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Charles Mutin
facteur d'orgue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Charles Mutin, né le à Saint-Julien-sur-Suran[1] (Jura), mort le à Paris[1], est un facteur d'orgue français, successeur d'Aristide Cavaillé-Coll.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et formation
Une origine jurassienne
Marie Charles Claude Hubert Mutin naquit le à Saint-Julien dans le département du Jura. Lorsqu'il avait trois ans, il perdit son père, qui était aubergiste. Sa mère, de vingt cinq ans plus jeune, resta veuve avec trois enfants. La famille endettée quitta le Jura pour Paris après la Guerre de 1870.
Apprenti à la manufacture d'orgues Cavaillé-Coll
En 1873, Charles Mutin était un élève brillant au Petit Séminaire à Meaux mais à l'âge de 14 ans, il entra comme apprenti chez Aristide Cavaillé-Coll[1] où il fut confié à Joseph Koenig (1846-1926), l’un des harmonistes de la maison qui venait d'obtenir la commande d’un grand orgue pour l’abbaye aux Hommes de Caen.
Joseph Koenig (le père du futur maréchal Koenig), épousa Ernestine Mutin, la sœur aînée de Charles Mutin et fonda sa propre maison de facture d'orgue à Caen.
Charles Mutin fut tiré au sort pour accomplir son service militaire (classe 1861) pour une durée de cinq ans. Incorporé au 117e Régiment d’Infanterie stationné à Argentan, il y fut nommé sergent-chef « fourrier » et occupa ses heures de permission à entretenir l’orgue de l’église Notre-Dame d’Argentan.
Un facteur d'orgue talentueux
Libéré de ses obligations militaires, il rencontra à Falaise, Eugénie Crespin (1870-1953), fille unique d’un entrepreneur de bâtiments, commandant des Sapeurs-pompiers et marguillier de l’église Notre-Dame de Guibray à Falaise. Il épousa cette riche héritière, le . Le couple demeura à Falaise, où Charles Mutin fonda son premier atelier de facteur d’orgues. Puis le couple s'installa à Caen.

Charles Mutin, ancien employé de Cavaillé-Coll, installé à Caen, reprit l'entreprise en 1898 ; la situation financière étant désastreuse, Aristide Cavaillé-Coll la lui céda. La société prit par la suite le nom de Mutin-Cavaillé-Coll. Elle perpétua la tradition de la maison et fabriqua de nombreux instruments, jusque 1923[1].
Charles Mutin, héritier de la tradition Cavaillé-Coll, présenta à l’Exposition Universelle de 1900, un grand orgue qui se trouve aujourd'hui dans la grande salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou.
En plus d’entretenir le patrimoine des orgues de Cavaillé-Coll, il construisit près de 300 orgues, développa la mode des orgues de salon pour les riches propriétaires privés. Il revendit la maison Cavaillé-Coll en 1924 à Auguste Convers. L'entreprise prit le nom « Manufacture d'orgues Cavaillé-Coll, A. Convers & Cie »
Jusqu’à sa mort le en son domicile dans le 15e arrondissement de Paris[2], Charles Mutin préserva la réputation de la Manufacture Cavaillé-Coll fondée en 1833.
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Principales réalisations
Résumé
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En tout, Mutin a construit 552 nouveaux orgues et réalisé 251 réparations.
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Publications
- L'orgue, in « Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire. Histoire de la musique », sous la direction d'Albert Lavignac et de Lionel de La Laurencie, deuxième partie, Librairie Delagrave, Paris, 1925, pages 1050 à 1124.
- → lire en ligne sur Gallica.
- → disponible sur Internet Archive.
- L’Orgue, tapuscrit conservé au Musée de la Musique de Paris, grand in quarto dactylographié en deux tomes, 1927 ; transfert sur microfilm : (BNF 44912701) :
- → Livre I : Étude historique, XI et p. 530, lire en ligne sur Gallica.
- → Livre II : Partie technique, p. 430, planches et photographies, lire en ligne sur Gallica.
Références
Sources
Liens externes
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