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Association sportive de Béziers Hérault

club de rugby à XV en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Association sportive de Béziers Hérault
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L'Association sportive de Béziers Hérault (ou AS Béziers, ASB, ASBH) est un club français de rugby à XV basé à Béziers (Hérault) qui évolue en Pro D2.

Faits en bref Nom complet, Surnoms ...

Club emblématique du rugby à XV français, il a un palmarès national des plus importants avec onze titres en Championnat de France, quatre Challenge Yves du Manoir et une Coupe de France.

L'AS Béziers remporte le premier trophée européen de l'histoire à Bucarest avec la Coupe d'Europe des clubs champions FIRA, le contre le Grivita Rosie Bucarest (ro), sur le score de 11 à 3.

L'équipe féminine du club évolue en Fédérale 1.

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Historique

Résumé
Contexte

En Languedoc, et plus précisément en Hérault, le rugby fait d'abord son apparition à Montpellier, en 1885[1], comme dans toutes les grandes villes étudiantes[2]. À Béziers, c'est la barrette, une variante du rugby, qui fait d'abord son apparition en 1897 ou au début du XXe siècle, selon les sources, au niveau scolaire, notamment au lycée Henri-IV[2],[3], où un certain Jules Cadenat découvre cette pratique[4],[3]. Les jeunes adolescents se retrouvent pour jouer près des arènes où à Gasquinoy, deux terrains sans installations sportives[2].

Les premiers clubs biterrois de rugby à XV sont créés : le Sporting Club biterrois, l'Étoile sportive biterroise et le Midi Athletic Club[5]. Puis, en 1911, Louis Viennet, riche propriétaire viticulteur biterrois, en compagnie de Jules Cadenat, organise une rencontre avec Antoine Cadelard, l'un des initiateurs du projet, et d'anciens élèves du lycée Henri-IV tels que Maurice Rozé, Jean Malbec et Filhol de Marseillan où il propose la fusion du Sporting Club biterrois et du Midi Athletic Club afin d'obtenir un meilleur club. En , l'Association sportive biterroise est fondée et Louis Viennet en est le président-fondateur[6],[2],[3]. Le club élit domicile au Café de France sur les allées Paul-Riquet[7],[6]. Selon une photographie de 1911, les premiers joueurs sont Massat, Pierre Jean, Kermeneur, Godail, Négui, Laffont, Champromy, Girou, Bénézech, Donat, Schulmeister (capitaine), Raynaud, Monis, H.Baux, Bloch, Arthur Teysseyre et G. Robert réunis autour de Louis Viennet[8]. Le , l'AS Béziers est officiellement déclarée et Louis Viennet en est le premier président[9].

Dès la saison 1912-1913, le club entre en compétitions et fait imprimer un calendrier. L'AS Béziers est alors un club omnisports mais le football-rugby[note 2] est déjà le sport le plus suivi devant l'athlétisme et la boxe, pourtant deux sports très populaires à cette période[7],[6]. L'AS Béziers joue son tout premier match contre le 19e régiment de dragons de Carcassonne sur le terrain du Capiscol, proche de la ligne de chemin de fer. Les Biterrois s'imposent 27 à 12. La semaine suivante, ils sont battus 28 à 3 par un autre club biterrois, le Stade olympien. Puis, le , les Héraultais disputent leur premier match en Championnat du Languedoc au stade de Maraussan (futur stade Cassayet) de Narbonne mais s'inclinent 3 à 0. Une semaine plus tard, ils reçoivent l'AS Perpignan au terrain du Capiscol et s'imposent 40 à 30[6].

Disparue au commencement de la Première Guerre mondiale, en 1914, l'AS Béziers renaît à la suite d'une nouvelle fusion de deux équipes créées par des adolescents au début du conflit mondial : celles de la Jeunesse sportive et du Midi sportif en 1916[3],[7].

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Mars 1919, victoire de l'AS biterroise face au Stade toulousain, en quart de finale de la Coupe de l'Espérance (3-0).

