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Camille Blaisot
personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Camille Blaisot, né le à Valognes (Manche) et mort pour la France le à Dachau (Allemagne), est un avocat, homme politique et résistant français.
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Biographie
Résumé
Contexte
Élève de la faculté des droits de Caen[1], Camille Charles Auguste Blaisot[2] est avocat au barreau de Caen. Durant la Première Guerre mondiale, il est engagé volontaire. Il est nommé lieutenant et obtient deux citations. Il est l'oncle de Jacques Mouchel-Blaisot, Compagnon de la Libération[3].
Lors des législatives de 1914, il bat Auguste Nicolas. Il est député du Calvados du au , puis ministre de la Santé publique et des Sports du au dans les gouvernements Pierre Laval (1), Pierre Laval (2), Pierre Laval (3) et André Tardieu (3), ainsi que sous-secrétaire d'État à la Présidence du Conseil du au dans le gouvernement Pierre Laval (4). Il est vice-président de la Fédération républicaine, très proche de Louis Marin[4].
Durant l'entre-deux-guerres, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1933 à titre militaire.
Camille Blaisot est engagé dans le secteur des courses hippiques.
La consultation de son dossier aux archives du service historique de la défense permet de comprendre qu’il a été membre de la Résistance intérieure française à titre isolé dès le . Il a constitué le groupe « Batignolles-Libération » de la Fédération républicaine de France et a assuré le rôle d’agent de liaison avec les services de renseignements alliés (britanniques et américains). Le , il est arrêté à Caen par la Gestapo pour faits de résistance, est emprisonné dans la maison d'arrêt de Compiègne avant d’être déporté[5]. Il meurt à Dachau dans le Block 9, chambre 4 (tuberculeux). Le décès n'est signalé à l'administration du camp que le .

Son nom est commémoré sur le caveau familial au cimetière Saint-Malo de Valognes.
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Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire (1933)
Croix de guerre -
Médaille de la Résistance française (décret du 17 décembre 1968)[6]
Hommages, postérité
- Odonymes
- Le square Camille-Blaisot, situé à proximité de son lieu d'arrestation[1], à Caen porte son nom.
- Depuis 1956, la rue Camille-Blaisot lui rend hommage dans le 17e arrondissement de Paris.
- Une rue à Bretteville-sur-Laize porte son nom.
- Monuments
- En 1949, une plaque a été posée sur son domicile caennais au 15 rue Pasteur, où il a été arrêté en 1944[1].
- Un buste le représentant réalisé par Serge Zélikson est érigé en 1954 dans le square qui porte son nom à Caen[1].
- Un buste le représentant, copie du précédent, est érigé en 1960 à l'intersection de la route de Paris (RD 613) et de la RD 40 à Vimont[1].
- Le prix Camille-Blaisot se déroulant chaque année sur l'hippodrome de Vincennes porte son nom.
Voir aussi
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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