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Conversion d'un véhicule en électrique
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En génie automobile, la conversion de véhicules thermiques en véhicules électriques, également nommé « rétrofit », est le remplacement du moteur à combustion d'une voiture et de ses composants connectés par un moteur électrique et des batteries, afin de créer un véhicule tout électrique.

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En France, une étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) parue en mai 2021 estime qu'en prenant en compte le cycle de fabrication, on évite 66 % d'émissions de CO2 en « rétrofitant » un diesel, contre seulement 47 % en achetant un véhicule électrique neuf, mais souligne que le coût de développement du rétrofit est sans doute un peu élevé pour les jeunes acteurs du secteur[1] ; ces derniers parient sur un potentiel de conversion à l'électrique de plusieurs centaines de milliers de véhicules thermiques. Le coût du rétrofit se situe au départ entre 17 000 € et 25 000 € hors taxes pour un véhicule utilitaire, et entre 14 000 € et 20 000 € TTC pour une voiture particulière, mais l'industrialisation de la pratique pourrait ramener son coût à 5 000 € après subventions.
Obstacles
Sans les aides d'État, une telle transformation n'est pas viable. « La transformation vaut... de 10 000 à 12 000 euros bonus non déduit pour une petite urbaine genre Fiat 500 »[2]. Elle peut poser des problèmes de sécurité par rapport à un véhicule neuf au niveau de la fixation du pack de batteries ou en raison de l'absence d'essai de choc requis et du risque d'électrocution lors d'une éventuelle désincarcération[2].
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En France
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Législation et politiques publiques
La législation en France n'autorisait pas ces conversions avant le , date d'un arrêté ministériel[3] sous certaines conditions[4].
Le rétrofit bénéficie d'un bonus à l'achat de 1 000 €, comme les véhicules propres d'occasion, auquel s'ajoutent des « primes au rétrofit » calquées sur les primes à la conversion, de 2 500 € et même 5 000 € sous condition de ressources. De plus, certaines régions, ou des collectivités locales ayant mis en place des zones à faibles émissions (ZFE), proposent, elles aussi, des aides, allant de 2 500 € en Île-de-France jusqu'à 7 500 € en Provence-Alpes-Côte d'Azur, pour les camions ou les bus[5].
En 2023, le gouvernement lance un « plan d’action national en faveur du rétrofit » avec trois objectifs : simplifier les règlementations, soutenir la filière financièrement et aider les automobilistes en augmentant les primes à 6 000 € pour les voitures et 10 000 € pour les véhicules utilitaires légers. Alors qu'un rétrofit coûte couramment plus de 15 000 € euros, pour aboutir à un véhicule électrique d'une autonomie de 150 km, le gouvernement veut faire baisser cette facture en-dessous de 10 000 €, en poussant par exemple les entreprises du secteur à mettre en commun leurs investissements. Une enveloppe allant jusqu'à 20 millions € est prévue, dans le cadre du plan d'investissement France 2030, pour soutenir le développement de l'offre de rétrofit[6],[7].
Exemples
En France en 2023, Lormauto un petit constructeur Normand[8] a réussie à faire homologuer — via l'UTAC — des Renault Twingo I, en privilégiant les phase 4 immatriculées depuis 2004, qui offrent de meilleurs équipements de sécurité. L'autonomie des véhicules est de 100 km[9],[10]. L'industrialisation a été lancé en 2024[11], et le loueur UCAR est partenaire de sa diffusion[12]. Renault n'a pas noué de partenariat avec cette entreprise mais soutient l'initiative de R-Fit, qui souhaite également convertir des Twingo à l'électrique[13].
Acteurs du rétrofit
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Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
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