Dès 1918, l'AS Béziers commence à avoir une bonne équipe avec de nouvelles arrivées ou la progression de certains de ses joueurs. Cette année-là, l'international français Jean Sébédio, Gilbert Coscolla et Alphonse Dedieu font partie de l'effectif. Le Championnat de France de rugby à XV n'étant pas encore rétabli du fait de la Première Guerre mondiale, le club biterrois joue en Championnat du Languedoc et remporte la compétition, le premier titre de l'histoire de l'équipe[10]. Durant cette saison, les Biterrois sont également engagés en Coupe de l'Avenir mais sont éliminés dès le deuxième tour par le Stade toulousain à Sauclières sur le score de 0 à 3[11]. Cette même année, Louis Viennet cède la présidence de l'AS Béziers à Henri Bru[12].

De plus, la guerre ayant perturbé la société française, l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), l'organisme régissant tous les sports, avait décidé d'organiser la Coupe de l'Espérance pour remplacer le Championnat de France. Durant la saison 1918-1919, l'AS Béziers joue donc la Coupe de l'Espérance mais s'incline 25 à 5 contre le Stadoceste tarbais en demi-finale[13], la première de son histoire[10].

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L'AS Biterroise en décembre 1920.

À partir de la saison 1919-1920, le Championnat de France est rétabli. En cette saison, François Clauzel et l'international français Édouard Coulon font leur arrivée au club biterrois. En 1920, le 502e régiment de chars de combat arrive à Béziers, de nombreux militaires jouent alors dans les rangs de l'AS Béziers[10],[14]. De plus, avec le retour au club de Jules Cadenat, plusieurs joueurs signent à l'AS Béziers comme : Adolphe Bousquet, Blanco (talonneur), Cathala, Donat, Jean Domercq (officier aux chars et international sous les couleurs de l'Aviron bayonnais), Rojier, Cauquil[15]. En Championnat du Languedoc, le club affronte l'US Perpignan, le RC Narbonne, l'AS Carcassonne, le FC Lézignan et les Arlequins de Perpignan[10].

En 1921, le club accueille de nouveaux joueurs tels que Dejean, Pomarède (demi de mêlée), Cougnenc, Grasso, Dandine, André, Jean Roca, Lebel, Girardot, Lucien Serin, Camps, Parnaud, Bonafé (pilier), Guttierez, Paradis, Noziès, Esparbès, Robert[15]. Durant la saison 1922-1923, l'international français Louis Lepatey fait partie de l'effectif, dont il est le plus lourd joueur avec 85 kg, tout comme Louis Maurel (demi d'ouverture)[15].

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Demi-finale du championnat perdue face au Stade toulousain, en avril 1924, à Carcassonne derrière les vignobles (fond à G., le château).

La saison suivante, le club dispute sa première demi-finale de Championnat de France en 1924[16].

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L'AS Biterroise en juin 1927.

Lors de la saison 1928-1929, l'AS Béziers à nouveau demi-finaliste du Championnat de France[17],[14].

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L'international Lucien Serin, demi-finaliste du championnat en 1929.

Lors du mandat d'Émile Claparède à la présidence, le club passe un temps dans le camp treiziste de à [18],[19].

De 1945 à 1949, Louis Viennet effectue son second mandat de président du club[20].

Après avoir connu une éclosion au début des années 1960, concomitante avec l'arrivée de l'entraîneur Raymond Barthès dès 1955[21],[22], le club dispute quatre finales en cinq ans. Il remporte ses trois premiers titres majeurs dont un en Championnat de France en 1961[23], un en Coupe d'Europe des clubs champions FIRA en 1962 et un autre en Challenge Yves du Manoir en 1964[24],[25],[26].

Par la suite, le Grand Béziers devint le terme consacré pour désigner les diverses équipes de l'ère de domination couvrant les années 1971 à 1984[27].

