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Bourgogne (ancienne région administrative)
ancienne région administrative française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Bourgogne (en bourguignon : Borgoigne ou Bregogne) est une région historique et culturelle située au centre-est de la France. Elle est constituée des départements de la Côte-d'Or, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l'Yonne. Ses habitants sont appelés les Bourguignons et sa capitale est Dijon.
De 1956 à 2015, la Bourgogne était aussi une région administrative française[note 1] qui a fusionné le [1] avec la Franche-Comté pour former la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
La Bourgogne doit son nom aux Burgondes du temps d'avant les Mérovingiens, qui créèrent le royaume de Burgondie, devenu royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgognes à l'époque carolingienne. Par la suite on distinguera le comté de Bourgogne (ou Franche-Comté de Bourgogne), qui correspond à l'actuelle Franche-Comté, du duché de Bourgogne qui correspond à peu près à l'actuelle Bourgogne.
La région comptait 1 622 908 habitants au .
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Géographie
Résumé
Contexte

Nord
La basse Bourgogne est une région de plaines sédimentaires. Elle englobe le Sénonais agricole et le pays d'Othe forestier, qui domine les vallées de l'Yonne et de l'Armançon. On y trouve la ville d'Auxerre[2].
Est
Les pays de la Saône correspondent à des plaines d'effondrement couvertes de grasses prairies et de champs (blé, maïs, oléoprotéagineux, maraîchage)[3].
Centre
Sud
Le Mâconnais, pays de polyculture, d'élevage et de vignoble, s'appuie sur les premiers contreforts du Massif central. Le Mâconnais constitue la partie la plus méridionale de la Bourgogne et offre une géographie particulière avec la plaine de Saône et un paysage plus vallonné culminant à 771 mètres (commune de Montmelard), 758 mètres (commune de Tramayes) et 746 mètres (commune de Pierreclos)[4].
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Transports
Résumé
Contexte
Ferroviaire

TER
TGV
Routier
Réseau autoroutier
Le siège d'Autoroutes Paris-Rhin-Rhône est situé à Saint-Apollinaire, dans la banlieue de Dijon.
- l'A6 traverse la Bourgogne du nord au sud ;
- l'A38 relie Dijon à l'A6 ;
- l'A31 (vers le Luxembourg) traverse la Bourgogne pour se lier à l'A6 à Beaune ;
- l'A36 part de l'autoroute A31 (entre Dijon et Beaune) vers l'Allemagne ;
- l'A39 Dijon - Dole - Bourg-en-Bresse ;
- l'A77 relie l'A6 au sud de Nevers dans la Nièvre ;
- l'A406 relie la Route Centre-Europe Atlantique à l'A40 à Mâcon vers Genève.
Fluvial

Principales voies navigables en Bourgogne :
- l'Ouche ;
- la Seine ;
- la Saône, avec particulièrement le port de plaisance de Mâcon ;
- l'Yonne ;
- la Nièvre ;
- le canal de Bourgogne ;
- le canal du Centre ou « canal du Charolais » ;
- le canal du Nivernais ;
- le canal latéral de Roanne à Digoin ;
- la rigole de l'Arroux ;
- la Loire.
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Histoire
Résumé
Contexte

Le nom de Bourgogne a désigné des territoires assez différents suivant les époques. Elle doit son nom à la peuplade des Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie. Ce dernier devint royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgogne à l'époque carolingienne. Au Moyen Âge, il convient de distinguer le comté de Bourgogne du duché de Bourgogne. Le premier (maintenant la Franche-Comté) était terre d'Empire, le second constitué des comtés de Mâcon, Chalon, Sens, Auxerre, Tonnerre, Nevers, Autun appartenait au royaume de France[5].
Aux XIVe et XVe siècles, l'État bourguignon, vassal du royaume de France mais quasi indépendant en fait, a recouvert des parties de la France, des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg actuels. Les ducs de Bourgogne étaient vassaux du roi de France pour le duché de Bourgogne, l'Artois et la Flandre, et vassaux de l'Empereur pour le comté de Bourgogne, la Gueldre, le Hainaut, le Brabant et d'autres terres[6].
