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Championnat de Belgique de football

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Championnat de Belgique de football
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Le championnat de Belgique de football, appelé « Division 1A » (ou « Jupiler Pro League » pour des raisons de parrainage avec Jupiler) et parfois abrégé D1A, est le championnat professionnel de football masculin au plus haut niveau de la RBFA.

Faits en bref Sport, Création ...

En Belgique, le terme « championnat » s'applique à toutes les divisions.

Les clubs belges les plus titrés sont le RSC Anderlecht avec 34 titres, le Club Bruges avec 19 titres, l'Union Saint-Gilloise avec 12 titres et le Standard de Liège avec 10 titres.

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Histoire

Résumé
Contexte

Genèse

Davantage d’informations Palmarès (1895-1900) ...

Les premières traces du football en Belgique remontent à la fin du XIXe siècle. C’est dans les milieux anglophones, notamment parmi les expatriés britanniques vivant à Anvers, Bruxelles et Liège, que le football commence à être pratiqué. Le Royal Antwerp Football Club, fondé en 1880 par des étudiants anglais, est reconnu comme le plus ancien club du pays[1]. D’autres clubs apparaissent progressivement, souvent rattachés à des établissements scolaires ou à des cercles d’élite, comme le Royal Football Club Liégeois (1892), le Royal Léopold Football Club (1893) ou le Sporting Club de Bruxelles (1894), marquant les débuts structurés du football en Belgique.

En 1895, la Belgique franchit une étape majeure avec la fondation de l'Union belge des sociétés de sports athlétiques (UBSSA), qui deviendra par la suite l'Union royale belge des sociétés de football-association (URBSFA).

Ses fondateurs sont dix clubs sportifs pratiquant essentiellement l'athlétisme et le football. Les statuts initiaux laissent la place pour accueillir des clubs cyclistes, même si la Royale ligue vélocipédique belge (LVB) existe déjà depuis 1882, ou des sports de combats comme la boxe anglaise ou la lutte, également considérés comme des « sports athlétiques ». D'autres fédérations distinctes pour les différents sports voient le jour au fil du temps et le football devient la seule discipline gérée par l'Union Belge.

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Royal Léopold Football Club contre Royal Football Club de Liège, à Spa le 4 octobre 1896.

Les dix clubs fondateurs de l'UBSSA sont:

L'instance organise le premier championnat de Belgique, sous l’appellation de « coupe de championnat », qui débute la même année. Le championnat inaugural, regroupant sept clubs, est remporté par le RFC Liège en 1896.

La période entre 1895 et 1900 est caractérisée par une domination bruxelloise et liégeoise sur la scène footballistique belge. Des clubs tels que le Léopold Club Bruxelles, le Sporting Club de Bruxelles ou encore le Racing Club de Bruxelles jouent un rôle prépondérant dans la structuration du football belge, tant sur le plan sportif qu’administratif. Le football reste cependant une activité élitiste, pratiquée essentiellement par la classe bourgeoise francophone. Ce n’est qu’au début du XXe siècle que le sport commencera à s’ouvrir aux classes populaires et à se diffuser davantage en Flandre et en Wallonie.

Avant-guerre sous domination bruxelloise (1901-1914)

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L'Union Saint-Gilloise, championne en 1904.

Entre 1900 et 1914, le championnat est marqué par une forte domination des clubs bruxellois, qui remportent la majorité des titres. Au fil des années, le football belge se développe et prend la forme pyramidale qu'il connaît aujourd'hui. La fédération belge) est une des première fédération nationale créée en dehors des îles britanniques, et les dirigeants belges sont, les initiateurs de la FIFA, la fédération mondiale créée en 1904. L’équipe nationale belge, surnommée plus tard les Diables Rouges, dispute son premier match officiel le contre la France à Uccle, une rencontre qui se solde par un score de 3-3. Ce match marque aussi la fondation de la FIFA[3]., dont la Belgique est membre fondatrice, aux côtés de la France, des Pays-Bas, de la Suisse, de la Suède et du Danemark.

Durant cette période, les clubs de la région de Bruxelles s'imposent comme les forces principales du football belge. Le Racing Club de Bruxelles, champion en 1900 et 1901, inaugure cette hégémonie, suivi par l’Union Saint-Gilloise, qui devient la référence nationale. Ce dernier club remporte sept titres de champion entre 1904 et 1913, dont une série de quatre titres consécutifs de 1904 à 1910, un record à l’époque. Le Daring Club de Bruxelles émerge à son tour à la fin de la période, remportant le championnat en 1912 et 1914, mettant fin à la domination exclusive de l’Union. Ces succès bruxellois reflètent aussi la centralité économique et démographique de la capitale belge, où les infrastructures sportives, le soutien institutionnel et les réseaux scolaires favorisent le développement du football de compétition.

