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Canton de Condé-en-Brie
ancien canton français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le canton de Condé-en-Brie est une ancienne division administrative française située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
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Géographie

Le canton a été organisé autour de Condé-en-Brie dans l'arrondissement de Château-Thierry. Son altitude varie de 62 m (Barzy-sur-Marne) à 254 m (La Chapelle-Monthodon) pour une altitude moyenne de 127 m.
Les coteaux de nombreuses communes sont plantés de vignobles de Champagne en appellation d'origine contrôlée.
Le centre et le sud du canton sont une partie de la Brie Galvèse, alors que le Nord du canton est traversé par la vallée de la Marne.
De nombreuses sources sont marquées par la présence de fontaines et de lavoirs dans chacune des communes et de leurs hameaux.
La Dhuys est captée et alimente Paris (réservoir de Ménilmontant) par un aqueduc construit par le Baron Haussmann. Une déviation alimente aussi le parc d'attractions de Marne-la-Vallée
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Histoire
Résumé
Contexte
Révolution française

L'histoire du canton de Condé en Brie est liée à celle de l'ancienne principauté de Condé jusqu'à la Révolution française.
Le canton est créé le 18 février 1790 sous la Révolution française[6],[2].
Le canton a compté quatorze communes avec Condé-en-Brie pour chef-lieu au moment de sa création : Artonges[c], Baulne[d], Celles-lès-Condé[e], La Chapelle-Monthodon[f], Condé-en-Brie[a], Connigis[g], Courboin[h], Crézancy[i], Monthurel[j], Montigny-lès-Condé[k], Montlevon[l], Pargny[m], Reuilly-Sauvigny[n], Saint-Agnan[o] et Saint-Eugène[p]. Il est une subdivision du district de Château-Thierry qui disparait le 5 fructidor An III ()[7]. Le canton ne subit aucune modification dans sa composition communale pendant cette période.
Lors de la création des arrondissements par la loi du 28 pluviôse an VIII (), le canton est rattaché à l'arrondissement de Château-Thierry.
1801-2015
L'arrêté du 3 vendémiaire an X () entraine un redécoupage du canton qui est conservé et agrandi[3]. Sept communes du canton de Mont-Saint-Père (Barzy[q], Chartèves[b], Courtemont-Varennes[r], Jaulgonne[s], Mézy-Moulins[t], Passy-sur-Marne[u] et Tréloup[v]) et quatre communes du canton de Viels-Maisons (La Celle[w], Fontenelle-en-Brie[x], Marchais[y], Rozoy-Gatebled[z]) sont rattachées au canton. La commune de Viffort[aa] du canton de Chézy-sur-Marne intègrent également le canton. À la suite de cette recomposition, la composition communale du canton est de 27 communes.
De 1833 à 1848, les cantons de Charly et de Condé avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département.
En 1860, Rozoy-Gatebled change de nom pour devenir Rozoy-Bellevalle[z]. En 1878, Pargny devient Pargny-la-Dhuys[m]. En 1890, Marchais prend le nom de Marchais-en-Brie[y]. En 1891, Barzy est renommée de Barzy-sur-Marne[q]. En 1922, la commune de Baulne change de nom pour devenir Baulne-en-Brie[d]. En 1923, La Celle devient La Celle-sous-Montmirail[w]. En 1966, Tréloup prend le nom de Trélou-sur-Marne[v].
Par décret du 10 septembre 1926, l'arrondissement de Château-Thierry est supprimé. Le canton de Condé-en-Brie est rattaché à l'arrondissement de Soissons[8].
La loi du rétablit l'arrondissement de Château-Thierry dans ses limites au moment de sa suppression en 1926. Le canton de Condé-en-Brie est détaché de l'arrondissement de Soissons pour rejoindre l'arrondissement de Château-Thierry[9].
Par arrêté préfectoral du [10], les communes de Mont-Saint-Père[ab] du canton de Château-Thierry et Chartèves[b] fusionnent le , sous la forme d'une fusion-association, pour former la commune de Charmont-sur-Marne, où Chartèves devient une commune associée[4]. Avec cette fusion, la nouvelle commune se trouve dans le canton de Château-Thierry. Le canton de Condé-en-Brie perd une commune. Sa composition communale est alors de 26 communes et les limites du canton sont modifiés
L'arrêté préfectoral du [10] rétablit, le , la commune de Chartèves comme commune indépendante dans le canton[4]. Le nombre de communes du canton repasse à 27 communes. Le canton de Condé-en-Brie retrouve ses limites d'avant l'arrêté préfectoral du . Sa composition n'a pas évolué depuis cette date jusqu'en mars 2015.
Redécoupage de 2015
Un nouveau découpage territorial de l'Aisne entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 21 février 2014 [5], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[11]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 10 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure[12]. Dans l'Aisne, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21. Le canton de Condé-en-Brie ne fait pas partie des cantons conservés du département.
Le canton disparait lors des élections départementales de mars 2015. L'ensemble des communes est regroupée au nouveau canton d'Essômes-sur-Marne.
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Représentation
Résumé
Contexte
Conseillers généraux de 1833 à 2015
Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
Le canton de Condé avait deux conseillers d'arrondissement à partir de 1898, et jusqu'en 1926.
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Composition
Le canton de Condé-en-Brie groupe 27 communes et compte 8 796 habitants en 2012[Note 1].
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Démographie
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Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
- Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, , 839 p. (ISBN 978-2-600-00065-9 et 2-600-00065-8, lire en ligne)
- Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Liens externes
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Notes et références
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