Après la mort de Charles le Téméraire en 1477 et la guerre de Succession de Bourgogne, le duché de Bourgogne est rattaché au royaume de France et devient un gouvernement général, le gouvernement de Bourgogne. En 1542, apparaît la généralité de Bourgogne, une des 17 recettes générales créées par le roi Henri II. Outre l'ancien duché, elle inclut à partir de 1601 la plupart des provinces savoyardes de la rive droite du Rhône et par la suite la souveraineté de Dombes, qui lui est rattachée en 1781. Ces dernières acquisitions constituent en 1790 le département de l'Ain. La Bourgogne conserve jusqu'à la Révolution française une certaine forme d'autonomie avec les états de Bourgogne et le Parlement de Dijon[7].
Après une régionalisation manquée sous le régime de Vichy de 1940 à 1944, le nom historique est repris pour désigner une région française de la Cinquième République créée en 1960. En 2016, avec la loi de réforme des régions, elle fusionne avec la Franche-Comté dans la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté[8].
La région se nomme Bregogne en bourguignon-morvandiau et Borgogne en arpitan.

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Économie
Résumé
Contexte
L'agriculture bourguignonne est dynamique, puissante et très spécialisée : céréales (blé et orge dans l'Yonne et la Côte-d'Or), oléagineux, élevage bovin (Charolais, Morvan, Nivernais), viticulture (Côtes de Beaune, Nuits, Hautes-Côtes, Côte Chalonnaise, Mâconnais, Beaujolais, Chablisien). L'agriculture emploie 5 % d'actifs. La surface agricole utile (SAU) représente près de 60 % de la superficie de la Bourgogne. Deuxième région productrice de bovins, derrière l'Auvergne, le territoire est surtout spécialisé dans les céréales, les oléagineux et bien sûr le vin, qui occupe près de Modèle:Unité:31000 hectares, essentiellement plantés de pinot noir et de chardonnay[9].
La Bourgogne a créé la Super Cocotte SEB, les avions Jodel et les collants Dim dans les années 1950. Désormais, elle fabrique le cœur des centrales nucléaires, les bogies du TGV, les pansements Urgo et les cosmétiques des laboratoires Vendôme[10].
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Démographie
Résumé
Contexte
Le peuplement de la Bourgogne est peu dense et inégalement réparti. La population se concentre sur les axes de communication alors que le Morvan se vide. La Bourgogne est actuellement moins peuplée qu'elle ne l'était en 1851. La région comptait Modèle:Unité:1622908 habitants en 2022.
Depuis 1990, le déséquilibre démographique s'est accentué entre la Bourgogne et les régions dominantes qui l'encadrent (Île-de-France et Rhône-Alpes). À ces deux fortes croissances, la Bourgogne n'oppose qu'une stagnation. Le solde migratoire annuel n'est passé que de –0,03 % à –0,04 % entre les deux derniers recensements mais l'excédent naturel annuel est tombé de 0,13 à 0,04 %. Cela se traduit par un vieillissement de la population, la région attire en effet davantage les retraités que les jeunes ménages.
Seule Dijon, la capitale de la Bourgogne et son agglomération, ainsi que la vallée de la Saône (de Chalon-sur-Saône à Mâcon) tirent leur épingle du jeu. Après Dijon, les plus grandes villes de la région sont Chalon-sur-Saône, Auxerre, Mâcon, Nevers, Sens, Le Creusot, Beaune, Montceau-les-Mines et Autun.

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Culture et tourisme
Résumé
Contexte
Région réputée pour sa gastronomie, la Bourgogne est également riche de son patrimoine naturel mais aussi bâti, des châteaux forts aux cadoles, en passant par les abbayes et les cathédrales[11].
Il y est possible de visiter le site d'Alésia et son MuséoParc Alésia, où Vercingétorix tint un siège contre les armées de Jules César en 52 av. J.-C., ainsi que le site de Cluny où les bénédictins firent de leur abbaye au Xe siècle le plus grand foyer spirituel et intellectuel d'Europe.
