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Constant Pierre

musicologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Constant Pierre
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Constant Pierre est un musicologue français, né à Passy le [1] et mort à Paris (15e arrondissement) le [2].

Faits en bref Nom de naissance, Naissance ...
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Biographie

Résumé
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Constant Pierre entre au Conservatoire de Paris en 1878, où il étudie le basson avec Eugène Jancourt et obtient un premier accessit en 1881[3]. Il commence une carrière de musicien en jouant au sein de plusieurs orchestres parisiens, en particulier aux Folies-Bergère, aux Folies-Dramatiques ou au Théâtre de la Renaissance[3].

En parallèle, il est commis au Ministère de la Guerre de 1876 à 1880, puis au secrétariat du Conservatoire de Paris à partir de 1881[3]. Il collabore à diverses publications musicales, dont Le Monde musical, L'Art musical ou Le Ménestrel, et devient sous-chef du secrétariat du Conservatoire en 1900[4].

Il obtient le prix de la Société des compositeurs de musique en 1899 pour son ouvrage Histoire de l'Orchestre de l'Opéra[5], le prix Bordin de l'Institut en 1900 pour son Histoire du Concert spirituel 1725–1790[6], et en 1905 pour Les hymnes et chansons de la Révolution française[7]. Il est décoré des Palmes académiques en 1889 (officier d'Académie[8], puis officier de l'Instruction publique en 1897[9]) et est nommé chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur en 1906[10].

Comme musicologue, ses travaux se concentrent principalement sur trois domaines de recherche[11], la facture instrumentale, les musiques de la Révolution française et l'histoire du Conservatoire de Paris.

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Œuvre

Résumé
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Pour la facture instrumentale, il rédige un état des lieux à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889[12] et sous le titre de Les facteurs d’instruments de musique, les luthiers et la facture instrumentale, paru en 1893, une histoire de la lutherie et de ses facteurs en France[13].

Concernant les musiques de la Révolution française, Constant Pierre est l'auteur de deux imposants recueils[14] : Musique des fêtes et cérémonies de la Révolution française[15], paru en 1899, qui recense les œuvres jouées durant la période et pour lesquelles il réalise une réduction pour chant et piano (ou piano seul pour les compositions uniquement instrumentales) ; et Les hymnes et chansons de la Révolution[16], paru en 1904, un catalogue exhaustif avec notices historiques, analytiques et bibliographiques.

À propos du Conservatoire, il rédige une véritable somme sur l'établissement, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, documents historiques et administratifs[17], qui est aujourd'hui encore une référence indispensable et une source de renseignements précieux concernant la période de sa création à l'année 1900 (qui intègre par exemple un dictionnaire de tous les lauréats)[18]. La musicologue Anne Bongrain a publié en 2012 une suite concernant la période 1900-1930, en reprenant le titre de l'ouvrage de Constant Pierre[19].

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Publications

  • Les Noëls populaires. La Revue britannique, 1886[20]
  • La Marseillaise : comparaison des différentes versions. Paris, Lacombe, 1887[21]
  • Histoire de l’orchestre de l’Opéra, 1889
  • La facture instrumentale à l’Exposition universelle de 1889. Paris, Librairie de l'Art indépendant, 1890[22]
  • Les facteurs d’instruments de musique, les luthiers et la facture instrumentale, Paris, Sagot, 1893[23]
  • La Musique des Gardes françaises, l'Art musical, [xxxii], no 26, 1893[24]
  • Le magasin de décors de l’Opéra rue Richer : son histoire (1781–1894), Paris, Bibliothèque de la Revue dramatique et musicale, 1894[25]
  • B. Sarrette et les origines du Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Delalain frères, 1895[26]
  • Le Magasin de musique à l’usage des fêtes nationales et du Conservatoire, Paris, Fischbacher, 1895[27]
  • Les Anciennes écoles de déclamation dramatique, notice historique, Paris, Tresse & Stock, 1895[28]
  • L’école de chant de l’Opéra, 1672–1807, Paris, Tresse & Stock, 1895[29]
  • Sur quelques hymnes et faits de la Révolution, Paris, Imprimerie Chaix, 1898[30]
  • L'Hymne à l’Être suprême enseigné au peuple par l'Institut national de musique, La Révolution française: revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. xviii (1899), p. 54–64[31]
  • Musique des fêtes et cérémonies de la Révolution française : Œuvres de Gossec, Cherubini, Lesueur, Mehul, Catel, , etc., Paris, Imprimerie nationale, 1899[32]
  • Notes inédites sur la musique de la Chapelle Royale (1532–1790). Paris, Bureau d'édition de la Schola cantorum, 1899[33]
  • Histoire du Concert spirituel 1725–1790. Paris, 1899 (plusieurs rééditions récentes[34],[35])
  • Le Conservatoire national de musique et de déclamation. Documents historiques et administratifs. Paris, Imprimerie nationale, 1900[36]
  • Notes sur les bâtiments et l'installation du Conservatoire national de musique, Paris, Imprimerie nationale, 1903[37]
  • Les hymnes et chansons de la Révolution : aperçu général et catalogue avec notices, Paris, Imprimerie nationale, 1904[38]
  • Notes sur les chansons de la période révolutionnaire, Revue d'histoire et de critique musicales, vol. iv (1904), p. 179–186[39]
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Notes et références

Liens externes

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