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Championnat de France de rugby à XV 1921-1922
26e édition du championnat de France de rugby à XV De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La 26e édition du championnat de France de rugby à XV de première série de la FFR 1921-1922 est remporté par le Stade toulousain face à l'Aviron bayonnais.
Il s'agit du second bouclier de Brennus des rouges et noirs dix ans après celui de 1912.
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Contexte
En Europe
Le pays de Galles remporte le Tournoi des cinq nations ; la France est dernière, cuillère de bois.
En France
Le Championnat de France de 2e série est gagné par l'AS Soustons vainquant le SO Avignon à Dax (8-3)[1].
Le Championnat de France de 3° série est attribué au Toulouse OEC en vainquant l'US Perpignan (3-0) à Toulouse après prolongations.
Le Championnat de France de 4° série est décerné à La Pédale vellavienne contre le GS figeacois au Puy-en-Velay (6-0)[1].
Le Championnat de France de 5e série est remporté par le France sport de Toulouse contre le RC de Pézillat-la-Rivière à Perpignan (5-3)[2].
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Les Participants
Résumé
Contexte
C'est 64 clubs qui concourent pour le Championnat de France cette année. Les qualifications dépendent du classement des championnats régionaux ; cependant, leur nombres de qualifiés par comités est inégale.
La Côte Basque voit 6 de ses clubs qualifiés ; la Côte d'Argent, le Languedoc, Paris, le Périgord-Agenais et les Pyrénées envoie 5 écuries et les autres varient entre 3, 2 et certains seulement leur champions.
Grâce à cette extension des qualifiés, le Valence sportif, l'AS Strasbourg, le FC Lourdes, le VS nantais, l'Évreux AC, le Stade aurillacois, le SC Angoulême, le Bordeaux EC, l'US de la Teste, l'US troyenne, le Lézignan FC, l'AS Carcassonne, le FC Saint-Claude, l'Amicale des Charpennes, l'Olympique lillois, le CA sports généraux, le Boucau Stade, Cadets de Gascogne, Saint-Girons SG et l'US Montauban participent pour la première fois dans le Championnat.
Le RC Narbonne retrouve le Championnat de France depuis sa dernière participation lors de la saison 1911-1912, idem pour le SAU Limoges lors de la saison 1913-1914 quand il se nommait alors le SA Limoges.
Voici les équipes engagé pour l'exercice 1921-1922 :
(On note qu'ils sont classés par comités et en fonction de leur position de classement dans leur championnat régional).
Ch : Champion régional.
T : Tenant du titre de Champion de France 1921.
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Éliminatoires
Résumé
Contexte
Premier tour
Le championnat de France débute le 25 décembre 1921 par un premier tour éliminatoire.
Deux rencontres sont disputées le week-end suivant de par des résultats nuls. Trois matchs ont été donné vainqueur par forfait.
Second tour
Les vainqueurs sont qualifiés pour les poules de trois. Les vaincus disputent un tour de repêchage.
Repêchages
Les vainqueurs sont qualifiés pour les poules de trois. A noter que Belfort a déclaré forfait pour son match de repêche[3].
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Poules de 3
Résumé
Contexte
Les trente clubs qualifiés sont répartis en dix poules de trois qui se joueront en match secs. Les dix vainqueurs seront qualifiés pour les poules de 5. Cette phase se déroulent du 22 janvier au 5 février 1922.
Poule A
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule B
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule C
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule D
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule E
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule F
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Grenoble vainqueur par forfait, Narbonne, mécontent de l'arbitre désigné, ayant refusé de jouer.
Poule G
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule H
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule I
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule J
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Il y a une égalité de points dans le classement de la poule J. Béziers et Tarbes sont à 5 points et un match de départage a lieu pour savoir le qualifié pour la phase suivante[4] :
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Poules de 5
Résumé
Contexte
Du 19 février au 3 avril 1922 se déroule la phase des poules de cinq, les premiers des deux poules sont qualifiés pour la finale du Championnat.
Poule A
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
Poule B
Victoire : 3 pts. / Nul : 2 pts. / Défaite : 1 pt.
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Finale
Résumé
Contexte
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La finale de 1922 voit une audience de 20 000 personnes afin d'assister au match ultime du Championnat entre Toulouse et Bayonne[5]. Outre cet engouement général, le soleil est timide et lors du coup d'envoi, la pluie se joint à la partie. Le jeu au pied est essentiel pour faire avancer en profondeur le jeu et les deux équipes attaquent l'une après l'autre[6].
Après une mêlée à 10 mètres de la ligne d'en but, Struxiano attaque sur le côté fermé et passe la balle à Jauréguy qui perce la défense mais la redonne à Galau qui aplatit l'essai qui sera manqué pour la transformation. Tout de suite, les bayonnais répondent au coup d'envoi et sont en passe d'inscrire un essai sauvé par la défense de Chilo à 2 mètres de la ligne. Il dégage le ballon hors de son camp. L'avantage est pour Bayonne qui essaye de faire craquer les toulousains en vain. Beaucoup de fautes de placement permettent à l'Aviron de menacer les lignes des rouges et noirs dans cette première période.
Lors du deuxième acte, la pluie s'est arrêtée pendant que les rugbymen reprennent le jeu. Comme la fin de la première mi-temps, les bleus et blancs reprennent l'offensive et tentent de remonter le score. Néanmoins, suite à une faute dans les 25 bayonnais, une pénalité est tenté par le capitaine toulousain qui augmente de trois points le compteur. Pourtant courageux face à une défense valeureuse, Bayonne chute et ne parvient pas à renverser le cour de cette finale, le titre est pour Toulouse[7].
| Finale 15h |
Stade toulousain | 6 - 0 (3 - 0) |
Aviron bayonnais | Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 20 000 spectateurs Arbitre : Gilbert Brutus |
| Essai(s) : (1) Henri Gallau Pénalité(s) : (1) Philippe Struxiano |
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Détails des équipes
| Stade toulousain
Joueurs
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Aviron bayonnais
Joueurs
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Autour de la Finale
Le « Struc' », après sa finale perdue l'an passée, est champion de France avec le Stade toulousain pour la seconde fois ! En effet, le capitaine toulousain 1922 était sur la feuille de match lors de la finale de 1912.
André Maury, est né le 31 mai 1898[5], a joué en équipe Possible-Probable et a disputé la finale perdue de la Coupe de l'Espérance en 1917[8].
Le ballon de la finale est sponsorisé par « Empire rugby bussey » selon L'Auto[9].
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Notes et références
Liens externes
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