La Bourgogne est une terre riche de sites culturels, certains uniques parmi lesquels le palais des ducs de Bourgogne à Dijon, les Hospices de Beaune, l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, l'abbaye de Cîteaux, l'abbaye de Fontenay, l'abbaye de Pontigny, l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre, la cathédrale Saint-Étienne de Sens, la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Nevers, la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre, la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, la basilique du Sacré-Coeur de Paray-le-Monial, l'église Notre-Dame de La Charité-sur-Loire, les châteaux de Guédelon, de Pierreclos, de Tanlay, de Bussy-Rabutin, de Cormatin, d'Ancy-le-Franc et de Bazoches, l'arboretum de Pézanin, qui rendent ce territoire attractif et à fort potentiel touristique.
Grâce à Nicéphore Niépce (1765-1833) qui inventa la photographie, la Bourgogne a ainsi développé à Chalon-sur-Saône le musée de la photographie et un pôle image et son.
Le musée des Beaux-Arts de Dijon est également important.
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Cinéma
Résumé
Contexte
Plus de 50 films et téléfilms (répertoriés) ont été tournés — entièrement ou quelques scènes — en Bourgogne, entre 1938 et 2010. En voici les lieux de tournage (par département, anti-chronologiquement), ainsi que les titres et réalisateurs[12][source insuffisante].
Films tournés en Bourgogne
En Côte-d'Or (21)
- Aisy-sous-Thil
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Beaune
- Roman de gare (2007) de Claude Lelouch
- Les Frères Gravet (1994) de René Féret
- Le Cri du cœur (1974) de Claude Lallemand
- Les Valseuses (1974) de Bertrand Blier
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Ils sont dans les vignes (1952) de Robert Vernay
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Bligny-sur-Ouche
- Les Amants (1958) de Louis Malle
- Braux
- Ni vu, ni connu (1958) de Yves Robert
- Bussy-le-Grand
- La Marquise des ombres (2010) d'Édouard Niermans
- La Reine et le Cardinal (2009) de Marc Rivière
- Châteauneuf-en-Auxois
- Jeanne la Pucelle (1994) de Jacques Rivette
- Dames galantes (1990) de Jean-Charles Tacchella
- Partir, revenir (1985) de Claude Lelouch
- Les bidasses s'en vont en guerre (1974) de Claude Zidi
- Cheuge
- La Veuve Couderc (1971) de Pierre Granier-Deferre
- Chorey-lès-Beaune
- Le Cri du cœur (1974) de Claude Lallemand
- Couchey
- Cuisine américaine (1998) de Jean-Yves Pitoun
- Crimolois
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Crugey
- Dames galantes (1990) de Jean-Charles Tacchella
- Dijon
- Cuisine américaine (1998) de Jean-Yves Pitoun
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau
- L'Étudiante (1988) de Claude Pinoteau
- Vaudeville (1986) de Jean Marbœuf
- La Carapate (1978) de Gérard Oury
- Les bidasses s'en vont en guerre (1974) de Claude Zidi
- Le Cri du cœur (1974) de Claude Lallemand
- Clérambard (1969) de Yves Robert
- Tout peut arriver (1969) de Philippe Labro
- La Seconde Vérité (1966) de Christian-Jaque
- Le Repos du guerrier (1962) de Roger Vadim
- Les Amants (1958) de Louis Malle
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Époisses
- Jeanne la Pucelle (1994) de Jacques Rivette
- Le Mal d'aimer (1986) de Giorgio Treves
- Flavigny-sur-Ozerain
- Le Chocolat (2000) de Lasse Hallström
- Gevrey-Chambertin
- Cuisine américaine (1998) de Jean-Yves Pitoun