Le , sept Biterrois font partie de l'équipe de France qui affronte l'Irlande à Colombes (les avants Armand Vaquerin, Alain Estève, Olivier Saïsset, Jean-Louis Martin, Yvan Buonomo, le demi de mêlée Richard Astre et l'ailier Jack Cantoni). Le record du FC Lourdes de 1958 est égalé, mais l'Irlande s'impose. En mai-, les sept Biterrois sont retenus pour la tournée australienne. Six le seront en 1974 pour la tournée en Argentine. Le , l'ASB a l'honneur de disputer le premier match de rugby de l'histoire du nouveau parc des Princes. Double championne de France en titre, elle bat les Gallois de Neath RFC 29 à 17.

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Richard Astre, meneur de jeu de l'ASB durant les années 1970.

En 1977, le club compte douze joueurs internationaux en activité. Trois Grand Chelems de club sont à mettre à l'actif de l'AS Béziers : durant les saisons 1971-1972, 1974-1975, et 1976-1977, victoires dans les quatre épreuves proposées : Bouclier d'automne - Challenge Jules Cadenat - Challenge Yves du Manoir - Championnat de France, ainsi que la plus grande victoire du club en championnat : 100 à 0, face au Stade montchaninois en 1979[28].

Au total, le club fournit une cinquantaine d'internationaux français durant son histoire jusqu'en 2005.

L'ère professionnelle ou le temps des relégations

À l'issue de la saison 1993-1994, l'AS Béziers est reléguée en division inférieure, il remonte en 1996 puis redescend en 1999.

En 2000, l'ASB est champion de France d'Élite 2 et remonte en Élite 1.

De 2001 à 2004, le club biterrois joue en Top 16 (première division), avec notamment une participation à la Coupe d'Europe en 2002-2003.

La saison 2004-2005 se solde par une descente en Pro D2 (deuxième division).

Lors de la première saison en Pro D2 puis la saison suivante, l'ASBH termine à la cinquième place, synonyme de demi-finale à l'extérieur avec deux défaites contre le SC Albi, puis l'US Dax la saison suivante.

La saison 2007-2008 se termine en queue de poisson, l'ASBH laissant échapper la cinquième place lors du sprint final. Il s'ensuit un mercato estival très agité à la suite des déclarations de l'actionnaire Louis Nicollin, annonçant son intention de quitter le club. Les joueurs cadres quittent la maison, et la saison suivante est très mal préparée. Elle s'avère d'ailleurs fatale, Béziers terminant à la dernière place du championnat.

Le club est relégué en Fédérale 1 (troisième division), son plus bas niveau jamais atteint, en 2009. Après un premier échec en quart de finale face à l'US bressane lors de la saison 2009-2010. L'AS Béziers du capitaine François Ramoneda remonte en Pro D2 à l'issue de la saison 2010-2011 en arrivant à bout de l'US Tyrosse, au bénéfice du nombre d'essais sur l'ensemble des matchs aller-retour en demi finale, et s'adjuge le titre de champion de France en battant le CA Périgueux sur le score de 13 à 6 sur la pelouse de Sapiac, en cette saison de Centenaire. Ainsi, après le titre obtenu en 2000, en Élite 2, il s'agit du treizième titre de champion de France de l'AS Béziers en cent ans d'histoire.

En proie à des difficultés financières, la vie du club est une longue chronique faite de luttes d'influence et de rumeurs de ventes et de rachats. En 2020, le sponsor Louis-Pierre Angelotti quitte le club en assurant avoir reçu des menaces de mort. Il laisse le champ libre au projet porté Christophe Dominici[29], clinquant mais laissant le maire dubitatif[30]. Finalement, c'est la mairie qui prend le contrôle du club, dans l'attente d'un repreneur sérieux[31].

En , le club est racheté par le fonds d'investissement irlandais Strangford Capital qui acquiert 75 % des parts que possède la mairie de la ville. Andrew Mehrtens et Bobby Skinstad deviennent co-présidents du club[32].

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Identité visuelle

Couleurs et maillots

Les couleurs du club sont le bleu et le rouge[33],[3].