La seule interruption à cette hégémonie bruxelloise survient en 1911, avec le titre remporté par le Club Sportif Brugeois, premier club flamand sacré champion de Belgique. Ce succès isolé reflète l’émergence encore timide du football en Flandre à l’époque, dans un paysage encore dominé par les clubs de la capitale.

À la veille de la Première Guerre mondiale, les clubs bruxellois totalisent 13 des 19 titres attribués depuis la création du championnat, attestant de leur rôle moteur dans le développement du football belge avant 1914.

De 1915 à 1919, le championnat est arrêté à cause de la Première Guerre mondiale. Aucun titre n'est attribué, et aucun championnat ne se déroule officiellement.

Entre-deux-guerres (1919-1940)

Après l’interruption provoquée par la Première Guerre mondiale, le championnat reprend en 1919 dans un format classique à poule unique, réunissant les meilleurs clubs du pays dans la Division d'Honneur. Tous les clubs ayant perdu des joueurs, des entraîneurs ou des dirigeants, il est décidé de laisser une saison « de transition » aux équipes engagées et de geler les séries nationales. Celles-ci sont recomposées en fonction des résultats entérinés en juin 1914. Après avoir obtenu plusieurs places d'honneur durant la première décennie du siècle, le FC Bruges décroche enfin son premier sacre grâce à une succession de victoires dans ses derniers matches de la saison. Pendant l'entre-deux guerres, la compétition passe de 10 à 12 équipes, mais dès l'entame de la saison 1921-1922, ce nombre est revu à la hausse pour atteindre 14 formations. Le Beerschot AC s’impose comme l’un des clubs majeurs de l’entre-deux-guerres, avec sept titres de champion, notamment grâce à la présence de joueurs emblématiques comme Raymond Braine. D’autres clubs tels que le Daring Club Bruxelles, le Cercle Bruges, le Lierse SK ou encore le Racing Club de Bruxelles contribuent à l’animation du haut du tableau, dans un contexte où les compétitions se disputent sur un mode amateur, bien que certains clubs commencent à adopter des pratiques semi-professionnelles. L’Union Saint-Gilloise domine la scène nationale au cours des années 1930, remportant trois titres de champion entre 1933 et 1935 et établissant un record remarquable de 60 matchs consécutifs sans défaite.

Cette période est aussi marquée par le développement du football en dehors des centres urbains traditionnels, avec l’émergence de clubs issus de régions industrielles, comme ceux du bassin liégeois ou du pays flamand. Le Standard de Liège et le RSC Anderlecht, qui deviendront plus tard des piliers du football belge, évoluent alors dans un rôle plus secondaire, en phase de structuration. Sur le plan individuel, plusieurs joueurs se distinguent par leur talent et leur influence, notamment Bernard Voorhoof (Lierse SK), meilleur buteur de l’équipe nationale durant plusieurs décennies.

Parallèlement au championnat national, la Belgique s’illustre à l’international : elle remporte la médaille d’or aux Jeux olympiques de 1920 à Anvers, un événement fondateur pour la notoriété du football dans le pays. L’équipe nationale participe également aux premières éditions de la Coupe du monde (1930, 1934 et 1938), bien que sans réel succès sur le plan sportif. Cette dynamique de croissance est brusquement interrompue par la Seconde Guerre mondiale, qui entraîne la suspension de la saison 1939–1940 après seulement quelques journées disputées.

La fédération belge adopte toutefois une position très conservatrice sur plusieurs points. Ainsi, seul le statut d’amateur est de mise jusqu’en 1974 : certains clubs de haut niveau comme l’Union saint-gilloise sont punis pour « faits de professionnalisme » et certains joueurs, comme Raymond Braine, ne sont pas sélectionnés pendant plusieurs saisons en équipe nationale car ils sont considérés comme des professionnels. Après la Seconde Guerre mondiale, un statut "semi-professionnel" est ainsi toléré pour les clubs de la plus haute division. Ce sont les prémices, en quelque sorte, du football professionnel belge tel que reconnu actuellement.

C'est après la Seconde Guerre mondiale que le Royal Sporting Club d'Anderlecht va commencer à empocher des titres, qui vont pour la plupart constituer l'un des palmarès les plus importants du football belge. Il s'agit effectivement du premier club fédéral à avoir non seulement remporté plus d'une vingtaine de titres, mais également plus d'une trentaine.


Championnats de guerre (1940-1945)

Davantage d’informations Palmarès (1900-1952) ...

