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Deuxième circonscription des Alpes-Maritimes
circonscription législative française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La deuxième circonscription des Alpes-Maritimes est l'une des neuf circonscriptions législatives que compte le département français des Alpes-Maritimes (06), situé en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Elle est représentée à l'Assemblée nationale, lors de la XVIIe législature de la Cinquième République, par Lionel Tivoli, député du Rassemblement national. Elle s'étend actuellement sur un territoire en grande partie rural, dans la partie nord-ouest des Alpes-Maritimes, couvrant également une partie de Grasse, ainsi que les communes de Vence, Carros et La Gaude.
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Description géographique et démographique
Résumé
Contexte
Historique
De 1863 à 1870, la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes correspond à l'ouest du département et s'étend du canton de Cannes à celui de Guillaumes dans le Haut Pays niçois[1]. En 1869, ses limites sont légèrement retouchées : elle se voit attribuer le canton de Villars-sur-Var qui appartenait auparavant à la première circonscription[1].
Par la suite et jusqu'en 1958, il n'existe plus de deuxième circonscription des Alpes-Maritimes car les élections, lorsqu'elles n'ont pas lieu au scrutin proportionnel, se font par arrondissement ou par subdivision d'arrondissement, et les circonscriptions prennent dès lors le nom de l'arrondissement. De 1958 à 1986, une deuxième circonscription réapparaît et reprend en partie ce qui était auparavant la circonscription de Nice-II en englobant la partie centrale de la ville de Nice (allant de la mer aux collines nord) ainsi que quelques communes avoisinantes au nord et nord-est de Nice[1]. Elle est composée des cantons de Nice-4 et Nice-5, lesquels ne possèdent alors pas les mêmes limites qu'aujourd'hui[1].
À partir de 1986[2], date du rétablissement du scrutin uninominal majoritaire par circonscription et de la mise en place d'un nouveau découpage électoral, la deuxième circonscription garde sa localisation à savoir la partie centrale de Nice, mais se voit retirer toute la partie située à l'extérieur de la ville qui sera attribuée à la troisième circonscription. Les contours de la partie niçoise sont eux légèrement modifiés en raison du redécoupage des cantons. Elle comprend les cantons de Nice-4, Nice-5, Nice-6 et Nice-7[3]. Sa superficie est de 8,55 km2, et en 2009, sa population totale est de 98 207 habitants[4]. La répartition démographique par canton est donnée dans le tableau ci-dessous.
La deuxième circonscription est alors surnommée la « circonscription du maire »[5] car depuis 1958, quatre maires de Nice en exercice s'y sont fait élire députés.
Circonscription actuelle
Le redécoupage des circonscriptions réalisé en 2010, en vigueur à partir des élections législatives de 2012, modifie intégralement la deuxième circonscription en la déplaçant à l'ouest du département. Ainsi, l'ordonnance no 2009-935 du 29 juillet 2009, votée par le Parlement le 21 janvier 2010, lui attribue les cantons de Grasse-Nord, Saint-Vallier-de-Thiey, Saint-Auban (qui proviennent de la neuvième circonscription), ceux de Coursegoules, Carros, Vence (qui proviennent de la sixième circonscription), et ceux de Roquesteron, Puget-Théniers, Villars-sur-Var et Guillaumes (qui proviennent de la cinquième circonscription)[6]. Elle couvre ainsi la majeure partie des arrière-pays grassois et vençois, ainsi que la partie nord-ouest de l'arrière-pays niçois, à cheval sur les arrondissements de Grasse et de Nice. Au total, 72 communes composent la circonscription[7]. Les cantons de Nice-5, Nice-6 et Nice-7 sont quant à eux attribués à la troisième circonscription, et celui de Nice-4 à la première[6].
En 2009, la circonscription définie par ce nouveau découpage compte 113 835 habitants[4]. Sa répartition démographique par canton, jusqu'au redécoupage cantonal de 2014, est donnée dans le tableau ci-dessous.
