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Caix

commune française du département de la Somme De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Caix [kɛ] est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
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Localisation

Caix est un village picard de l'Amiénois et de la région naturelle du Santerre.

Limitrophe de Rosières-en-Santerre, la localité est située à 14 km au sud-est de Corbie[1], 17 km au nord-ouest de Roye[2], 20 km au nord-est de Montdidier[3], 27 km au sud-est d'Amiens[4] et à 46 km à l'ouest de Saint-Quentin[5] à vol d'oiseau[Note 1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes.

Les communes limitrophes sont Beaufort-en-Santerre, Cayeux-en-Santerre, Guillaucourt, Harbonnières, Le Quesnel, Rosières-en-Santerre et Vrély.

Géologie et relief

La partie la plus élevée de la commune est constituée du limon des plateaux de la période éocène[6]. Au-dessous, se trouve un bief à silex.

La vallée de la Luce détermine un relief particulièrement prononcé dont le fond est couvert d'alluvions tourbeuses, au moins dans sa partie la plus basse[6].

En 1899, les puits sont alimentés par une nappe phréatique qui se situe d'1 m à 22 m de profondeur. Les sources de la Luce alimentent le cours d'eau à 1 000 m à l'ouest du village[6].

Le point culminant du territoire se trouve sur le chemin de Beaucourt, en limite communale[6].

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Luce et la Caix[7],[Carte 1].

La Luce, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Avre à Thennes, après avoir traversé 13 communes[8].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[9].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[11]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[12] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[13]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[14],[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[17],[18]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Caix est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

terres arables (89,7 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), forêts (0,1 %)[22]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 344, alors qu'il était de 331 en 2013 et de 323 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 84 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 13,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Caix en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,4 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 3].

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Toponymie

Le lieu était dénommé Caium en 1131[23].

En passant par Cahys, Kaiex, Kais, Caiz, Quaits, le nom actuel a été adopté en 1733[23].

Le nom de la localité viendrait de « Casa », habitation[6].

Histoire

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Préhistoire

Des silex taillés, des poteries, des monnaies, des armes de fer et de bronze attestent d'une occupation antique des lieux. Ces objets sont rassemblés au sein de la collection Leblan, en 1899[6].

Antiquité

Des substructions d'une villa gallo-romaine[24],[25], d'un fanum[26] et d'autres bâtiments[27] ont été relevées.

Moyen Âge

Temps modernes

Époque contemporaine

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Caix, la rue d'Harbonnières, avant la Première Guerre mondiale.

Au XIXe siècle, le bourg compte une bonneterie, une brasserie et une fabrique de métiers à tricots[29].

La commune se trouve dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[30]. Un aérodrome militaire allemand a été aménagé entre Caix et Rosières-en-Santerre[31].

Le bourg a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [32].

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Politique et administration

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Rattachement administratifs et électoraux

La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[33]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.

Intercommunalité

La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département[35].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[36],[37],[38]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[39], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [40].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[41].

Liste des maires

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Équipements et services publics

Enseignement

La commune a disposé d'une école publique gérée par l'intercommunalité, et qui, au printemps 2017, a scolarisé 45 élèves[55].

Un regroupement pédagogique concentré à Harbonnières a été envisagé en 2014, mais n'a pas abouti[56].

L'école ferme à la rentrée 2019. Les écoliers se répartissent dans les communes voisines[57].

Le collège Jules Verne de Rosières-en-Santerne et le lycée Jean Racine de Montdidier assurent la suite de la scolarité[23].

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Population et société

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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].

En 2023, la commune comptait 704 habitants[Note 4], en évolution de −4,86 % par rapport à 2017 (Somme : −1,23 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1001 1071 0871 1191 1821 2581 2991 3951 383
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3751 3501 3331 3811 4001 5271 5511 5861 368
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3421 2651 204824854768699743761
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
719722650611621658706701730
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

2016 : 758 habitants[61].

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Économie

Le bourg ne dispose plus, en 2017, que d'un seul commerce de proximité, une boulangerie, dont le maintien est menacé par un trop faible chiffre d'affaires[62].

La boulangerie ferme en début d'année 2019[57].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Sainte-Croix, datant des XIIIe, XVe et XVIe siècles, classée aux monuments historiques[63], et ses fonts baptismaux du XVIe siècle[64].
  • Chapelle Notre-Dame du Bon Secours. Construite en 1828 et restaurée en 1931, sa façade est en pierre et ses murs en brique. Un pèlerinage devait favoriser la marche des enfants[65].
  • Chapelle à la Vierge, place du vieux château, collée à une habitation[65].
  • Cimetières militaires allemand, britannique, canadien de la Première Guerre mondiale.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.
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Notes et références

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