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en mai 1940 entraîne l'interruption immédiate du championnat de Belgique, après seulement quelques journées disputées lors de la saison 1939–1940. En raison de l'occupation allemande et des restrictions liées au conflit (rationnements, mobilisations, interdictions de déplacements), la fédération suspend temporairement les compétitions officielles. Toutefois, à partir de la saison 1940–1941, des championnats de guerre sont organisés à titre officieux afin de maintenir une activité footballistique et de soutenir le moral de la population. Ces compétitions, bien que structurées, ne sont pas reconnues officiellement dans le palmarès national.

Les clubs continuent de participer dans des conditions précaires, avec des effectifs souvent remaniés en raison de l'absence de nombreux joueurs mobilisés ou réfugiés. Malgré ces difficultés, certaines équipes parviennent à se maintenir au premier plan, notamment le Lierse, l'Antwerp, l'Union Saint-Gilloise et le RSC Anderlecht, ce dernier amorçant alors sa montée en puissance. Les infrastructures subissent parfois des dommages liés aux bombardements, mais de nombreux stades restent en activité, avec un public parfois nombreux malgré la guerre, les rencontres constituant un rare moment de distraction collective.

La Fédération, bien qu'opérant sous contrainte, veille à préserver une certaine régularité dans l’organisation des compétitions régionales et nationales. À la Libération, la saison 1945–1946 marque le retour à un championnat officiel pleinement reconnu. Les compétitions de guerre, bien que non officielles, ont joué un rôle important dans la continuité du football belge et ont permis l’émergence de nouveaux talents qui s’imposeront dans l’après-guerre.

Davantage d’informations Palmarès (1946-1952) ...

Petits devenus grands, puis rentrés dans le rang (1952-1990)

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Albert Cluytens, un des hommes forts de la grande époque de Beveren.

À la naissance des compétitions internationales pour clubs, dans les années 1950, les Belges peuvent difficilement concurrencer les grandes équipes européennes. Mais grâce à des dirigeants intelligents et visionnaires, comme Roger Petit, Constant Vanden Stock ou encore Antoine Van Hove, le football belge de club progresse.

On peut citer par exemple le Lierse SK d'Hubert D'Hollander, qui remporte le championnat en 1959-1960 grâce à une attaque efficace et sachant prendre des risques. La formation arrive à enchaîner sur un deuxième titre consécutif, en passant de plus devant les grands favoris de la compétition que sont le RFC Liège et le RSC Anderlecht cette saison-là. Le suspense reste entier jusqu'à la dernière journée, où les joueurs bleus et jaunes s'imposent 3-0 face à leurs poursuivants Liégeois.

Durant les années 1970 et 1980, le RSC Anderlecht fait partie des meilleurs clubs européens et dispute des demi-finales, des finales et remporte des victoires en Coupe d'Europe (5 sacres entre 1976 et 1988 en Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe, Supercoupe de l'UEFA et Coupe de l'UEFA). Dans le même temps, l’équipe nationale connaît également une période faste (finale de l’Euro 1980 et demi-finale de la Coupe du monde 1986). Il s'agit actuellement de la seule équipe avec le FC Malines à avoir remporté au moins un titre continental, dans ce qui correspond à l'âge d'or des clubs belges en coupes européennes. Certaines équipes perdent la finale, mais le bilan est équilibré dans l'ensemble.

En 1974, l’URBSFA fonde la Ligue professionnelle de football (rebaptisée « Pro League » en 2008).

Les premières années, l'instance joue un rôle décisionnel uniquement secondaire par rapport au tout puissant comité exécutif, mais sous l’impulsion des grands clubs elle voit son autonomie s’agrandir progressivement pour améliorer la qualité globale des rencontres.

Toujours à propos de la ligue professionnelle, un progrès est aussi constaté à travers une grande diversité d'engagements[5].

Parmi les meilleures formations de cette période, on peut aussi citer le KSK Beveren portant le matricule 2300, formation pouvant se réjouir de son coaching payant de la fin des années 70 au début des années 80. Cette audace de l'équipe est récompensée par un titre en 1979 alors que l'équipe est menée par Robert Goethals, et en 1984 au moment où la formation de Flandre orientale est amenée à remporter la compétition sous la houlette d'Urbain Braems.

Ces quelques décennies préservent ainsi une certaine incertitude quant au vainqueur de chaque édition du championnat (9 champions différents entre 1952 et 1990), avant un certain trou d'air où les petites formations peuvent moins se montrer au plus haut niveau (parmi les "petits", seul le Lierse SK sera de nouveau champion sur la période 1990-2020).

Anderlecht poursuit et achève son hégémonie (1990-2018)

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Anderlecht s'invite régulièrement en Coupe d'Europe, à l'image de ce 16e de finale de Coupe UEFA en 2008.

