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Claude Cheysson
homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Claude Cheysson né le à Paris et mort le dans la même ville[1],[2], est un haut fonctionnaire et personnalité politique français.
Il a notamment été ministre des Relations extérieures de François Mitterrand et commissaire européen.
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Jeunesse et formation
Claude Cheysson est le petit-fils d'Émile Cheysson[3] et, par sa mère, Sophie Funck-Brentano, celui de Frantz Funck-Brentano[4]. Après des études au collège Stanislas de Paris, il entre à l'École polytechnique[5],[6] en 1940 et en sort en 1942. Après la guerre, il intègre la promotion spéciale Croix de Lorraine à l'École nationale d'administration, de à [7],[8].
Seconde Guerre mondiale
Après sa sortie de l'École polytechnique, il est engagé volontaire le pour une durée de 5 ans au sein de l'Armée d'armistice, dans l’arme « cavalerie »[5]. Démobilisé en même temps que l'armée en , il s'évade de la France occupée, franchissant la frontière franco-espagnole le . Après une courte période de captivité en Espagne, il atteint Casablanca le et, le , rejoint le 12e régiment de chasseurs d'Afrique au sein de la 2e division blindée des Forces françaises libres. Il y sert comme officier de char[7],[9],[10].
Il embarque avec son régiment pour l'Angleterre en et débarque en France en . Il participe successivement à la fin de la campagne de Normandie, à la libération de Paris, aux combats des Vosges et à la campagne d'Alsace[11],[12].
Durant cette période, il est distingué par deux citations au corps d'armée et une citation à l'armée lui donnant ensuite droit au port de la croix de guerre 1939-1945.
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Carrière
Résumé
Contexte
- au : envoyé en mission en Palestine en qualité d'observateur[11].
- à : chef du service de liaison auprès des autorités fédérales allemandes à Bonn (RFA)[13].
- à : conseiller à la présidence du gouvernement du Viêt Nam, en poste à Saïgon :
- il est volontaire pour une période d'un mois auprès de l'armée française et participe aux opérations offensives au Nord Viêt Nam entre le et le , distingué par une citation à l'ordre de la division[11].
- Mars à : membre de la conférence de Genève sur l'Indochine.
- à : chef adjoint puis chef de cabinet de Pierre Mendès France, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères.
- Février à : conseiller technique au cabinet d'Alain Savary, secrétaire d'État chargé des Affaires marocaines et tunisiennes. Il démissionne en même temps que le secrétaire d'État à la suite de l'arrestation de Ben Bella.
- à : secrétaire général de la commission de coopération technique en Afrique, Lagos, Nairobi.
- à : directeur général de l'Organisme saharien, devenu l'Organisme de coopération industrielle en 1966, en poste à Alger.
- à : ambassadeur plénipotentiaire en Indonésie[14].
- à : président du directoire de l'Entreprise minière et chimique[15] et président-directeur général de la Compagnie des potasses du Congo.
- au : commissaire européen chargé des relations avec les pays en voie de développement.
- 1981 à 1984 : ministre français des Relations extérieures dans 4 gouvernements successifs :
- au : gouvernement Pierre Mauroy (1) ;
- au : gouvernement Pierre Mauroy (2) ; son chef du cabinet est Rémy Pautrat, futur directeur de la DST. Lorsque la Pologne communiste du général Jaruzelski proclame l'état d'urgence, visant à réprimer Solidarność, il fit une déclaration restée célèbre : « Bien entendu, nous ne ferons rien », ce qui fut vu comme un signe de passivité quand la France s'est engagée à soutenir le syndicat[16],[17],[18] ;
- au : gouvernement Pierre Mauroy (3) ;
- au : gouvernement Laurent Fabius.
- au : commissaire européen chargé de la politique méditerranéenne et des relations Nord-Sud.
- au : député européen (liste Majorité de progrès pour l'Europe)[19].
- 1987 à 1991 : président de l'institut Pierre-Mendès-France ;
- 1989 à 1993 : président de la fondation Arche de la fraternité (Fondation internationale des droits de l'Homme).
Il meurt le à l'âge de 92 ans[20].
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Bibliographie
- Claude Cheysson a collaboré au livre Irak, la faute, d'Alain Michel et Fabien Voyer, Éditions du Cerf, 1999. Ce livre dénonce l'embargo contre l'Irak.
Distinctions
- Docteur honoris causa de l'université catholique de Louvain
- Prix Joseph Bech en 1978[7]
- Prix Luderitz en 1983[7]
Décorations
Commandeur de la Légion d'honneur[21]
Croix de guerre -
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs[11]
Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges Chevalier Grand-croix (GCMC) en 1984[7]
- Grand-croix du Mérite de l'ordre souverain de Malte
Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique
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Divers
Il fait renommer le « ministère des Affaires étrangères » en « ministère des Relations extérieures », déclarant : « Il n'y a pas d'affaires étrangères, la politique extérieure fait intégralement partie de la politique nationale »[22]. Ce changement terminologique sera supprimé après son départ du ministère.
Selon Annie Laurent et Antoine Basbous, il donne ordre à l'ambassadeur Francis Gutmann d'informer les milices chiites d'Amal que leur caserne allait être bombardée par l'armée française en représailles contre l'attentat du Drakkar (1983), faisant en sorte qu'aucun milicien islamiste ne soit tué[23].
Contrairement à ses prédécesseurs et successeurs, Claude Cheysson était très libre dans ses propos, ce qui provoquait des polémiques ; ainsi, alors qu'un communiqué du Quai d'Orsay avait « provoqué une polémique » selon la presse, François Mitterrand, président de la République répondit au journaliste qui l'interviewait : « vous voulez dire que le ministre a fait une déclaration... », signifiant par là que les gaffes du ministre ne l'impressionnaient plus.
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Notes et références
Voir aussi
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