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Gomméville
- Le Bon et les Méchants (1976) de Claude Lelouch
- La Bussière-sur-Ouche
- Calmos (1976) de Bertrand Blier
- Lucenay-le-Duc
- Le Dernier des fous (2006) de Laurent Achard
- Lusigny-sur-Ouche
- Les Amants (1958) de Louis Malle
- Marigny-le-Cahouët
- Clérambard (1969) de Yves Robert
- Angélique et le Roy (1966) de Bernard Borderie
- Merveilleuse Angélique (1965) de Bernard Borderie
- Angélique, Marquise des anges (1964) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : la Vengeance de Milady (1961) de Bernard Borderie
- Ni vu, ni connu (1958) de Yves Robert
- Marmagne
- Les Aventures de Philibert, capitaine puceau (2011) de Sylvain Fusée
- La Marquise des ombres (2010) d'Édouard Niermans
- L'Année de l'éveil (1991) de Gérard Corbiau
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau
- Angélique et le Roy (1966) de Bernard Borderie
- Merveilleuse Angélique (1965) de Bernard Borderie
- Angélique, Marquise des anges (1964) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : les Ferrets de la reine (1961) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : la Vengeance de Milady (1961) de Bernard Borderie
- La Messe en Si (1978) de Klaus Kirschner
- Meursault
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Molesme
- Montbard
- Montberthault
- Nolay
- Pagny-le-Château
- Poncey-sur-l'Ignon
- Pont-d'Ouche
- Les Valseuses (1974) de Bertrand Blier
- Pouilly-en-Auxois
- Précy-sous-Thil
- Recey-sur-Ource
- Saint-Seine-sur-Vingeanne
- Saulieu
- Savigny-lès-Beaune
- Semur-en-Auxois
- Clérambard (1969) de Yves Robert
- Les Trois Mousquetaires : les Ferrets de la reine (1961) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : la Vengeance de Milady (1961) de Bernard Borderie
- Ni vu, ni connu (1958) de Yves Robert
Dans la Nièvre (58)
- Chitry-les-Mines
- Clamecy
- Corbigny
- Corvol-l'Orgueilleux
- Fourchambault
- La Charité-sur-Loire
- Lormes
- Nevers
- Conte d'hiver (1992) d'Éric Rohmer
- Hiroshima, mon amour (1959) d'Alain Resnais
- Pouilly-sur-Loire
- There's A Girl In My Soup (1970) de Roy Boulting
En Saône-et-Loire (71)
- Autun
- Bon voyage (2003) de Jean-Paul Rappeneau
- Brienne
- Chalon-sur-Saône
- Trois huit (2001) de Philippe Le Guay
- La Bataille du rail (1946) de René Clément
- Charolles
- Cluny
- Cormatin
- Cuisery
- Lucie Aubrac (1997) de Claude Berri
- Grandvaux
- Mâcon
- Milly-Lamartine
- Sur les chemins de Lamartine (1941) de Jean Tedesco
- Pierreclos
- Saint-Loup-de-Varennes
- Savigny-sur-Seille
- Mado (1976) de Claude Sautet
- Tournus
- Lucie Aubrac (1997) de Claude Berri
Dans l'Yonne (89)
- Accolay
- Ancy-le-Franc
- Armeau
- Auxerre
- Avallon
- Chastellux-sur-Cure
- Cruzy-le-Châtel
- Égleny
- Bienvenue à Bellefontaine (1991), téléfilm de Gérard Louvin
- Joux-la-Ville
- L'Isle-sur-Serein
- Lucy-sur-Yonne
- Menades
- Merry-sur-Yonne
- Noyers-sur-Serein
- Plusieurs épisodes de la série télévisée Une famille formidable
- Molière (2007) de Laurent Tirard
- Stardust, le mystère de l'étoile (2007) de Matthew Vaughn
- L'Enfant des loups (1990), téléfilm de Philippe Monnier
- Le Chevalier de Pardaillan (1988), téléfilm à épisodes de Josée Dayan
- Le Mal d'aimer (1986) de Giorgio Treves
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Amours, Délices et Orgues (1946) d'André Berthomieu
- Pierre-Perthuis
- Pisy
- Série télévisée La Commanderie (2009)
- Jeanne la Pucelle (1994) de Jacques Rivette
- Le Mal d'aimer (1986) de Giorgio Treves