Depuis 2008, la Pro League gère seule les destinées de ce qui est désormais appelé la Jupiler Pro League. Le sponsor a été choisi pour des raisons de « naming », ce qui va avoir des conséquences par la suite sur l'identité du championnat. La compétition se met donc progressivement aux normes de ses sœurs européennes ayant fait le même choix (Barclay's Premier League, Liga BBVA etc). Le niveau progresse sur le sol national donc, mais les multiples titres gagnés entre autres par le RSC Anderlecht ne permettent pas réellement de faire progresser le niveau dans les compétitions de niveau européen.

Depuis cette époque dorée, le niveau de jeu général pratiqué en championnat a fortement régressé. Fin 2010, le championnat belge se situe en 14e position dans le coefficient UEFA. Les nombreux clubs atteignent les phases à élimination directe du tournoi.

Sur la scène européenne, les clubs belges ne jouent plus les premiers rôles. Ainsi, aucun club belge n’a passé la phase de groupes de la ligue des champions entre la saison 2000-2001 et celle 2015-2016 (où le KAA La Gantoise fut éliminé en 8e de finale face à Wolfsbourg), et la dernière place en finale remonte à la saison 1992-1993. Cet état de fait est majoritairement dû aux moyens financiers limités dont disposent les clubs belges par rapport à leurs concurrents européens (notamment des droits TV bien moindres), ainsi qu'à l'arrêt Bosman (voir plus bas).

Petit rayon de soleil dans la grisaille générale, le Standard de Liège atteint les quarts de finale de l'Europa League 2009-2010, imité par le FC Bruges en 2014-15 et suivi par le Racing Genk et le Sporting d'Anderlecht en 2016-2017.

La libéralisation du marché des transferts dans le football européen à la suite de l'arrêt Bosman fait régresser le niveau du football belge, dont les clubs n’ont pas la capacité financière de leurs homologues des pays voisins. Un des premiers effets est le recrutement quasi impossible des joueurs les mieux cotés, les clubs étrangers plus riches n'ayant désormais plus de limite ou presque au recrutement de joueurs non nationaux.

Les meilleurs éléments Belges s'engagent de plus en plus souvent dans des clubs étrangers, ce qui provoque une baisse de niveau de la compétition belge. Dans le même temps, la levée des restrictions sur le nombre de non-nationaux entraîne certains clubs à composer des noyaux avec un grand nombre de footballeurs étrangers, au détriment des jeunes formés au pays, avec comme autre conséquence un exil de ces jeunes footballeurs prometteurs vers l’étranger, principalement en France et aux Pays-Bas.

Sous l’impulsion de la Pro League, une réforme du championnat a été imaginée et mise en œuvre lors la saison 2009-2010, avec pour objectif de relever le niveau de la compétition via un système d'éliminatoires en fin de saison.

Footballgate (2018-2020)

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Samatta est l'un des artisans du titre de Genk, alors que se joue l'affaire du "Footbelgate".
Davantage d’informations Palmarès (2018-2020) ...

En octobre 2018, une affaire judiciaire mélangeant corruption, fraude fiscale et matchs truqués éclate dans le milieu du football professionnel belge. Des dirigeants (Herman Van Holsbeeck, manager du club d'Anderlecht) et des agents influents (Mogi Bayat) sont arrêtés.

Dans la suite de cette affaire, pas moins de deux rencontres de la saison 2017-2018 sont supposées truquées ; à l'issue de l'enquête, seule l'une d'elles est qualifiée ainsi.

Accusé de l'avoir truquée, le club Yellow Red KV Malines, qui revenait en Pro League, est évincé de la Coupe de Belgique 2019-2020 ainsi que de la Ligue Europa, et manque de peu d'être également exclu du championnat[6].

La Pro League, dont le directeur général Pierre François est également malmené dans cette affaire, demande la fondation d'une chambre de compensation, chargée de surveiller les flux financiers entre les différentes parties concernées par les transferts des joueurs[6].

En conclusion, 57 personnes étant impliquées dans l'affaire, de près ou de loin, sont menacées de poursuite en prolongation de cette affaire, ayant pris une ampleur dans l'entièreté du pays[7].

Des Brugeois dominateurs (depuis 2020)

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Face à Lisbonne, les Brugeois sortent par la petite porte. En plus de cela, ils doivent se laisser devancer par leurs rivaux Anversois en 2023.
Davantage d’informations Palmarès (depuis 2020) ...

Après cette période du « Footballgate » le championnat reprend son cours normal, avec les mêmes équipes se disputant les premières places, de manière générale.

