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Ferdinand Berthier
enseignant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean Ferdinand Berthier ⓘ est une personnalité de la culture sourde, né le à Louhans (Saône-et-Loire) et mort le à Paris. Doyen des professeurs de l'Institut des sourds-muets de Paris, il est notamment connu pour la création de la Société centrale des sourds-muets de Paris qui devient la Société universelle des sourds-muets quelques années plus tard.
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Biographie
Résumé
Contexte
Naissance et enfance
Jean-Ferdinand Berthier naît le à Louhans, dans la région de Bourgogne. Son père est chirurgien[2],[5],[6].
Devenu sourd à l'âge de quatre ans, c'est à huit ans (en 1811) qu'il entre à l'Institut des sourds-muets de Paris[7]. À cette époque, les instituteurs entendants Louis-Pierre Paulmier et Auguste Bebian et les professeurs sourds Laurent Clerc et Jean Massieu dispensent les cours dans l'institution[8]. Durant sa scolarité, Ferdinand Berthier se montre un élève brillant.
Carrière
Ferdinand Berthier commence une carrière dans l'enseignement à partir de 1829, date à laquelle il est nommé en compagnie d'Alphonse Lenoir professeur à l'Institut des sourds-muets de Paris[9]. Durant ses années d'enseignement, Émile Mercier, le fils d'Eugène Mercier, est un des élèves de Ferdinand Berthier[10]. Il y termine sa carrière en étant le doyen des professeurs sourds.
Il fait preuve d'une grande activité pour organiser la communauté sourde française et permettre l’enseignement et la formation des personnes sourdes. Devenu membre de la Société des gens de lettres, il fonde la Société centrale des sourds-muets de Paris en 1838. En 1850, il est l'un des cofondateurs de la Société centrale d'éducation et d'assistance pour les sourds-muets en France. En 1867, la Société centrale des sourds-muets de Paris évolue et devient la Société universelle des sourds-muets.
Il est surnommé « Napoléon des sourds » par Victor Hugo, puis par les sourds[11],[9].
Actions et écrits
Ses écrits défendent la langue des signes et les sourds qu'il appelle « mes frères ». Il fait connaître l'œuvre de l'abbé de l'Épée auprès des sourds et des entendants du XIXe siècle. Il se montre le mobilisateur de la culture sourde, ne cessant de revendiquer le droit pour les sourds de pouvoir utiliser la langue des signes en toutes circonstances (à l'école, au tribunal, etc.) afin d'accéder à l'égalité civile. Il fait également connaître les artistes et les poètes sourds de son époque et des précédentes.
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Distinctions et récompenses
Citation à propos de Ferdinand Berthier
Citation de Victor Hugo
« Qu’importe la surdité de l’oreille quand l’esprit entend ? La seule surdité, la vraie surdité, la surdité incurable, c’est celle de l’intelligence »
— l'écrivain Victor Hugo écrivait à Ferdinand Berthier le [12].
Postérité
Le musée des Sourds à l'hôtel-Dieu de Louhans est créé par Armand Pelletier en 2013[13],[14]. Le choix de la ville est un hommage au lieu de naissance de Ferdinand Berthier et à l’œuvre du personnage.
S'y trouve un buste en bronze à son effigie, œuvre de l'artiste Jean-Pierre Malaussena (visible place Saint-Jean, 1999)[15].
Le , un Google Doodle lui est consacré à l'occasion du 220e anniversaire de sa naissance[16],[17].
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Publications
Résumé
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Liste de publications
Ces ouvrages peuvent aussi être consultés à la bibliothèque historique de l'Institut national de jeunes sourds de Paris.
- Notice sur la vie et les ouvrages de Auguste Bébian, chez Ledoyen, 1839Auguste Bébian, ancien censeur des études de l'Institut royal des sourds-muets de Paris, 46 pages.
- Les sourds-muets avant et depuis l'abbé de l'Épée, chez Ledoyen, 1840Prix de la Société des sciences morales, lettres et arts de Seine-et-Oise
- Discours prononcés en langage mimique, Institution des sourds-muets de Paris, 1849Discours entre 12 août 1842 et 9 août 1849, 28 pages.
- L'Abbé de l'Épée, Michel Lévy frères, 1852Sous-titré Sa vie, son apostolat, ses travaux, sa lutte et ses succès, 413 pages.
- Sur l'opinion de feu le docteur Itard, Michel Lévy frères, 1852Sous-titré Docteur Itard, médecin en chef de l'Institution nationale des sourds-muets de Paris, relative aux facultés intellectuelles et aux qualités morales des sourds-muets, 112 pages.
- Le Code Napoleon, Librairie du Petit Journal, 1868Sous-titré Code civil de l'Empire français, mis à la portée des sourds-muets, leurs familles et des parlants en rapports journaliers avec eux, 527 pages.
- L'Abbé Sicard, célèbre instituteur des sourds-muets, successeur immédiat de l'Abbé de L'Épée, Charles Douniol et Cie, 1873Sous-titré Précis historique sur sa vie, ses travaux et ses succès, suivi de détails biographiques sur ses élèves sourds-muets les plus remarquables Jean Massieu et Laurent Clerc, et d'un appendice contenant des lettres de l'abbé Sicard au baron de Gérando, son ami et son confrère à l'institut, 259 pages.
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Notes et références
Annexes
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