- Prunoy
- Mort d'un pourri (1977) de Georges Lautner
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Personnalités
Personnalités bourguignonnes
Arts et lettres
- Raymond Rochette
- Alphonse de Lamartine
- Charles de Brosses
- Carlo Maiolini
- Henri Vincenot
- Jacques-Bénigne Bossuet
- Jean-Philippe Rameau
- Alexis Piron
- François Rude
- Adam Billaut dit Maître Adam
- Victor Gautron du Coudray
- Henri Virlogeux
- Raoul Follereau
- Claude Lévêque
- Dominique Vivant Denon
- Marcel Aymé
- Pierre Larousse
- Colette
- Lucette Desvignes
Chanson
- Florent Pagny
- Da Silva
- Joseph d'Anvers
- Romain Gallant
- Damien Saez
- Élodie Frégé
- Yves Jamait
Philosophie
Politique et historique
Sciences
Sports
Cinéma, spectacle et monde TV
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Emblèmes traditionnels de la Bourgogne
Les armoiries de la Bourgogne se blasonnent ainsi : |
La croix de Bourgogne a été l'emblème de la Bourgogne (puis des Pays-Bas espagnols et de l'Empire espagnol des Amériques) à partir de Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, d'Artois, comte palatin de Bourgogne (c'est-à-dire de Franche-Comté) (° à Dijon - † ). La croix de Bourgogne est fréquente dans l'héraldique espagnole (connue sous le nom de cruz de Borgoña), et fait encore partie des armes du roi d'Espagne. En tant qu'emblème de la grande Bourgogne, cet emblème était aussi fréquemment employé en Franche-Comté. |
En 2010, une pièce de 10 € en argent, gravée par Joaquin Jimenez, a été mise en circulation en Bourgogne. Elle représente la carte et le drapeau armorié de la région. Elle a cours légal dans toute la France.
Sciences
Gastronomie, vins et bières
Résumé
Contexte
Gastronomie
- ami-chambertin (fromage)
- andouillettes d'Arnay-le-Duc, de Mâcon, de Clamecy et de Châblis
- anis de Flavigny
- asperge de Ruffey
- baratin de Clamecy et les chi dans l'iau
- bénédictin (fromage)
- beurdin, biscuit de Bourbon-Lancy
- biscuit de Chablis ou biscuit duché
- bœuf bourguignon
- bouton-de-culotte (fromage de chèvre)
- brochet braisé ou en quenelles
- cabriotte
- cacous aux cerises
- cassis de Bourgogne
- cassissine, pâte de fruit au cassis
- cerise marmotte
- chaource (fromage)
- chariton de la Charité-sur-Loire
- cidre du Morvan
- cistercien (fromage)
- cîteaux (fromage)
- civet
- claquebitou (fromage)
- coq au vin
- cornichons
- corniottes
- cosne (fromage)
- crâpiau
- craquants du Val de Loire ( Pouilly-sur-Loire)
- crème de cassis
- crottin du Morvan (fromage)
- cuisses de grenouille
- eaux-de-vie
- entrecôte charolaise
- Époisses (AOC)
- escargots de Bourgogne
- fromage charolais (AOP)
- charolais à l'époisses
- faisselle
- flamusse
- fritures de goujons
- gâteau de foies blonds
- gaufrette mâconnaise
- gougères
- granit rose de Semur-en-Auxois
- gratin de queues d'écrevisses
- grattons
- greuze émotion (chocolat)
- jambon à la châblisienne
- jambon cru du Morvan
- jambon persillé
- judru de Nolay
- kir
- lapin à la dijonnaise
- liqueur de cassis
- mâconnais (fromage)
- marc de Bourgogne
- meurette de poisson
- miel du Morvan
- morvandiau (fromage)
- moutarde de Dijon
- négus et nougatine de Nevers
- nivernais (fromage)
- nonnettes
- nuits-saint-georges (fromage)
- œufs en meurette
- oignon du Val de Saône
- pain d'épices
- pauchouse
- pavé de bœuf
- pierre-qui-vire (fromage)
- pigeonneau rôti
- poissons de rivière, d'étang, de lac : tanche, brochet, sandre, truite, ablette, goujon, anguille...
