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Charles Van der Stappen
sculpteur belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Pierre-Charles Van der Stappen, né Pierre Charles Vanderstappen à Saint-Josse-ten-Noode (Bruxelles) le , et mort à Bruxelles le , est un sculpteur belge.
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Biographie
Résumé
Contexte
Famille
Pierre Charles Vanderstappen est né à Saint-Josse-ten-Noode[1] le 19 décembre 1843. Son père, Pierre Vanderstappen, né à Steenokkerzeel, un petit village situé à une douzaine de kilomètres au nord de Bruxelles, vint s'établir, après son mariage, à Saint-Josse-ten-Noode où il exerça sa profession de plafonneur. C'est dans son village natal, Steenokkerzeel[2], qu'il épousa en 1842 Anne Catherine Paternoster, une couturière déjà établie à Bruxelles à cette époque. Celle-ci était originaire du village de Haecht où son père était tailleur d'habits. Après le décès prématuré de son mari, mort à Saint-Josse-ten-Noode[3] en 1857, Anne Catherine, qui était toujours tailleuse et depuis chargée de plusieurs enfants, se remaria d'abord à Saint-Josse-ten-Noode[4] en 1860 à Antoine Buchau, un ouvrier sculpteur, mort à Schaerbeek[5] en 1864, puis en troisièmes noces à Schaerbeek[6] en 1868 à Henri Vanhamme, un emballeur et garçon de magasin. Anne Catherine Paternoster est morte à Schaerbeek[7] en 1883.
Charles van der Stappen épouse à Bruxelles[8] en 1892 une néerlandaise, Cornélie Marguerite Jeanne van Hove, née à La Haye en 1844. Les témoins de son mariage sont Camille Lemonnier, Constantin Meunier, Edmond Picard et Oscar Roty.
Il meurt à Bruxelles[9], en son domicile du n° 15 de l'avenue de la Joyeuse Entrée, le 21 octobre 1910. Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.
Parcours artistique
Après avoir effectué sa formation à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles (1859-1868), Van der Stappen contribue pour la première fois au salon de Bruxelles avec La Toilette du faune. Durant les dix années suivantes, il séjourne régulièrement à Paris, Florence et Rome.
Son œuvre s’inspire de la sculpture grecque classique et de la Renaissance, tout en se rapprochant de la sculpture réaliste, voire symboliste, de son époque.

Il enseignera ensuite à l'Académie. Parmi ses élèves se trouve le sculpteur Rik Wouters. À la fin du XIXe siècle, il est nommé directeur de l’école de l'Académie des beaux-arts, les mesures prises par Charles Van der Stappen lors de sa direction contribuent au prestige de l'enseignement et à l'ouverture de l'école aux approches littéraires[N 1]. Il s’intéresse à la photographie et fait acheter une chambre photographique à une époque où bon nombre de ses contemporains s’interrogent sur la nature artistique de ce médium. Inspiré par l'exemple du Groupe des XX, qui vise à multiplier les échanges entre les diverses formes d’expressions artistique, il ouvre l’école à Émile Verhaeren et Camille Lemonnier.
En 1893, il collabore avec Constantin Meunier au projet de réalisation des cinquante deux sculptures qui ornent l'extérieur du jardin botanique de Bruxelles. Les deux sculpteurs réalisent les esquisses et en confient l'exécution à leurs praticiens. L’influence du réalisme social de Constantin Meunier se fera visible dans l’œuvre Les Bâtisseurs de villes réalisée par Van der Stappen peu après.
En 1897, il réalise le Sphinx Mystérieux un buste en marbre qui sera par la suite reproduit en ivoire et argent ou coulé en bronze. Cette figure, qui deviendra célèbre, est d'un style Art nouveau. Le thème mystérieux du sphinx, populaire chez les peintres symbolistes, a été rarement représenté par les sculpteurs.
Il est élu membre de l'Académie royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts) le 6 juillet 1905.
La commune de Schaerbeek a donné son nom à une rue[10].
Parmi ses disciples, mentionnons notamment les noms de Paul Du Bois, Charles Samuel, George Minne et de Victor Rousseau.
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Œuvres dans les collections publiques
- Bruxelles :
- Arcades du Cinquantenaire :
- Province de Liège ;
- Province d’Anvers.
- Jardin du roi, Quartier Louise : Mort d'Ompdrailles, d'après le roman Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, écrit en 1879 par Léon Cladel.
- Musée royal d'art ancien : Inspiration de l'Art.
- Musées royaux d'art et d'histoire : Sphinx mystérieux, 1897.
- parc du Cinquantenaire : Les Bâtisseurs de villes.
- Petit Sablon : Guillaume d'Orange-Nassau, dit le Taciturne.
- théâtre de l'Alhambra, boulevard Émile Jacqmain : statues ornant la façade du théâtre édifié en 1874 par l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar, et démoli en 1974[11].
- Allégorie de la province de Brabant, sur le Monument à la Dynastie dans le parc de Laeken.
- Statue d'Alexandre Gendebien, depuis 1956 au square Frère-Orban, initialement en 1874 devant l'ancien Palais de Justice de Bruxelles[12],[13],[14],[15],[16]
- Arcades du Cinquantenaire :
- Meise, Jardin botanique de Meise : Le Temps, groupe en bronze.
- Schaerbeek, place Colignon : Monument à Alfred Verwée.
- Tournai, musée des beaux-arts : Évêque Bénissant - Pax Vobiscum, bronze.
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Galerie
- Œuvres de Charles Van der Stappen
- Mort d'Ompdrailles, Bruxelles, Jardin du roi.
- Les Bâtisseurs de villes, Bruxelles, parc du Cinquantenaire.
- Le Temps, Jardin botanique.
Distinction
Bibliographie
- Charles Van der Stappen, Bruxelles et Courtrai, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique – Éditions Snoeck, coll. « Cahiers des Musées royaux des beaux-arts de Belgique » (no 6), , 128 p., catalogue de l'exposition aux musées royaux de Bruxelles du 2 juillet au 26 septembre 2010.
- Arnold Goffin, Notice sur Charles Van der Stappen, membre de la Classe des Beaux Arts, dans l'Annuaire de l'Académie royale de Belgique, 1926, avec un catalogue de ses œuvres principales, à lire en ligne sous le lien .
- Paul Lambotte, Notice Vander Stappen (Pierre-Charles), dans la Biographie nationale, tome 26, Bruxelles, Bruylant, 1936-1938, colonne 379 et suiv., à lire en ligne sous le lien .
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Notes et références
Liens externes
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