Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Corn

commune française du département du Lot De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Cornmap
Remove ads

Corn est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.

Faits en bref Administration, Pays ...

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « basse vallée du Célé ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Corn est une commune rurale qui compte 238 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 810 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Cornicquois ou Cornicquoises.

Remove ads

Géographie

Résumé
Contexte

Commune du Quercy située dans l'aire urbaine de Figeac.

Le bourg est implanté dans la vallée du Célé, tandis que le territoire communal s'étend sur le causse de Gramat au nord et sur le causse de Saint-Chels au sud.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Béduer, Boussac, Cambes, Espagnac-Sainte-Eulalie, Grèzes, Livernon et Reyrevignes.

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[3]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne[4] et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5]. Elle est en outre dans la zone H2c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 006 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Faycelles à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,6 °C, atteinte le [Note 1].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].

La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[13]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[14],[15]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[16],[17].

Réseau Natura 2000

Thumb
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « basse vallée du Célé »[19], d'une superficie de 4 702 ha, abritant une faune, une flore et des milieux naturels remarquables, riches et diversifiés. 15 habitats naturels et 18 espèces, désignés au titre de la directive habitats, y ont été identifiés. Ont également été, mis en évidence la présence de plusieurs espèces remarquables et patrimoniales d'oiseaux, dont le Hibou grand-duc, le Faucon pèlerin et le Circaète Jean-le-Blanc (inscrits à la directive oiseaux)[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :

  • les « bois et pelouses des pech de Ligoussou et des Mayrignacs » (789 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
  • les « pentes forestières des Bouygues » (271 ha), couvrant 2 communes du département[23],
  • la « rivière Célé » (1 383 ha), couvrant 15 communes du département[24] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] :

  • la « basse vallée du Célé » (4 063 ha), couvrant 15 communes du département[25].
Remove ads

Urbanisme

Résumé
Contexte

Typologie

Au , Corn est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), prairies (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,3 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Thumb
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Corn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1999 et 2003[30],[27].

Corn est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[31].

Thumb
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Corn.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[32]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 170 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 129 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

Remove ads

Toponymie

Le nom Corn remonte à une racine pré-celtique qui décrit un escarpement, une hauteur défensive et se prononce localement "kor"[36].

Politique et administration

Davantage d’informations Période, Identité ...
Remove ads

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].

En 2022, la commune comptait 238 habitants[Note 6], en évolution de +9,68 % par rapport à 2016 (Lot : +1,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
672577548738776810785791757
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
709696559573600568525488450
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
430420408339308265264208215
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
201210169157163157193198196
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Remove ads

Économie

Résumé
Contexte

Revenus

En 2018, la commune compte 102 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 250 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 7]7,2 %6,4 %9,6 %
Département[I 8]7,3 %8,9 %9,6 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 127 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (68 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 90, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,5 %[I 11].

Sur ces 90 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

18 établissements[Note 9] sont implantés à Corn au [I 14]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 18 entreprises implantées à Corn), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

La commune est dans les « Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[42]. En 2020, la spécialisation territoriale de la production agricole définie par l'orientation technico-économique des exploitations[Note 10] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d'autres herbivores[Carte 4], en raison de la présence du Mas de Peyrelongue, un élevage équin, dans le nord-est du territoire communal. Par ailleurs, un élevage bovin laitier est présent au lieu-dit Saint-Laurent, tandis qu'un élevage de poulets de chair est situé au Pech de Peyre.

1988200020102020
Exploitations1311910
SAU[Note 11] (ha)6467911 042746

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 13 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 11 en 2000 puis à 9 en 2010[44] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 23 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[45],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 646 ha en 1988 à 746 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 50 à 75 ha[44].

Remove ads

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Menhirs du Suquet : dans le hameau du Suquet, mention de deux menhirs dont l'un taillé en forme de poutre (2,70 mètres de haut) mais douteux et d'un second plus petit.
  • Dolmen du Pech d'Arsou.
  • Dolmen de Peyrelongue.
  • Église Saint-Laurent.
  • Château de Goudou,
  • Château de Roquefort
  • Manoir de Mandens.

Quelques maisons du village :

Personnalités liées à la commune

Remove ads

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads