Ferdinand Daems

Ferdinand Daems, né à Bruxelles le 20 septembre 1809 et mort dans la même ville le 5 juillet 1875, est un peintre, lithographe et peintre sur porcelaine belge connu pour ses peintures d'histoire, ses sujets religieux et ses scènes de genre.

Ferdinand Daems

Naissance	20 septembre 1809 Bruxelles
Décès	5 juillet 1875 (à 65 ans) Bruxelles
Nationalité	belge
Activités	Peintre, lithographe
Maîtres	Jacques-Louis David, François-Joseph Navez, Paul Delaroche

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Biographie

Famille

Ferdinand (Ferdinand Jean Joseph) Daems, né Parvis Sainte-Gudule n^o 79 à Bruxelles le 20 septembre 1809, est le fils de Pierre Joseph Daems (1779), vitrier, puis marchand d'estampes et de Marie Josèphe Ruytinx (1785-1870), fille de boutique, puis marchande^[1]. Il demeure célibataire.

Formation

Viol de Lucrèce par Tarquin (1825) dernier dessin de David par Ferdinand Daems, Rijksmuseum Amsterdam.

Jeune homme nu sur des nuages, offrant ses vœux à un aigle (1827), Rijksmuseum Amsterdam.

À l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, Ferdinand Daems bénéficie de l'enseignement des peintres néo-classiques Jacques-Louis David et François-Joseph Navez. Lors du concours de l'Académie pour l'année 1832-1833, il obtient le premier prix de la classe du modèle vivant^[2],[3].

Carrière

Pour la première fois, Ferdinand Daems expose au Salon d'Anvers de 1834 un tableau intitulé Un philosophe mendiant. Jusqu'en 1874, il expose à vingt-neuf reprises aux salons triennaux belges. En 1880, son tableau Un buveur figure à l'Exposition historique de l'art belge 1830-1880 à Bruxelles à l'occasion du Cinquantenaire de l'Indépendance de la Belgique. Il peint aussi Le Christ parmi les docteurs de la Collégiale Saint-Denis de Liège^[4].

Ferdinand Daems meurt, après une courte maladie, à l'âge de 65 ans, Parvis Sainte-Gudule n^o 7 à Bruxelles, le 5 juillet 1875^[5].

Œuvre

Caractéristiques

Le champ pictural de Ferdinand Daems inclut les peintures d'histoire, les sujets religieux, les scènes de genre et également quelques portraits. Réputé par la correction de son dessin, il s'exprime parfois par le pastel ou l'aquarelle. Il est aussi lithographe et peintre sur porcelaine et sur faïence^[6],[3].

Réception critique

Lors du Salon de Bruxelles de 1845, le critique du quotidien L'Indépendance belge écrit : « Monsieur Daems paraît se consacrer aux sujets de la vie monastique ; dans un de ses tableaux, on voit un moine assis sur les marches d'un escalier qui fait face aux spectateurs. Il y a un effet de lumière assez bien rendu par une combinaison de portes et de fenêtres qui fait arriver le jour de quatre côtés à la fois. Il est fâcheux que ces quatre lumières soient d'un ton aussi froid. M. Daems aurait dû glisser quelque part un rayon de soleil, eût-il été le plus pâle du monde. Dans un autre petit tableau, M. Daems a montré un moine assis devant une table couverte de son frigal repas et disant le Bénédicité. C'est une petite peinture soignée dans ses détails, mais froide comme l'autre^[7] ».

Expositions

Belgique

• Salon d'Anvers de 1834 : Un philosophe mendiant^[8].
• Salon de Gand (XVI^e) de 1835 : Madone en prière^[9].
• Salon de Bruxelles de 1836 : Saint Antoine de Padoue^[10].
• Salon d'Anvers de 1837 : L'Attention et La Lecture^[11].
• Salon de Gand (XVII^e) de 1838 : Le Repos^[12].
• Salon de Bruxelles de 1839 : Un philosophe et Le Christ enseveli^[13].
• Salon d'Anvers de 1840 : Le Christ et la Samaritaine^[14].
• Salon de Bruxelles de 1842 : La Comtesse d'Egmont implorant auprès du duc d'Albe la grâce de son malheureux époux^[15].
• Salon d'Anvers de 1843 : Un Écossais, dessin au pastel^[16].
• Salon de Gand (XIX^e) de 1844 : La Confession^[17].
• Salon de Bruxelles de 1845 : Les Moines, Le Bénédicité et un dessin au pastel^[18].
• Salon de Bruxelles de 1848 : L'Intérieur d'un couvent^[19].
• Salon de Bruxelles de 1851 : Le Christ au tombeau et un dessin au pastel^[20].
• Salon de Bruxelles de 1854 : Un mousquetaire, époque de Louis XIII^[21].
• Salon d'Anvers de 1855 : Un joaillier^[22].
• Salon de Bruxelles de 1857 : Moines et La Chaîne d'or (aquarelle)^[23].
• Salon d'Anvers de 1858 : Moine dans sa cellule^[24].
• Salon de Gand (XXIV^e) de 1859 : La Chaîne d'or^[25].
• Salon de Bruxelles de 1860 : Portrait de M. J-B D (peinture sur porcelaine) et L'Étude^[26].
• Salon d'Anvers de 1861 : L'Étude^[27].
• Salon de Bruxelles de 1863 : La Boîte aux secrets^[28].
• Salon de Bruxelles de 1866 : Un mousquetaire et Le Peseur d'or^[29].
• Salon de Gand (XXVII^e) de 1868 : L'Écouteur et Le Joueur de guitare^[30].
• Salon de Bruxelles de 1869 : Le Guitariste et Un mousquetaire^[31].
• Salon d'Anvers de 1870 : Le Guitariste et Accessoires^[32].
• Salon de Gand (XXVIII^e) de 1871 : Le Bibliophile^[33].
• Salon de Bruxelles de 1872 : Le Bibliophile et Un buveur (peintures) et Zéphir se balançant sur les eaux (faïence)^[34].
• Salon d'Anvers de 1873 : Un buveur et Le Bibliophile^[35].
• Salon de Gand de 1874 (XXIX^e) : Un buveur et Accessoires^[36].

France

• Exposition universelle de 1855 à Paris : Hallebardier en 1640.

Pays-Bas

• Exposition des maîtres vivants à La Haye en 1859 : Un moine dans sa cellule^[37].

Collections muséales

• Musée de la ville de Bruxelles : Portrait de Louise Marie d'Orléans reine des Belges (s.d.)^[38].
• Rijksmuseum Amsterdam : Viol de Lucrèce par Tarquin (1825) dernier dessin de David copié par Ferdinand Daems et Jeune homme nu sur des nuages, offrant ses vœux à un aigle (1827)^[6].