En 2019, le club décide d'effectuer une opération de nommage sur son logo. Il conserve son nom mais permet à une entreprise d'apposer son logo sur celui du club. Ainsi, le groupe Angelotti verse au total un million d'euros sur six ans à l'ASBH en contrepartie de ce rapprochement de marque[34]. Après le départ de Louis-Pierre Angelotti de l'équipe dirigeante du club lors de l'intersaison 2020, se désengageant également en tant que partenaire[29], le logo précédent est réadopté.

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Palmarès

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Détail du palmarès

Davantage d’informations Compétitions nationales, Compétitions internationales ...

Finales

On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.

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Statistiques

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Historique des saisons

Distinctions

  • Challenge du club complet : 1971, 1973, 1977, 1979 et 1983 (équipe première alors championne de France et doublé de l'équipe cadet (Championnat + Gaudermen)).
  • Trophée rugby Panache Pernod : six fois consécutivement, de 1971 à 1976 (meilleur jeu développé et meilleur marqueur d'essais du Championnat de France).

Records

L'AS Béziers détient le record d'invincibilité à domicile avec onze ans et neuf mois (du avec une défaite 8 à 9 contre le CA Brive au avec une défaite 10 à 19 contre La Voulte sportif où le club reste invaincu sur ses terres en championnat[36], soit 95 victoires d'affilée[37].

Béziers détient également le record d'invincibilité toutes compétitions confondues avec deux ans, quatre mois et dix-sept jours (entre le et le ), ainsi que le record du nombre de saisons invaincues en Championnat de France où le club termine cinq saisons sans défaites en 1960-1961, 1970-1971, 1971-1972, 1974-1975 et 1977-1978[38].

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Personnalités du club

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Joueurs

Effectif 2025-2026

Liste des joueurs de l'AS Béziers Hérault pour la saison 2025-2026[39].

Davantage d’informations Nom, Date de naissance ...

Internationaux français

Plusieurs joueurs de l'AS Béziers ont porté le maillot de l'équipe de France alors qu'ils évoluent sous les couleurs du club (ils sont 21 à avoir connu cette honneur à la fin d'année 1971[40]). En italique, les joueurs qui ont connu leur première cape en jouant au club[note 6].

Cette liste exclut de fait les internationaux ayant porté le maillot national avant ou après leur carrière à l'AS Béziers ; de manière non exhaustive, Jules Cadenat[40], Jean Domercq, Georges Constant, Louis Lepatey[40], François Raymond[40], René Bousquet[40], Édouard Coulon[40], Jules Hauc[40], Albert Ambert[40], Jacques Serin[note 7],[40], Claude Vidal[note 8],[40], Pierre-Édouard Detrez, Marc Andrieu, Arnaud Costes, Alain Hyardet, Frédéric Torossian, Jean-Marc Aué, Guillaume Delmotte, Sébastien Bonetti, Jean-Philippe Grandclaude, Julien Laharrague, Nicolas Durand, Jean-Baptiste Peyras-Loustalet, Jérôme Porical, Brice Mach, Lionel Beauxis, Félix Lambey, Reda Wardi.

Autres joueurs emblématiques

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Joueur de l'AS Béziers Hérault.

La liste suivante est composée de joueurs de l'AS Béziers ayant remporté des titres, joué plus de cinq saisons ou ayant battu des records sous les couleurs du club.

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Raffaele Costa Storti détenteur du record d'essais en une saison en Pro D2 avec 21 réalisations[41].

Entraîneurs

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Entraîneur de l'AS Béziers Hérault.

Les différentes sources ne font pas état d'un entraîneur lors des premières saisons de l'AS Béziers puis les informations sont ensuite parcellaires jusqu'en 1955. Le premier entraîneur identifié est le manager Vidal Lors de la saison 1929-1930[42]. Ensuite, en 1933, le demi de mêlée international français de l'ASB, Lucien Serin, arrête de jouer et s'occupe de l'équipe[43].

Par la suite, Alphonse Dedieu, ancien demi de mêlée de l'ASB puis entraîneur des juniors, est l'entraîneur du club au moins lors de la saison 1940-1941[44],[45]. Durant les années 1940[43], et plus précisément lors de l'exercice 1949-1950, Lucien Serin est à nouveau l'entraîneur[46].

