui est choisi pour le rôle-titre, alors que Jan Kounen voulait initialement le confier le rôle de Prosit[2]. Pour se préparer au mieux, l'acteur a lu les ouvrages de Carlos Castaneda, apprendre la langue des Tepehuanes et s'entraîner à monter à cheval[1].

Milla Jovovich a été envisagée pour incarner Maria Sullivan. Prise par d'autres projets, le rôle revient à Juliette Lewis. Michael Madsen, qui avait affirmé au réalisateur qu'il voulait incarner Mike Blueberry, obtient quant à lui le rôle de Wallace Sebastian Blount[1],[2].

Tournage

Le tournage a lieu dans différents états du Mexique (Chihuahua, Zacatecas, Coahuila, Durango), ainsi qu'en Espagne (désert de Tabernas dans la province d'Almería)[3]. Certains décors sont recréés dans les studios d'Arpajon dans l'Essonne[4].

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Sortie et accueil

Promotion

Pour promouvoir de manière originale le film, Vincent Cassel et Jan Kounen ont enregistré une vidéo en la faisant passer pour le film sur des sites de téléchargement illégal peer to peer comme Kazaa ou eMule. Cette vidéo au format DivX montrait le début du film, soudain interrompu par une vidéo du réalisateur et de son acteur invitant les personnes à aller voir le film de manière légale au cinéma. Des images exclusives du tournage commentées sont également présentées[1],[5].

Critique

Le film a globalement été mal accueilli par la critique. Sur le site d'agrégation de critiques Rotten Tomatoes, il n'obtient que 22% d'avis favorables, pour 9 critiques et une note moyenne de 3,910[6]. En France, le site Allociné propose une note moyenne de 35 basée sur 23 titres de presse[7].

Box-office

Le film ne rencontre pas le succès au cinéma. Il n'attire que 765 897 spectateurs dans les salles françaises[8]

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Différences avec la bande dessinée originale

Le cinéaste s'est octroyé de grandes libertés par rapport à la bande dessinée, en ne gardant qu'une très faible portion de la trame de ces récits, en modifiant la biographie du personnage-titre (qui devient un cadien de Louisiane, justifiant ainsi l'emploi d'un acteur français) – biographie pourtant très précisément décrite dans Ballade pour un cercueil – et en y ajoutant des thématiques personnelles telles que le chamanisme et les drogues hallucinogènes, alors qu'aucun des albums de Blueberry ne montre le personnage dans une de ces situations.

Jean Giraud a toujours apporté son soutien au projet de Jan Kounen et apparaît même en caméo dans le film. Giraud : « Ce que j'aime dans le travail effectué par Jan Kounen, c'est l'esprit dans lequel il a envisagé l'adaptation. Il s'est senti libre de s'emparer du récit pour en faire quelque chose qui lui tient vraiment à cœur. Tout en étant très amoureux et respectueux de l'œuvre originale, il ne s'est pas laissé emprisonner par elle »[9]. Les héritiers de Jean-Michel Charlier n'ont pas été du même avis puisqu'ils ont demandé aux producteurs de retirer le nom de Charlier du générique.

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Notes et références

Annexes

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