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Deborah Solomon
critique d'art, journaliste et biographe américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Deborah Solomon ( à New York) est une critique d'art, journaliste et biographe américaine. Elle a tenu une rubrique hebdomadaire, Questions For, de 2003 à 2011 pour The New York Times Magazine. En 2015, elle est critique d'art pour WNYC, une station radiophonique affiliée à NPR[1].
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Biographie
Deborah Solomon naît le 9 août 1957 à New York mais grandit à New Rochelle, dans l'État de New York, où ses parents exploitent une galerie d'art. Son père est né en Roumanie, pays qu'il a fui en 1938[2].
En 1979, elle obtient son BA en histoire de l'art de l'université Cornell. L'année suivante, elle complète une formation en journalisme à la Graduate School of Journalism de l'université Columbia. En 2001, elle est récipiendaire d'une bourse Guggenheim dans la catégorie biographie[3].
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Œuvres
Résumé
Contexte
En plus de son travail en journalisme, Solomon a rédigé trois biographies d'artistes américains :
- Jackson Pollock: A Biography (Simon & Schuster, 1987, (ISBN 978-0-8154-1182-6)) ;
- Utopia Parkway: The Life and Work of Joseph Cornell (Farrar, Straus & Giroux, 1997, (ISBN 0-374-18012-1)) ;
- American Mirror: The Life and Art of Norman Rockwell (Farrar, Straus & Giroux, 2013, (ISBN 978-0-374-11309-4)).
Le magazine Slate a jugé que Utopia Parkway est un « compte-rendu fascinant de la vie de Cornell »[trad 1] qui « a réduit la distance entre la vie et l'art, en relatant tout avec sympathie et même générosité dont on aurait difficilement rêvé dans notre époque cynique et déconstructive. »[trad 2],[4].
La biographie de Norman Rockwell, American Mirror, suscite la « controverse » mais reçoit quand même des éloges positives[5]. Le livre est un portrait « captivant et ultimement triste »[trad 3] de l'artiste qui « justifie pleinement un nouveau regard sur sa vie » [trad 4],[6] ; c'est également une « nouvelle biographie sympathique et pénétrante »[trad 5],[7] et constitue une « brillante et perspicace chronique de la vie de l'illustrateur Norman Rockwell »[trad 6],[8]. L'auteur argue que Rockwell est un homosexuel inavoué. Dans une critique publiée dans The New York Times, Garrison Keillor écrit que Deborah Solomon « semble terriblement impatiente de découvrir l'homo-érotisme »[trad 7] dans l'œuvre de Rockwell[9]. Solomon prétend aussi avoir observé « un schéma de pédophilie »[trad 8] dans sa sélection de portraits d'enfants[7]. La famille de Rockwell a rejeté toutes ces accusations. Thomas Rockwell, son fils, a déclaré au Boston Globe : « La biographie est si médiocre et si incendiaire que nous devions répondre... C'est présenté comme la biographie définitive ; c'est tellement faux que nous avons cru qu'il fallait rectifier le message. »[trad 9],[5]. La petite-fille de Rockwell, Abigail, a rédigé plusieurs articles dénonçant le livre de Solomon ; qu'elle qualifie de biographie « désastreuse » et « frauduleuse »[10],[11].
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Notes et références
Liens externes
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