L'entraîneur de l'US Romans Péage, Raymond Barthès, fait son arrivée au club à partir de la saison 1955-1956[21]. En 1965, il quitte le club après avoir remporté le Championnat de France (1961), la Coupe d'Europe des clubs champions FIRA (1962) ainsi que le Challenge Yves du Manoir (1964), les premiers titres majeurs de l'histoire du club. Il est remplacé par le demi de mêlée international Pierre Danos à ce poste[47].

L'ancien pilier international de l'ASB, Raoul Barrière, prend la succession de Danos dès la saison 1968-1969, juste après un titre de champion de France Reichel glané avec les juniors du club[48]. Barrière fait passer le club dans une nouvelle dimension, ils sont six fois champions de France et triple vainqueur du Challenge Yves du Manoir[49]. Le , après des différends avec le joueur Alain Estève, Raoul Barrière annonce son départ du club après le début de saison[50].

Pendant la saison 1978-1979, les joueurs ne désirent pas une personne de l'extérieur pour les entraînements[51]. Dans un premier temps, le pilier Jean-Louis Martin se voit alors confier la direction des entraînements mais, pris par ses occupations professionnelles, il n'assure pas longtemps cette fonction. Par la suite, Olivier Saïsset, contraint de mettre un terme à sa carrière en raison d'une blessure à l'œil, est sollicité par Henri Cabrol et Alain Estève pour assurer l'entraînement, ce qu'il accepte[52]. La saison suivante, Saïsset est confirmé dans son rôle et est accompagné de l'ancien joueur Jean Sarda[53].

À partir de la saison 1980-1981, Claude Saurel, ancien joueur puis entraîneur de la nationale B de l'AS Béziers, prend la tête de l'équipe[54]. Il mène le club à deux titres de champion, en 1981 et 1983, puis laisse la main à Roger Bousquet, qui s'occupe des arrières, et Francis Mas pour les avants dès 1983[55]. Le duo d'entraîneur décroche le titre de champion de France dès la première saison, le onzième du club[56], puis une Coupe de France en 1986[57].

À l'intersaison 1987, Olivier Saïsset fait son retour en tant qu'entraîneur et est accompagné de Daniel Cosentino pour les arrières[58]. Après seulement une saison, l'encadrement technique est changé, les anciens joueurs Alain Paco et Jean Sarda sont nommés comme entraîneurs[59]. Ils sont ensuite remplacés à partir de la saison 1990-1991 par le duo Christian Pesteil-Jean Sarda[60]. Le , ils décident de se retirer et le nouveau président, Gilbert Lautier, nomme André Buonomo et Patrick Fort entraîneurs[61].

Après une descente en groupe A2 à partir de la saison 1994-1995, l'ancien capitaine de l'équipe Richard Astre fait son retour au club dans le rôle d'entraîneur avec Michel Planès comme manager général[62]. Patrick Fort est également présent dans l'encadrement lors de l'exercice 1997-1998[63]. Cette saison-là, Richard Astre annonce son intention de se retirer en mais le comité directeur, ne voulant pas le voir partir, lui propose le poste de directeur sportif. Patrick Fort devient alors l'entraîneur principal et il est assisté de Diego Minarro, tandis que Michel Planès garde ses fonctions de manager[64].

En 1998-1999, Alain Paco fait son retour en tant que manager général, ses adjoints sont Diego Minarro, Christian Farenq en charge des arrières, Philippe Collomb pour la préparation physique et Patrice Villain en tant que préparateur mental[65]. La saison suivante, le club étant désormais en Élite 2 (deuxième division), Alain Paco continue dans ses fonctions d'entraîneurs et est rejoint par Alain Hyardet[66]. Le duo termine champion et permet la remontée en première division[67]. À l'intersaison 2000, Paco quitte ses fonctions mais Hyardet reste et est accompagné des adjoints Philippe Gallart et Jean-François Gourragne, de l'Australien Peter Mulholand (en) pour la défense et du préparateur physique Alexis Déjardin[68].

