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Fête des Bleu-blanc-rouge
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La fête des Bleu-blanc-rouge (couleurs du drapeau de la France), couramment appelée fête des BBR, est une rencontre annuelle de sympathisants et membres du Front national. Cette manifestation est créée en sous l'impulsion de Michel Collinot, en réaction à l'arrivée au pouvoir de la gauche quelques semaines plus tôt[1]. Après 24 éditions, entrecoupées de plusieurs interruptions, la dernière édition se tient en .

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Histoire
Résumé
Contexte
Création
Après son élection à la présidentielle en , François Mitterrand décide de dissoudre l'Assemblée nationale. Les législatives qui s'ensuivent en lui donnent une confortable majorité de députés socialistes et communistes, et cette alliance électorale fait entrer plusieurs ministres communistes au gouvernement.
Le Front national n'obtient quant à lui aucun siège. Apparaît alors l'idée d'organiser une fête afin de rendre l'image du Front national plus avenante[2]. Conçue comme une « contre fête de l'Humanité » du Parti communiste[2], les recettes provenant de la vente des entrées et des produits dérivés doivent renflouer les caisses du Front national après cette défaite[3].
La fête est annoncée par Michel Collinot sur Radio Le Pen, une messagerie téléphonique, le , et sa première édition a lieu le [3]. Elle devient ensuite annuelle.
En fonction des éditions, le choix du lieu varie en Île-de-France, avec une prédilection pour le Bourget qui accueille la fête à six reprises entre et . À partir de , la fête se déroule à Paris, plus précisément au bois de Vincennes, sur la pelouse de Reuilly, dans le 12e arrondissement.
Disparition
Aux municipales de , une coalition de gauche remporte le Conseil de Paris, et Bertrand Delanoë est élu maire de Paris. Parmi cette nouvelle majorité, des élus du 12e arrondissement, où la fête doit avoir lieu en , souhaitent l'interdire. Mais Delanoë ne peut pas revenir sur l'autorisation donnée par son prédécesseur Jean Tiberi[4]. L'édition peut donc se tenir, mais une interdiction est prononcée pour l'édition , qui est annulée. Il faut ensuite attendre et pour que la fête soit à nouveau organisée, au Bourget cette fois.
Mais ce retour est éphémère. En effet, à la suite du revers électoral du Front national aux élections législatives de et au déficit financier qui en découle, l'édition de la fête est annulée. Elle ne sera plus organisée par la suite, avec une exception en .
Édition
En , Marion Maréchal relance la Fête des Bleu-blanc-rouge avec un « rassemblement BBR Grand Sud » au Pontet sur la « thématique médiévale »[2],[5]. L'événement attire environ 1 500 militants et une centaine d'élus FN[5], ainsi que Marine Le Pen, alors que la presse évoque des tensions entre elle et Marion Maréchal[6]. À cette occasion, elle assure n'avoir « jamais renié la filiation politique avec Jean-Marie Le Pen » et vouloir « instaurer, à long terme, cette tradition de fête populaire autour des neuf fédérations du Grand Sud »[5]. L'historienne Valérie Igounet considère qu'en reprenant l'intitulé « BBR », « Marion Maréchal prolonge donc la tradition FN tout comme son grand-père »[2].
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Déroulement de la fête
Jean-Marie Le Pen y prononce un discours. Une messe traditionnelle catholique y est célébrée le dimanche.
Liste des éditions
Références
Bibliographie
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