- pomme à cidre
- potée bourguignonne
- poularde à la bourgeoise
- poulet à la crème et aux morilles
- poulet Gaston Gérard
- prune
- pruneau de Vitteaux
- ratafia de Bourgogne
- râpée
- rochefontaine (fromage)
- rosette du Morvan
- saint-florentin (fromage)
- salade bourguignonne
- sirops
- saupiquet
- soumaintrain (fromage)
- soupe à l'oignon
- tartes aux fruits
- tartouillats
- tournusien (gâteau)
- truffe de Bourgogne
- vézelais (fromage)
- viande charolaise
- volaille de Bresse (AOC).
La gastronomie bourguignonne se décline également par ses grands noms régionaux :
Il existe plusieurs congrégations gastronomiques comme celles de l'Escargot, de la Truffe, du Pain d'épice, du Cassis ou de la Moutarde de Dijon.
Vins

La Bourgogne est réputée dans le monde entier pour ses vignobles, notamment la côte de Nuits, la côte de Beaune, la côte chalonnaise, le mâconnais, le beaujolais et le chablisien[13]. Les « Climats du vignoble de Bourgogne » sont inscrits par l’UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité depuis 2015[14].
C'est parce que leur vin ne se vendait plus après la crise de 1929 que les Bourguignons ont eu l'idée de créer la confrérie des chevaliers du tastevin, à Nuits-Saint-Georges en 1934.[citation nécessaire]
Bières
L’Ordre du houblon est né à Beaune. Jean sans Peur, duc de Bourgogne de 1404 à 1419, a encouragé la culture du houblon en Bourgogne et en Flandre, contribuant ainsi à l’expansion de son utilisation dans le brassage de la bière en France. La création de l’ordre du houblon en 1419 impose l’usage du houblon dans le processus de brassage pour améliorer et stabiliser le goût de la bière. On lui reconnait déjà également ses qualités antiseptiques et aromatiques. Un édit datant de 1435 impose le nom de « bière » à la boisson, jusque-là connue en tant que cervoise.
La Bourgogne est une terre céréalière. La Bourgogne est devenue la 3ème région de France productrice d’orge, un des piliers dans le processus de brassage. En effet, la Bourgogne peut se vanter de 750 000 hectares dédiés à la culture de céréales avec 5 millions de tonnes de céréales produites par an, dont 1.4 Mt d’orge et 2.4 Mt de blé tendre (Source : ViaVoice-Passion Céréales 2020). Les orges récoltés pour la fabrication de malt doivent avoir un taux de protéines très faible et les agriculteurs de la région sont reconnus pour leur maîtrise de techniques culturales pour obtenir une qualité optimale d’orges brassicoles.
Précoce ou tardif sont des houblons bourguignons. La région voit se développer des houblonnières ainsi que des houblons spécifiques à ce terroir tels que le Précoce et le Tardif de Bourgogne. Aux environs de 1854, le houblon commence à se cultiver autour de Seurre, dans la Saône, avec d’excellents rendements. En 1927, la région était dotée de 910 hectares de houblonnières, soit un quart de la surface cultivée en France. D’ailleurs, entre la fin du XIXe siècle et les années 60, la plaine de Saône est un lieu privilégié pour cultiver du houblon. 97% des plantations de la région se trouvent maintenant au Nord Est de Dijon. La surface de plantation de houblonnières est aujourd’hui autour des 800 hectares. Le Précoce de Bourgogne est répertorié comme un houblon aromatique subtil. Il est cultivé en très petites quantités jusque dans le début des années 80s, uniquement dans la région. Avec un taux d’alpha compris entre 3 et 4%, on lui attribuait des notes herbacées de laurier, d’anis avec une pointe d’abricot et de fruits jaunes. Le Tardif de Bourgogne quant à lui, naît dans la région Alsacienne. Très difficile à trouver sur le marché, il est également classé en houblon aromatique, semblable aux houblons nobles allemand et à son parent, le précoce de Bourgogne. D’autres variétés locales ont existé à toute petite échelle tel que le Landhopfen, dit « Alsacien de Bourgone » créé en 1921, du Saaz local, ou encore l’Ordinaire de Bourgogne, également appelé le commun de Bourgogne, possiblement un cousin de l’Alter Hallertau. Les houblons bourguignons possédent les mêmes qualités que ceux de la Bohême, riches en lupuline, très fins, destinés davantage à des bières de fermentation basse. Malheureusement, l’évolution des goûts favorisant les houblons très aromatiques américains pour des IPAs, ces houblons sont souvent délaissés.