Au-delà de ça, une réforme est mise en place de telle sorte à ce que la compétition diminue son nombre d'équipes, la Pro League passant ainsi de 18 à 16 formations lors de la saison 2022-2023, où deux places supplémentaires sont promises à la descente. Il n'y a pas de barrages mis en place durant cette saison.

Dès la saison 2021-2022, l'Union saint-gilloise surprend le pays en revenant au premier rang soit l'année de leur montée après avoir remporté le championnat de deuxième division, ils viennent perturber les gros avec des moyens propres à un promu et terminent vice-champions en 2022.

Mis à part cela, le Club Bruges montre une nouvelle régularité qui lui permet de gagner durant le début de la décennie la majorité des titres s'offrant à eux, soit en 2020, 2021 et 2022.

Lors du dernier match de Play-offs de la saison 2022-2023, alors que l'Union Saint-Gilloise, Genk et l'Antwerp peuvent terminer vainqueur, ce sont finalement les anversois qui terminent champions, grâce à un but à la 94ème minute de jeu de Toby Alderweireld.

Lors de la saison 2023-2024, Le Club de Bruges parvient à terminer premier des play-offs, alors qu'il termine la phase classique du championnat avec 19 points de retard sur le premier, l'Union Saint-Gilloise. La même saison, le Club brugeois était parvenu jusqu'à la demi-finale de la Conférence league. La dernière fois qu'un club belge avait atteint la demi-finale d'une compétition européenne remontait à 1993 où l'Antwerp avait atteint la finale de la coupe d'Europe des vainqueurs de coupe.

Après plusieurs années dans le haut du classement et de bons résultats en coupe d'Europe, l'Union Saint-Gilloise parvient enfin à remporter le championnat Belge lors de la saison 2024-2025, soit 90 ans après leur dernier sacre.

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Dénomination

Lors de sa création, pour la saison 1895-1896, la compétition reçut le nom de « Coupe de championnat ». Le terme fut employé trois saisons, puis devint « Division 1 » dès la saison 1898-1899. Pour la saison 1900-1901, la fédération belge renomma sa plus haute division en « Division d'honneur ».

Les expressions « jouer en honneur » ou « monter en honneur » apparurent dans le verbiage familier des supporters et sympathisants. L'appellation « Division d'honneur » ne changea plus jusqu'au terme de la saison 1951-1952.

À partir de la saison 1952-1953, la plus haute division devient à nouveau la « Division 1 ». À la fin des années 1990, le nom « Jupiler League » fit son apparition, d'après le nom de la marque de bière Jupiler, et devint par la suite « Jupiler Pro League ».

Lors de la saison 2016-2017, le championnat devient la « Division 1A » mais garde le nom de « Jupiler Pro League ».

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Litiges entre les clubs et les niveaux de championnat

La Pro League regroupe l’ensemble des clubs de la Jupiler Pro League. Les clubs relégués en font encore partie pendant deux saisons.

Les droits de retransmission des matches de la Jupiler Pro League à la télévision représentent une manne financière importante pour les clubs bénéficiaires. C’est pour cela que les clubs officiant en division 2 souhaitaient qu’il y ait au moins deux descendants directs chaque année, et autant de clubs montants, à l'époque où le système, mis au point par la Pro League, ne prévoyait qu’un descendant direct (trois saisons jouées à 18 clubs en conséquence de la pandémie de Covid-19). Désormais, le championnat comporte 16 équipes avec deux descentes directes et une place en barrages de relégation[8].

Compétition

Résumé
Contexte

Au cours de la majeure partie de son histoire, le championnat fut disputé sous forme d'une poule unique. Le nombre de participants évolua, mais les trois chiffres les plus fréquents furent 14, 16 et 18 participants.

Lors du passage officiel au professionnalisme, la division 1 effectua la transition avec 20 puis 19 clubs, et enfin 18 depuis la saison 1976-1977. En vue de la saison 2009-2010, l'URBSFA a ramené le nombre de participants à 16 clubs et mis en œuvre un système de rencontres éliminatoires en fin de saison.

La première phase consiste en une phase classique à une seule poule de 16 équipes en matchs aller-retour, soit 30 matches par équipe. À l’issue de ce championnat régulier :

  • les 6 premières équipes sont qualifiées pour les éliminatoires 1 (appelées en anglais play-offs 1) ;
  • les 9 équipes suivantes sont réparties en deux poules, qui forment les éliminatoires 2 (play-offs 2). Elles sont rejointes par les 3 équipes les mieux classées de D1B et n'étant pas directement promues en D1A;
  • depuis la saison 2016-2017, la dernière équipe est automatiquement reléguée en division 1B (2e division).

