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EndNote

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EndNote
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EndNote est un logiciel de gestion bibliographique, destiné à la gestion des références de livres et travaux de recherche. Il permet la création d’une bibliothèque personnelle de références, ainsi que l’exportation de celles-ci en différents formats[1]. Développé par Niles Software, il est maintenant produit et distribué par Clarivate[2],[3],[4].

Faits en bref Développé par, Première version ...

Les compétiteurs principaux du logiciel sont Mendeley, RefWorks et Zotero, trois logiciels bibliographiques avec des fonctionnalités distinctes. EndNote se distingue, entre autres, par le fait qu’il n’est malheureusement pas gratuit, il faut être membre pour y avoir accès. Tandis que les trois autres mettent l’accent sur la gratuité. Ce logiciel bibliographique offre ainsi des options plus complexes que ses concurrents, et donc mieux adaptées aux utilisateurs expérimentés. EndNote se démarque également par sa capacité à générer automatiquement la bibliographie, ce qui fait gagner du temps aux utilisateurs puisqu’ils n’ont pas à la créer eux-mêmes. Une autre fonction qui distingue le logiciel des autres est l’option « Manuscript Matcher », qui permet de trouver des revues adaptées au travail de l’utilisateur[5].

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Développement

EndNote fait partie des pionniers des logiciels de gestion de références[6]. Il a été développé par Niles Software. La compagnie et son logiciel phare ont ensuite été rachetés par l’Institute for Scientific Information (ISI) en 1999[3]. En 2004, ISI est devenu Thompson Scientific Inc. et finalement Thomson Reuters[2]. Depuis 2017, EndNote est produit par Clarivate, entité créée après l’acquisition de la division Intellectual Property and Science Business de Thomson Reuters par Onex et Baring Private Equity Asia[4].

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Caractéristiques

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Version X9

Dans le logiciel, l’utilisateur peut rassembler plusieurs sources de références au sein de sa bibliothèque personnelle. Ces références pourront alors être exportées, par exemple, dans un document Word, et formatées automatiquement, bien qu’il soit aussi possible de modifier le format manuellement par la suite[1].

L’utilisateur commence par créer une bibliothèque et choisir son emplacement, préférablement dans le disque dur local de l’ordinateur. Il peut alors commencer à y importer des sources. Plusieurs options s’offrent alors à lui. Il est possible de chercher des sources directement à partir du logiciel, ou encore de passer par un navigateur Web. Pour la deuxième option, il est nécessaire d’utiliser un navigateur prenant en charge l’exportation directe, comme Internet Explorer, Microsoft Edge, Google Chrome ou Mozilla Firefox. Quand la recherche a été effectuée sur une base de données, l’utilisateur doit alors sélectionner les sources qu’il souhaite ajouter à sa bibliothèque Endnote, puis utiliser l’option d’exportation fournie par la base de données pour générer un fichier (préférablement en format Endnote ou RIS, lorsque l’option est disponible, puisque ces deux formats sont les mieux pris en charge par le logiciel). Le fichier ainsi créé peut être alors ouvert avec Endnote et les sources qu’il contient peuvent être ajoutées à la bibliothèque[1].

Lorsque les sources sont rassemblées dans la bibliothèque, plusieurs options d’organisation s’offrent à l’utilisateur. Il est possible, notamment, de créer plusieurs dossiers, appelés groupes, au sein de la bibliothèque et d’y glisser des sources spécifiques à des fins de classification. Il est également possible, pour certaines sources, d’obtenir le texte intégral en format PDF, à condition que ce dernier soit disponible[1].

Le logiciel est présentement disponible uniquement en anglais[7]. Ainsi, certaines références doivent être modifiées, si le travail est réalisé en français, puisque les références ne seraient pas appropriées.

Version 20

En octobre 2020, la version EndNote 20 est sortie avec des mises à jour. Dans le logiciel, la gestion des références reste la même, mais l’interface est simplifiée et une nouvelle fonction importante a été ajoutée. Dans cette nouvelle version, il est maintenant possible de gérer les doublons de PubMed Central’s Identifier (PMCID) ou de Digital Object Identifier (DOI). Il est donc possible avec la version 20 d’identifier les doublons et de les supprimer. Une modification de la barre d’outils a aussi été réalisée, plusieurs outils ont été retirés de cette barre sans être complètement supprimés. Seuls les outils suivants sont affichés : ajouter une nouvelle référence, partager un groupe, exporter des références, rechercher le texte intégral et créer un rapport de citation Web of Science. Enfin, pour télécharger la version EndNote 20, il est indispensable d’avoir Windows 10[8].

