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Chantal Magalie Mbazoo Kassa
écrivaine gabonaise, pétesse et romancière De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Chantal Magalie Mbazoo Kassa, née à Bitam au Gabon le , est une poétesse et romancière gabonaise d'expression française. Journaliste de formation, elle devient universitaire et enseigne à l'École normale supérieure de Libreville. Elle publie une recueil de poésie, primé par l'Académie de la francophonie, puis quatre romans. Elle est considérée comme la troisième romancière gabonaise.
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Biographie
Résumé
Contexte
Chantal Magalie Mbazoo Kassa naît à Bitam, dans le nord du Gabon, le [1],[2]. Elle effectue ses études primaires et secondaires au Gabon, puis y commence ses études supérieures à l'université de Libreville[1],[2].
Elle part ensuite en France pour y continuer ses études, et s'inscrit à l'École supérieure de journalisme de Lille, dont elle obtient le diplôme. Elle préfère ensuite se réorienter vers la carrière universitaire, passe un DEA à l'université de Lille III, puis présente en 1999 sa thèse de lettres modernes à l'université de Cergy-Pontoise, avec pour sujet : « La femme et ses images dans le roman gabonais » ; cette thèse est publiée dix ans plus tard[1],[2].
Revenue au Gabon à la fin des années 1990, Chantal Magalie Mbazoo Kassa y enseigne à l'École normale supérieure de Libreville[1],[3]. Elle est remarquée par le gouvernement qui la nomme conseillère du président au Conseil national de la communication (CNC)[1],[4]. Elle a fondé par ailleurs la Maison gabonaise du livre, qu'elle dirige[1].
Elle s'adonne aussi à la poésie et publie en 1998 son recueil Noir, le sang de ma terre. Ce recueil poétique reçoit le premier prix international de poésie décerné par l'Académie francophone, à Paris[1],[2].
Chantal Magalie Mbazoo Kassa écrit ensuite des romans. Son premier roman, Sidonie, raconte l'histoire d'un fonctionnaire qui trompe sa femme et perd sa maîtresse ; il parle du problème du Sida. Ce roman remporte la deuxième place au Prix du roman gabonais. Il est ensuite publié à Paris en 2001 aux éditions Alpha-Omega[5],[2].
Elle publie son deuxième roman en 2003, FAM !, à la Maison Gabonaise du Livre. Ce nouveau roman aborde les thèmes de la gouvernance politique et de l'alternance[2]. Il évoque également le thème de la corruption chez les hommes et les femmes habitant une nation africaine fictive, Sy[4]. Le titre du roman « Fam » est un jeu de mots, ce mot signifiant « homme » dans la langue Fang, alors que la prononciation renvoie au français « femme » qui signifie l'inverse[4].
Chantal Magalie Mbazoo Kassa est considérée comme la troisième romancière gabonaise, après Angèle Rawiri et Justine Mintsa[6],[7]. Elle organise un groupe réunissant des femmes de lettres, leur permettant d'échanger sur les difficultés que rencontrent les femmes écrivant dans leur pays natal[6].
Elle publie ensuite d'autres romans : Amours infirmes, en 2013 ; Chienne de vie ! : ou la folle journée d'un œil, d'une oreille et d'une bouche... en 2016.
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Ouvrages
- Noir, le sang de ma terre, 1998, poésie – Prix international de poésie, de l'Académie francophone.
- La femme et ses images dans le roman gabonais, thèse sous la direction de Bernard Mouralis, 1999 ; rééditée en 2009.
- Sidonie, Éditions Alpha-Omega, 2001 (ISBN 2911464990 et 9782911464997), roman – Deuxième prix du roman gabonais.
- FAM !, Libreville, Maison Gabonaise du Livre, 2003, roman.
- Amours infirmes, Libreville, La Maison Gabonaise du Livre, 2013 (ISBN 2914943245 et 9782914943246), roman.
- Chienne de vie ! : ou la folle journée d'un œil, d'une oreille et d'une bouche..., Libreville, La maison gabonaise du livre, 2016 (ISBN 2914943342 et 9782914943345), roman
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Références
Bibliographie
Liens externes
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