Champions play-offs

Les 6 premières équipes jouent les champions play-offs (également appelés play-offs 1), classées de 1 à 6 en début du tournoi avec un nombre de points correspondant à la moitié des points engrangés durant la phase classique du championnat, arrondis à l’unité supérieure.

Ce mini-championnat se joue en matchs aller-retour, soit 10 matchs par équipe. Les équipes sont départagées d’après le nombre de points engrangés au terme des champions play-offs (après avoir déduit le demi-point éventuellement accordé lors de l'arrondissement à l'unité supérieure à la fin de la phase classique), puis le nombre de victoires, la différence de buts, le nombre de buts inscrits, le nombre de buts inscrits en déplacement et enfin le nombre de victoires en déplacement. En cas d’ex-æquo, un barrage aller-retour est organisé. C’est le classement des champions play offs qui détermine l'équipe vainqueur du championnat ainsi que la plupart des places pour la coupe d’Europe ; seule la dernière place qualificative pour la Ligue Europa Conférence est accordée au terme d’un barrage avec le vainqueur des europeans play-offs.

European play-offs

Depuis la saison 2023-2024, les clubs classés de la septième à la douzième place disputent les european play-offs (également appelés play-offs 2). Au début de ces play-offs, les points sont divisés par deux (de la même manière que pour les champions play-offs), puis les clubs s'affrontent en aller-retour. Le vainqueur du tournoi joue contre le club classé à la 4e position des champions play-offs (sous réserve d'une victoire en Coupe) pour l’obtention du dernier ticket européen.

Lors de la première saison durant laquelle ce système a été en vigueur, en 2009-2010, la dernière place qualificative a été attribuée à l’équipe du KRC Genk, qui était issue des european play-offs.

Tickets européens depuis la saison 2021-2022

- Champion : directement qualifié pour la phase de groupes de Ligue des champions

- Deuxième : dispute le troisième tour qualificatif de Ligue des champions (en cas de défaite, le club est reversé en Ligue Europa)

- Vainqueur de la Coupe : dispute le quatrième tour qualificatif de la Ligue Europa (en cas de défaite, le club est reversé en Ligue Europa Conférence)

- Troisième : dispute le troisième tour qualificatif de la Ligue Europa Conférence

- Vainqueur du match entre le 4e du play-off 1 et le 1er du play-off 2 : dispute le deuxième tour qualificatif de Ligue Europa Conférence

Si le champion, le deuxième ou le troisième gagne la coupe, le troisième dispute le quatrième tour qualificatif de la Ligue Europa, le quatrième dispute le troisième tour qualificatif de la Ligue Europa Conférence, et le premier des play-offs 2 dispute le deuxième tour qualificatif de la Ligue Europa Conférence. Si le quatrième gagne la coupe, le premier des play-offs 2 dispute le deuxième tour qualificatif de Ligue Europa Conférence (ou inversement).

Relegation play-offs

Les 4 équipes les moins bien classées du championnat s’affrontent en aller-retour, dans un tournoi appelé relegation play-offs (ou play-offs 3). Contrairement aux autres play-offs, il n'y a pas de division des points par 2.

Les deux dernières équipes des relegations play-offs sont reléguées automatiquement en deuxième division. Le gagnant de ces play-offs reste en première division la saison suivante, et l'équipe terminant deuxième joue un match de barrage contre le vainqueur des barrages de Division 2.

Les play-offs 3 sont apparus depuis la saison 2010-2011. Ce système a été ajouté sur la base de l’expérience de la première année de la nouvelle formule du championnat. D’une part il permet à l’équipe la moins bien classée du championnat d’espérer un sauvetage, mais surtout il évite d’interrompre la saison de l’équipe classée avant-dernier, qui autrement n’aurait plus de matches en compétition pendant près de deux mois, alors qu’il lui faut disputer le tour final de division 2 par la suite.

Les play-offs 3 sont supprimés à partir de la saison 2016-2017. Le club classé en dernière position de D1A termine donc son championnat au mois de mars, alors que toutes les autres équipes professionnelles ont encore au minimum 10 rencontres à disputer. Ces play-offs 3 reviennent sous le nom de relegations play-offs lors de la saison 2023-2024.

Réforme pour 2011-2012, contestation puis accords pour 3 ans

Le 10 décembre 2010, une majorité de clubs de la Jupiler Pro League a opté pour un retour à l’ancienne formule, sous forme d’une poule unique à 18 clubs. Ce vote (12 pour et 4 contre) a mis en exergue la divergence de vue entre les grands clubs (G4 : RSC Anderlecht, KRC Genk, FC Bruges et La Gantoise), partisans du maintien du système des trois éliminatoires, et les autres (G11 + le Standard de Liège)[9].