En désaccord avec la direction du club, Alain Hyardet s'en va à l'issue de la saison 2001-2002. Éric Piazza est nommé nouvel entraîneur principal tandis qu'Arnaud Vercruysse est l'entraîneur adjoint chargé des arrières[69]. En fin d'année 2002, Piazza annonce se retirer, Vercruysse est alors promu entraîneur principal et Henri Mioch devient directeur sportif[70].

Pour la saison 2003-2004, Jean-Pierre Élissalde fait son arrivée à la tête de l'encadrement technique[71]. La saison suivante, Mark Backewell (en) est l'adjoint d'Élissalde[72]. Cependant, Jean-Pierre Élissalde est démis de ses fonctions en cours de saison, Backewell étant alors promu entraîneur principal avec Michel Palmié comme directeur sportif et Laurent Cutillas pour les arrières. Le club termine relégué en Pro D2[73].

L'ancien joueur puis entraîneur du club, Olivier Saïsset, fait alors son retour lors de l'intersaison 2005. Laurent Cutillas reste en poste, tout comme Michel Palmié et le préparateur physique François Testard fait son arrivée[74]. En 2007-2008, Laurent Cutillas quitte l'encadrement et Richard Castel l'intègre[75].

Durant l'intersaison 2008, Olivier Saïsset exprime son désir de quitter le club. Richard Castel est alors promu entraîneur principal avec Philippe Escalle comme adjoint[76]. Après un mauvais début de saison, Jean-François Gourragne prend la fonction d'entraîneur général dès le mois d'octobre et en novembre Laurent Balue intègre également l'encadrement technique[77]. Courant décembre, Castel et Escalle sont mis à l'écart et Diego Minarro intègre le staff pour travailler en duo avec Gourragne. Fin décembre, Jean-François Beltran intègre lui aussi l'encadrement. Le , le duo Beltran-Minarro est confirmé pour la saison prochaine, le club étant rétrogradé en Fédérale 1 (troisième division)[78].

Après une seconde saison en Fédérale 1 pour la saison 2010-2011, Jean Anturville est nommé entraîneur[79]. Il est accompagné de Christophe Collet et le club valide sa remontée en deuxième division à l'issue de la saison[80].

Davantage d’informations Saisons, Entraîneur(s) ...

Présidents

Davantage d’informations Saison, Président(s) ...

Le fondateur de l'AS Béziers, Louis Viennet, est président du club de 1911 à 1918[2],[7],[82],[83]. Son successeur est Henri Bru de 1918 à 1925[7],[83]. En 1926, Jean Guy prend la suite jusqu'en 1943[12],[84],[85]. De 1943 à 1945, Émile Claparède dirige le club[86],[87]. Louis Viennet fait son retour à la tête du club de 1945 à 1949[20],[46]. Le docteur Louis Valette prend la suite de Viennet en 1949 pendant un an avant de céder sa place à François Clauzel[20],[88],[89].

Le docteur Joseph Fabregat est le président de 1951 à 1959[90], tandis que Jean Guy est devenu président omnisports de l'association[91]. L'assureur Henri Lautrec est ensuite nommé à la tête du club jusqu'en 1969[92],[93]. Georges Mas, entrepreneur biterrois spécialisé dans le bâtiment et déjà impliqué au sein du club sous la présidence de Lautrec, prend alors les rênes de l'AS Béziers[88],[94]. Confronté à des problème dans son entreprise, il laisse sa place à la présidence en 1974 et est remplacé officiellement par son frère Lucien Mas, cependant Ernest Caruso occupe ce poste puisque Lucien Mas est trop occupé par son poste de président-directeur général (PDG) d'une société de promotion immobilière à Toulouse et désire rester dans l'ombre[81].

