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Corbès

commune française du département du Gard De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Corbès est une ancienne commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie. Elle fusionne le avec Thoiras dans le cadre de la commune nouvelle de Thoiras-Corbès.

Faits en bref Administration, Pays ...

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon de Saint-Jean et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Corbès est une commune rurale qui compte 156 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Ses habitants sont appelés les Corbèsiens ou Corbèsiennes.

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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

Corbès est situé à 5 km d'Anduze et 16 km d'Alès.

Communes limitrophes de Corbès
Thoiras Thumb Générargues (par un quadripoint)
Anduze

Hydrographie et relief

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 146 mm, avec 7,5 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Générargues à km à vol d'oiseau[3], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 239,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Gardon de Saint-Jean »[13], d'une superficie de 19 020 ha, présentant une variété d’habitats naturels d’intérêt communautaire remarquables (22 génériques dont cinq prioritaires)[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[15] : le « massif du Bois Nègre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du département[16], et le « rocher du Mas du Pont » (11 ha), couvrant 2 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[18].

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Urbanisme

Résumé
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Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Corbès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[22], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[23],[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2020[25],[20].

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Corbès.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 63 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 44 sont en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Corbès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].

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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme de Corbessio en 1345[30].

Il s'agit d’une formation toponymique antique en -essum, dont le premier élément Corb- représente le nom de personne gaulois ou latin Corbus, sobriquet créé à partir du nom du corbeau[30] (latin corvus). Il semble que la forme initiale de l'anthroponyme gaulois soit Corobus, sur corro-, coro- mot gaulois de sens incertain « nain » (plutôt avec redoublement de /r/ cf. vieil irlandais, breton corr « nain ») ou « fermé »[31].

Occitan Courbés[32].

Histoire

Moyen Âge

Le village de Corbès était déjà une paroisse (Parochia de Corbessio) en 1345. Prieuré de Saint-Michel de Corbès (Prioratus Sancti-Michaelis de Corbessio) en 1463[33].

Époque contemporaine

Le 1er Janvier 2025 Corbès fusionnera avec Thoiras et deviendra Thoiras-Corbès[34].

Politique et administration

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...

Jumelages

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Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2022, la commune comptait 156 habitants[Note 5], en évolution de −2,5 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
138121122145141151159161157
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
16615916713213714110790117
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1032511059210594845756
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
43476192113127146152167
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

Résumé
Contexte

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 1]15,6 %14,3 %16,7 %
Département[I 2]10,6 %12 %12 %
France entière[I 3]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (56,7 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs[Note 6],[I 1]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 4]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 55, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,3 %[I 5].

Sur ces 55 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 6]. Pour se rendre au travail, 89,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 7].

Activités hors agriculture

16 établissements[Note 7] sont implantés à Corbès au [I 8]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 16 entreprises implantées à Corbès), contre 30 % au niveau départemental[I 9].

Agriculture

1988200020102020
Exploitations6131
SAU[Note 8] (ha)381112197

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 197 ha[41],[Carte 5],[Carte 6].

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Culture locale et patrimoine

Édifices civils

  • Pont du Mescladou : Pont de chemin de fer réalisé au moment de la construction de la ligne d’Anduze à St Jean du Gard au début du XXe siècle.
  • Le jardin clos : Ensemble architectural datant de 1774 répertorié en 1837[42].
  • Moulin à farine et mine de pyrite, plomb et zinc des Adams, du Serre[43].
  • Moulin à foulon dit moulin Baron, puis usine de papeterie Pique, puis d'Anduze[44].

Édifices religieux

Patrimoine culturel

  • Salle communale Le Micocoulier.

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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