Le 25 février 2011, le comité de la Pro League entérine le nouveau vote à la majorité des deux tiers (11 pour et 5 contre), pour un championnat à 16 avec play-offs pour les trois saisons à venir, avec compensation financière pour le descendant et les clubs ne participant pas aux play-offs 1. Outre le maintien du système, la Ligue a également voté à la majorité des deux tiers le fait que le descendant de Jupiler Pro League en Division 2 sera déterminé sur les résultats des trois saisons précédentes à partir de la saison 2011-2012. Il y aura une pondération pour les clubs n'ayant joué qu'une ou deux saisons en Jupiler Pro League[10]. Mais le 16 mars 2011, le conseil de la concurrence annonce que ce système est illégal et la Jupiler Pro League décide de l'annuler[11].

Nouvelle réforme (depuis 2014-2015)

Dans le courant de la saison 2014-2015, un nouveau projet de réforme est rendu public. L'idée est de réduire le nombre d'équipes professionnelles à 24 (16 en Division 1 + 8 en Division 2). Lors de scrutins distincts, les équipes des deux plus hautes divisions s'étaient montrées favorables et cette réforme a fait l'objet d'une étude et d'une approbation par le Comité exécutif de l'URBSFA.

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Compétitions européennes

Résumé
Contexte

Palmarès continental

Le tableau suivant récapitule le palmarès du football belge dans les principales coupes d'Europe organisées par l'Union des associations européennes de football (UEFA) ; la Coupe Intertoto (organisée par l'UEFA entre 1995 et 2008) n'est pas prise en compte dans ce tableau car ne correspond pas à un titre officiel (le trophée pouvant être décerné à plusieurs équipes à la fois). Les clubs dont le nom est en gras indiquent une victoire dans la compétition, si le nom n'est pas en gras il signifie que l'équipe a subi une défaite en finale.

Davantage d’informations Année, Coupe des clubs champions (1955-1992) Ligue des champions (depuis 1992) ...

Depuis la création des compétitions européennes en 1955, cinq équipes de première division ont disputé quatorze finales continentales pour un total de sept victoires toutes compétitions confondues. L'équipe ayant disputée le plus de finales européennes est le RSC Anderlecht avec six finales.

Classement du championnat

Le tableau ci-dessous récapitule le classement de la Belgique au coefficient UEFA depuis 1960. Ce coefficient par nation est utilisé pour attribuer à chaque pays un nombre de places pour les compétitions européennes (Ligue des champions, Ligue Europa et Ligue Europa Conférence) ainsi que les tours auxquels les clubs peuvent entrer dans la compétition.

Classement du championnat belge au coefficient UEFA par année[12]
1960196119621963196419651966196719681969 1970197119721973197419751976197719781979
141612911109101316 912111181312843
1980198119821983198419851986198719881989 1990199119921993199419951996199719981999
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2020 2021 2022 2023 2024 2025
8 9 13 8 8 8
  • Premier
  • Deuxième
  • Troisième

Le tableau suivant affiche le coefficient actuel du championnat belge.

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Coefficient UEFA des clubs

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Organisation

Résumé
Contexte

Format de la compétition

[[Fichier:Belgium adm location map.svg|600px|{{#if:|{{{alt}}}|Championnat de Belgique de football est dans la page Belgique.]]
Bruges
Localisation géographique des clubs participant à la Division 1A 2025-2026.

Le championnat oppose les seize clubs nationaux pour trente rencontres jouées durant la saison régulière, puis passe à des play-offs durant la saison 2025-2026. Le classement est basé sur le barème suivant: une victoire vaut trois points, un match nul un, la défaite zéro point. Les critères de départage entre plusieurs équipes sont, dans l'ordre d'importance, le plus grand nombre de points, la plus grande différence de buts générale, les confrontations directes entre les équipes concernées (avec application de la règle des buts marqués à l'extérieur), le plus grand nombre de buts marqués et le plus grand nombre de buts marqués pendant une rencontre.

À la fin de la saison, l'équipe terminant en tête du classement est sacrée championne de Belgique, alors que les deux dernières sont reléguées en deuxième division et que l'antépénultième affronte le vainqueur des barrages de Challenger Pro League en rencontre aller-retour. Un club sportivement relégué peut être repêché si une ou plusieurs équipes ayant fini dans les quinze premières places sont rétrogradées administrativement ou si l’un des promus se voit refuser la promotion en Pro League.

Les quatre premières places du championnat sont qualificatives pour les compétitions européennes que sont la Ligue des champions et la Ligue Europa. Une des places places est aussi attribuée au vainqueur de la coupe de Belgique.