Après une saison dans l'ombre de Lucien Mas, Ernest Caruso, PDG d'une société de travaux publics à Agde, est officiellement le nouveau président de l'ASB à partir de 1975 et ce jusqu'en 1977[95],[96]. Durant sa présidence, il instaure un temps de présidence qui n'excède pas trois ans[97]. En 1978, le PDG de la Méridionale des bois et matériaux Alain Loubet, fils de Paul Loubet créateur de l'Aviron biterrois XIII en 1947 en raison du refus de Louis Viennet à son entrée au sein du comité directeur de l'ASB, prend la présidence du club biterrois[98]. À partir de la saison 1980-1981, le docteur Céleste Bringer, ancien pilier du Racing CF, le remplace[99],[54]. Pour la saison 1983-1984, un nouveau président est proposé par Alain Loubet : son ancien coéquipier en junior Reichel Gaston Rouquette, celui-ci est alors nommé[100]. Il officie jusqu'en 1986 puis passe la main à la co-présidence des deux anciens présidents Ernest Caruso et Alain Loubet pour la saison 1986-1987[101]. À l'issue de la saison, l'ancien joueur Jean-Louis Martin présente sa candidature mais les dirigeants biterrois, composés d'Ernest Caruso, Alain Loubet, Gaston Rouquette, Céleste Bringer et Joseph Fabregat, s'opposent à cette candidature. Caruso et Loubet proposent un retour de Gaston Rouquette et ce dernier est élu avec 89 voix contre 84 pour Jean-Louis Martin et 3 votes nuls, c'est la première fois qu'il y a deux candidats pour la présidence du club[58].

Gaston Rouquette reste durant une saison puis Jean-Louis Martin accède finalement à la présidence à partir de la saison 1988-1989[97]. Dès la saison 1990-1991, il est co-président avec son ancien coéquipier Michel Palmié[60]. À l'issue de la saison 1991-1992, Jean-Louis Martin évoque le besoin de prendre du recul en raisons de ses activités professionnelles et Michel Palmié est nommé co-président de la Fédération française de rugby[102]. Gilbert Lautier prend la suite dès la saison 1992-1993[61]. Après six saisons, il cède sa place à l'industriel Henri-Paul Puel[103]. Après seulement un an, Henri-Paul Puel laisse la place à Olivier Nicollin, fils de Louis Nicollin, à partir de la saison 1999-2000[104]. La famille Nicollin reprend alors le club dans une situation financière compliquée, avec une dette estimée à dix millions de francs, et acte le passage du club en une Société anonyme à objet sportif (SAOS)[105]. En fin de saison 2007-2008, la famille Nicollin fait son départ du club[106]. Joseph Francis fait son arrivée tardivement et dans l'urgence pour la nouvelle saison, il est un chef d'entreprise spécialisé dans la fabrication d'armoires d'automatismes électriques de Montpellier[106],[76]. Au printemps 2010, Christian Portes assure l'intérim car Joseph Francis fait le choix de se présenter aux élections régionales et n'a plus le temps pour diriger quotidiennement le club[79]. Il est également le président durant la saison 2010-2011, pour le centenaire du club[107].

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Infrastructures

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Les travées du stade Raoul-Barrière un jour de match de Pro D2.

Durant sa première saison, en 1912-1913, l'AS Béziers joue tout d'abord sur le terrain du Capiscol, proche de la ligne de chemin de fer[6].

À partir de 1913, l'AS Béziers occupe le parc des Sports de Sauclières, un ancien terrain hippique situé entre l'Orb et le canal du Midi[108].

En 1922, Louis Viennet investit vingt mille francs-or et avec d'autres personnes, dont Jules Cadenat et des représentant de la Compagnie du Midi, qui investissent pour un total de deux cent mille francs, le club acquiert le terrain de Sauclières où les installations sportives sont développées[2],[9],[109],[108].

À partir de la saison 1988-1989, l'AS Béziers évolue dans l'enceinte d'un nouveau stade moderne de 20000 places : le stade de la Méditerranée, devenu ensuite le stade Raoul-Barrière[108].

À la suite de plusieurs séries de travaux, survenues en 2006, 2007 et 2008, la capacité du stade est réduite à 18555 places, dont 16110 assises[108].

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Notes et références

Annexes

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