Version 21

En mai 2023, la version 20 a été mise à jour et plusieurs fonctions ont été ajoutées. Entre autres, cette nouvelle version a permis l’ajout d’étiquettes personnalisables. Ces étiquettes facilitent l’organisation du contenu, de manière plus simple et rapide. Il est aussi possible avec EndNote 21 d’avoir plus de 1000 utilisateurs en même temps sur une bibliothèque synchronisée, qui est une amélioration de la version 20, qui permettait seulement 100 utilisateurs. Cette version est ainsi désormais compatible avec Google Docs grâce à la fonction « Citer pendant la rédaction ». De plus, cette nouvelle version comprend une autre mise à jour importante, les utilisateurs peuvent désormais récupérer leurs données perdues en les synchronisant avec un compte en ligne. Ainsi, si un utilisateur modifie un travail, il est possible de revenir à la version originale avec l’option « Comparer les versions ». L’ajout de la fonctionnalité « Retraction Watch » est une nouveauté à cette version. Cette fonctionnalité permet, lors d’un grand nombre de téléchargements de références en une fois à l’aide de Web of Science ou PubMed, à EndNote d’identifier les rétractions présentes sur le site web « Retraction Watch » lors de l’importation et le logiciel ajoute alors un fichier de rétractions[9].

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Formations universitaires

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Dans plusieurs universités au Québec, il est possible de suivre une ou plusieurs formations, selon son niveau, avec les bibliothécaires de l’université. Dans les bibliothèques universitaires du Québec, par exemple à l’Université de Montréal, il est donc possible de s’inscrire à une formation afin d’en apprendre davantage sur le logiciel bibliographique EndNote et ces formations sont accessibles autant pour Mac et que pour PC[10]. Il est également possible de suivre une formation en ligne à l’aide du site web de l’université, dans la section des bibliothèques. Plusieurs vidéos et pages sont accessibles aux étudiants afin de comprendre le fonctionnement du logiciel. Ces vidéos et pages couvrent l’installation, la création de bases de données, la rédaction, ainsi que la sauvegarde et le partage[11].

Il est aussi important de mentionner que les bibliothécaires donnent les formations, car ce sont eux qui possèdent une excellente connaissance des logiciels bibliographiques, comme Zotero par exemple. De plus, les bibliothécaires occupent une position qui leur permet de connaître l’ensemble des normes et des pratiques universitaires. Ainsi, ces professionnels connaissent les différents styles bibliographiques et les formats existants, comme le format RIS nécessaire à l’utilisation d’EndNote[12].

La Polytechnique Montréal offre des formations documentaires obligatoires à la bibliothèque pour les étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs. Les étudiants apprennent, avec l’aide des bibliothécaires, comment réaliser une stratégie de recherche dans une base de données bibliographiques, utiliser des logiciels de gestion des références, comme EndNote, et éviter le plagiat. Cela amène les bibliothécaires à favoriser les activités de recherche et, ce faisant, à avoir un impact sur le succès de ces activités au sein de leur institution[13].

Poursuite contre Zotero

Le 5 septembre 2008, Thomson Reuters, à l’époque producteur du logiciel Endnote, intente une poursuite contre l’Université George Mason et l’État de Virginie pour abus de licence, relativement au logiciel libre Zotero. La compagnie reproche notamment à l’Université une fonctionnalité de Zotero permettant l’importation de fichiers .ens, format propriétaire d’EndNote, et leur conversion au format ouvert .csl[2]. En réponse à la poursuite, l’Université George Mason a choisi de ne pas renouveler sa licence pour EndNote et a réitéré son engagement pour le open source[14]. Le 8 octobre 2008, la revue Nature publie un éditorial en défense du partage des données entre chercheurs, passant notamment par l’interopérabilité des formats, et critique les actions de Thomson Reuters[15].

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Notes et références

Liens externes

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