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Palmarès

Résumé
Contexte

Dans les tableaux ci-dessous, les termes « doublé », « triplé », « quadruplé » renseignent deux, trois ou quatre titres remportés consécutivement.

Dans le cas d'un triplé, il n'est pas comptabilisé deux doublés (1-2 puis 2-3). La même remarque vaut pour les triplés vis-à-vis des quadruplés.

Coupe de Championnat

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Division 1

Davantage d’informations Ordre, Saison ...

Division d'Honneur

Davantage d’informations Ordre, Saison ...

Division 1

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Division 1A

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Statistiques

Résumé
Contexte

Bilan par ville

La notion de ville est à prendre après la fusion des communes.

Bilan par club

Une étoile pour 10 titres

Triplés

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Doublés

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Nombre de participations aux play-offs 1 par club

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Records

Personnalités

Meilleurs buteurs

Erwin Vandenbergh est le seul joueur à avoir remporté le titre de meilleur buteur 4 fois de suite, entre 1979-1980 et 1982-1983 (les trois premières fois au Lierse SK et la dernière au RSC Anderlecht). Il est également le joueur à avoir remporté le plus de titres de meilleur buteur de première division belge dans sa carrière (6 fois avec 3 clubs différents : trois fois avec le Lierse SK, deux fois avec le RSC Anderlecht et une fois avec La Gantoise). Victor Wegria et Josip Weber ont remporté le titre 3 fois de suite (respectivement entre 1958-59 et 1960-61 au RFC Liège et entre 1991-92 et 1993-94 au Cercle de Bruges). Wegria a finalement terminé meilleur buteur une 4e fois en 1962-1963, toujours avec le RFC Liégeois, faisant de lui le deuxième joueur avec le plus de titres de meilleur buteur de l'histoire des meilleurs buteurs belges de première division.

C'est Albert De Cleyn qui est le recordman du plus grand nombre de buts marqués dans l'histoire de la Première Division belge depuis 1895 avec la bagatelle de 377 buts inscrits, bien qu'il n'ait remporté qu'une seule fois le titre de meilleur buteur.

Parmi les autres joueurs dans le top dix du classement des meilleurs buteurs de l'histoire de la première division belge figurent Joseph Mermans (3 fois meilleur buteur, 339 buts au total en 382 matchs avec le RSC Anderlecht), Bernard Voorhoof, Rik Coppens (3 fois meilleur buteur), Erwin Vandenbergh et Paul Van Himst.

Le premier joueur étranger à remporter le titre était le Néerlandais Jan Mulder en 1966-1967 avec le RSC Anderlecht. Depuis, 43 joueurs étrangers ont terminé meilleur buteur. Seuls quatre joueurs étrangers ont remporté le trophée plus d'une fois : Josip Weber (deux fois en tant que Croate et une fois en tant que Belge), l'autrichien Alfred Riedl, le français Jérémy Perbet et plus récemment le tunisien Hamdi Harbaoui à trois reprises.

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Plus grand nombre de matchs joués

La liste ci-dessous présente les footballeurs ayant disputé le plus grand nombre de matchs en première division belge. Elle regroupe uniquement les joueurs ayant atteint ou dépassé la barre des 500 rencontres dans l’élite du football belge[15].

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Hall of fame

Depuis 2024[16], la Pro League a décidé de créer un Hall of Fame afin de rendre hommage aux figures emblématiques ayant marqué l'histoire du championnat.

Les candidats au Hall of Fame sont sélectionnés sur la base de leurs performances, de leur longévité et de leur impact dans le championnat. Un jury composé de journalistes sportifs, d’anciens joueurs, d’experts et de représentants de la Pro League établissent une liste de nominés. Pour la première édition, le public a été invité à voter afin de participer au processus de sélection, ce qui a permis d'élire 11 personnalités[17].

Ensuite, 5 icônes du football belge seront nommées chaque saison par le panel et la Pro League, et deux autres seront ajoutées au Hall of Fame après le vote des fans. Elles seront intronisées chaque année lors d’une cérémonie officielle organisée par la Pro League. À cette occasion, leur carrière est mise en lumière et leur contribution au développement du football belge est reconnue publiquement.

En 2025, les personnalités suivantes composent le Hall of fame :

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Jean-Marie Pfaff nommé en 2024

Participations

Depuis sa création en 1895, la première division belge a accueilli 77 clubs différents[18].

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Logos

Trophée

Lors de la saison 2015-2016, pour fêter les 25 ans de partenariat avec Jupiler, un nouveau trophée est décerné en remplacement de la traditionnelle coupe avec les deux grandes oreilles. C'est une sculpture d'un taureau en bronze, avec un grand demi ballon de football stylisé sur le dos[19].

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Références

Liens externes

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