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François Stahly

sculpteur suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre

François Stahly
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François Stahly, né le à Constance (Allemagne) et mort le à Meudon, est un sculpteur français appartenant à la nouvelle École de Paris.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Fils d'un père italien et d'une mère allemande, François Stahly passe de 1912 à 1931 sa jeunesse en Suisse, à Lugano, Winterthour et Zurich. Il fait dans une imprimerie son apprentissage de lithographe, fréquente dès 1926 la Kunstgewerbeschule de Winterthour où sont enseignés les principes du Bauhaus et l'École des Beaux-Arts de Zürich.

S'installant à Paris, il est de 1931 à 1939 élève de Charles Malfray à l'Académie Ranson, où il rencontre Maillol et se lie avec Jean Le Moal, Jean Bertholle, Alfred Manessier, Zelman et Étienne Martin. Membre en 1936 du groupe Témoignage, animé à Lyon par Marcel Michaud, avec Le Moal, Bertholle et Étienne Martin, il reçoit une première commande pour le pavillon de la Femme à l'Exposition universelle de Paris en 1937, collaborant avec Fred Littmann. En 1940 il quitte Paris pour la communauté d'Oppède, dans la zone libre, où séjournent notamment Étienne Martin, Bernard Zehrfuss et Consuelo de Saint-Exupéry. À Marseille, il réalise alors avec Étienne Martin, Marcel Duchamp, Zehrfuss, Zelman et Max Ernst le décor de l' Eden Bar.

Ayant rejoint en 1945 à Mortagne-au-Perche Étienne Martin et d'autres amis, François Stahly rédige des articles pour « Werk », « Graphis » et « Die Kunst », édités à Zurich et commence de collaborer avec des architectes, Pierre Pinsard, Paul Herbé, Jean Lecouteur, Bernard Zehrfuss et Jean Prouvé. Aidé de Henri-Pierre Roché, il installe en 1949 avec sa femme Claude, en transformant une orangerie, un atelier à Meudon et est l'un des membres du comité du « Salon de la Jeune Sculpture ». Jusqu'en 1960 il participe à l'enseignement Gurdjieff. Il enseigne ensuite jusqu'en 1965 à l'Université de Berkeley, en Californie, puis à Aspen (Colorado), Washington et Seattle et réalise de nombreuses œuvres à Los Angeles, New York, San Francisco et Seattle.

En 1966, François Stahly réalise plusieurs commandes officielles dont « Le Labyrinthe » de la faculté des Sciences de Jussieu (architecte Édouard Albert) dans le 5e arrondissement de Paris et la « Fontaine » du Parc Floral de Vincennes, puis crée avec ses enfants entre 1967 et 1970 le Parc forestier du Haut du Crestet dans le Vaucluse, ensemble d'habitations et d'ateliers (Ces ateliers sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1988[2]). Il fait en 1969 don d'une partie de sa collection personnelle au Musée de Meudon. Après la maladie et la mort de Claude Stahly en 1973, avec l'aide de Parvine Curie, sa compagne depuis 1975, et le soutien du Ministère de la Culture, le Parc forestier reprend son activité en 1977, ses ateliers étant mis à la disposition de boursiers et de stagiaires. Ses ateliers sont inscrits au titre des monuments historiques, depuis 1988[3],[2].

François Stahly reçoit notamment le Grand Prix de la Biennale de Tokyo en 1965, le Grand Prix des Beaux-Arts de la Ville de Paris en 1972, le Grand Prix National de la Sculpture en 1979 et est élu membre de l’Académie des beaux-arts le au fauteuil de Nicolas Schöffer.

Il est enterré au cimetière des Longs Réages à Meudon.

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Œuvres dans des espaces publics

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Aegidiimarkt (Münster, Allemagne), fontaine de François Stahly, 1981-1982
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Stèle, 1980, bois, Musée d'art et d'histoire de Meudon

Œuvres dans les musées

  • Brésil
    • Musée d'Art Contemporain de l'Université de Saô-Paulo (Fête)
  • États-Unis
    • Musée de l'université Stanford
    • Art Center de Dallas
    • Musée de Seattle (Forêt de Tacoma, 1962)
    • Governor Nelson A. Rockefeller Empire State Plaza Art Collection, Albany, NY
  • Italie
    • Musée Cidonio, Pietra Santa ;
    • Musée Heuraux, Querceta, Lac Trasimène.
  • Japon :
    • Musée d'Art Moderne de Toyo (Vénus, 1965)
  • Macédoine du nord :
    • Musée de Skopje (Le Poisson, 1959)
  • Suisse
    • Fondation Pierre Gianadda, Martigny (Colonne croissance, 1967-1968, serpentine, H. 3,50 m, œuvre unique)
    • Kunsthaus Zurich
    • Musée de Frauenfeld
    • Musée de Winterthur
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Notes et références

Annexes

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