Et pourtant, elle fut longtemps terre d’accueil brassicole. Des articles datant de 1924 relatent d’ailleurs l’importance du brassage dans les foyers : un article de l’Avenir Bourguignon explique : « chaque feu, ou pour mieux dire chaque ménage, produisait la quantité de bière indispensable à ceux qui en faisaient partie ».
Une grande tradition de la bière s’installe dans la région car les vignes, souvent détruites par des infections, maladies ou des guerres, offraient à l’époque un rendement beaucoup moins rentable. Le vin devient alors trop cher et moins consommé par la majorité de la population.
Dès le XVIIIe siècle, la production de la bière se développe et devient quasi industrielle vers la fin du XVIIIe siècle, avec notamment l’arrivée des frères Walter, brasseurs alsaciens. S’installant à Beaune pour brasser en 1794, ils sont initialement blâmés par la population de la ville pour avoir mis le feu à leur établissement deux fois et pour la saleté du lieu. Une lettre du maire de Beaune au ministre de l’intérieur relate les faits : « cette maison qui devait par son extérieur propre et décent annoncer sa destination, est, pour ainsi dire, un réceptacle d’immondices. Bien plus, elle court risque d’être incendiée ; le feu a déjà pris deux fois chez le brasseur. Ainsi la mairie se trouve au milieu d’ateliers bruyants et fort incommode pour les personnes qui travaillent ». De même, un extrait d’une délibération datant du 4 septembre 1810 explique que le brasseur « incommode tout le quartier et détériore singulièrement la partie qu’il occupe, elle est toute noire de fumée ». Pierre Walter déménage alors au boulevard St Nicolas et est succédé en 1828 par M. Pingaud. En 1843, sa brasserie atteint une production de 1500HL de bière par an, et se retrouve commercialisée de Beaune à Autun. Avec une culture locale d’orge et de houblon, le marché brassicole avait toutes les clés en main pour son essor. La brasserie passe par la suite entre les mains de M. Bazin, puis M. Modret, avant d’être reprise en 1862 par Jules et Armand Ricaud. Ce derniers sont très réputée sur la scène Beaunoise et modernisent la brasserie avec des nouveaux outils et cette dernière prospère jusqu’à la seconde guerre mondiale.
Pendant ce temps à Dijon, les premiers établissements brassicoles datent de 1790. En 1950, pas moins de 50 brasseries étaient actives dans la région ! Celles-ci ont souffert de l’industrialisation du marché, avec une course vers des produits standardisés et à prix moindres. Le panorama brassicole bourguignon s’étouffe, une mort accélérée par les lobbies agressifs du vin dans la région visant à attirer et croître l’activité touristique.
La bière au cœur de la Bourgogne. Avec le renouveau de la Craft en France, la Bourgogne ne déroge pas à la tendance. A présent, près de 40 brasseries artisanales sont en activité dans la région, dont la moitié se sont créées dans les 5 dernières années ! Son héritage vinicole, plutôt que de freiner la production semble au contraire inspirer les brasseries : fermentations sauvages, vieillissements en barrique, fermentations sur lie de raisin… Un monde de fusion entre les boissons se dessine pour créer des brassins fabuleux et décidément français !
Le premier campus brassicole s'installe à Beaune.

Le campus brassicole Brasserie de France[15],[16], créée en 2020 par l'entrepreneur Jean-Claude Balès[17],[18],[19], regroupe sur le même site :
- la première brasserie artisanale de Bourgogne,
- un pôle de formation séminaires avec des ateliers de brassage et de dégustation,
- un pôle d'éducation autour de partenariats "Ecole - Entreprise",[20],[21],
- un pôle de création autour d'un bureau de style sur les tendances de consommation et création de marques de boissons effervescentes[16],
- un pôle de recherche sur les procédés fermentaires[22].
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Notes et références
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