Avec le redécoupage cantonal de 2014, les limites de la circonscription n'ont pas varié mais la composition cantonale de la circonscription est devenue la suivante : une partie du canton de Cagnes-sur-Mer-2 (commune de La Gaude), le canton de Grasse-1, une partie du canton de Grasse-2 (fraction de la commune de Grasse), une partie du canton de Nice-3 (communes de Carros, Le Broc et Gattières), une partie du canton de Valbonne (communes de Cipières et de Gréolières), et le canton de Vence[7].
La population totale de la circonscription est la suivante :
2013 | 2019 | 2021 |
---|---|---|
115 229[8] | 115 269[8] | 116 689[9] |
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Description historique et politique
Résumé
Contexte
Historique des députations
Second Empire
La 2e circonscription des Alpes-Maritimes disparait par la suite sous ce nom et ne réapparait qu'en 1958.
Cinquième République
Historique des élections
Élections de 1958
Un seul tour a suffi dans la 2e circonscription des Alpes-Maritimes. Le député-maire de Nice Jean Médecin ayant voté l'investiture du général de Gaulle en juin 1958, le parti gaulliste ne présente pas de candidat face à lui[29],[30].
Élections de 1962
Durant l'entre-deux-tours, Jacques Médecin annonce se désister en faveur du candidat gaulliste Diomède Catroux[31]. Louis Labri, directeur commercial, était le suppléant de Diomède Catroux.
Élections de 1967
Jacques Médecin se présente officiellement sans étiquette mais est membre du Centre républicain et bénéficie du soutien du Centre démocrate[32],[33].
Charles Ehrmann, adjoint au maire de Nice, était le suppléant de Jacques Médecin.
Élections de 1968
Charles Ehrmann était le suppléant de Jacques Médecin.
Élections de 1973
À l'issue du premier tour, le candidat républicain indépendant Jean-Claude Dischamps se retire en faveur de Jacques Médecin[34]. Charles Ehrmann était le suppléant de Jacques Médecin. Charles Ehrmann remplaça Jacques Médecin, nommé membre du gouvernement, du 13 février 1976 au 2 avril 1978.
Élections de 1978
Francis Giordan, industriel, Premier adjoint au maire de Nice, était le suppléant de Jacques Médecin.
Élections de 1981
Francis Giordan était le suppléant de Jacques Médecin.
Élections de 1988
Jacques Médecin, député sortant, était suppléant de Martine Daugreilh. La loi du qui limite le cumul des mandats empêche Jacques Médecin, déjà maire de Nice et président du conseil général des Alpes-Maritimes, de continuer à être également député. C'est Martine Daugreilh qui le remplace à cette élection ; Jacques Médecin est son suppléant[35].
Élections de 1993
Henri Richelme, professeur de médecine, conseiller régional, était suppléant de Christian Estrosi.
Élection partielle de 1994
À la suite de l'annulation de l'élection de Christian Estrosi par le Conseil constitutionnel pour infraction à la loi sur le financement des campagnes électorales, une élection législative partielle est organisée les 6 et [36]. Ayant été déclaré inéligible, Christian Estrosi n'y participe pas[36]. Le nouveau maire de Nice Jean-Paul Baréty (élu en octobre 1993) le remplace pour représenter le RPR.
Élections de 1997
La suppléante de Jacques Peyrat était Jacqueline Mathieu-Obadia.
Élection partielle de 1998
Une élection législative partielle est organisée les 22 et à la suite de la démission de Jacques Peyrat qui a été élu sénateur aux élections sénatoriales de septembre 1998.
Élections de 2002
Le suppléant de Muriel Marland était Auguste Vérola, adjoint au maire de Nice.
Élections de 2007
Le suppléant de Muriel Marland était Auguste Vérola, adjoint au maire de Nice.
Élections de 2012
La suppléante de Charles Ange Ginésy était Danièle Tubiana, adjointe au maire de Grasse, membre du Nouveau Centre et de l'UDI, conseillère régionale.
Élections de 2017
Le suppléant de Loïc Dombreval était Fabrice Lachenmaier, cadre associatif, maire du Mas.
Élections de 2022
La suppléante de Lionel Tivoli était Indiana Poret, agricultrice à Vence.
Élections de 2024
La suppléante de Lionel Tivoli est Andréa Orabona.
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Notes et références
Voir aussi
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