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Francis Lacassin

écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Francis Lacassin
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Francis Lacassin est un journaliste, éditeur, écrivain, scénariste et essayiste français, né le à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard), mort le à Paris 16e.

Faits en bref Naissance, Décès ...

Fondateur du Club des bandes dessinées, rédacteur en chef de Giff-Wiff, ayant dispensé le premier cours d'histoire de la bande dessinée à l'université Paris-I, il est de ceux qui ont popularisé le neuvième art en France dans les années soixante.

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Biographie

Résumé
Contexte

Francis Lacassin fait des études de droit et de lettres à Montpellier et écrit dans la presse régionale[2]. En 1961, il s'associe avec Alain Resnais et Évelyne Sullerot pour fonder le Club des bandes dessinées, dont le bulletin Giff-Wiff vise à la reconnaissance de cette forme d'art[2]. Les fondateurs sont Lacassin, Alain Dorémieux, Alain Resnais, Jean-Claude Forest et Chris Marker[3]. Le groupe est bientôt rejoint par de nombreuses personnalités, comme Federico Fellini, Pierre Lazareff, Evelyne Sullerot, Jean Adhémar, René Goscinny, Raymond Queneau, Paul Winkler, Marcel Brion[3]... En 1966, le CELEG compte plus de mille adhérents[3].

Grand amateur de cinéma, Lacassin collabore avec Georges Franju pour le film Judex. À partir de 1964, il collabore à la revue Bizarre, éditée par Jean-Jacques Pauvert[2]. Il devient conseiller littéraire pour Éric Losfeld[4]. Lacassin écrit sur les littératures fantastiques et policières dans Magazine Littéraire, collabore à L'Express et au Point[2]. Il devient en 1971 conseiller littéraire de Christian Bourgois, aux Éditions René Julliard et pour la collection 10/18 jusqu'en 1990[2]. Dans sa carrière d'éditeur, il cherche à découvrir des textes rares, oubliés ou non traduits en français, comme les œuvres intégrales de Jack London[4]. En 1974, il écrit Mythologie du roman policier et Pour une contre-histoire du cinéma[4].

Il travaille pour le compte du service de la recherche de l'ORTF dans les années 1960 et tient le rôle de conseiller scientifique pour l'émission d'Antenne 2 Cinémalices en 1978-1979[5].

Il dispense à partir de 1971 le premier cours d'histoire de la bande dessinée à l'université Paris-I[2], qui plus tard est occupée par Bernard Trout et Gilles Ciment. La même année, Lacassin publie Pour un neuvième art : la bande dessinée[2].

Spécialiste des cultures populaires[6], il a notamment fait partie du petit groupe qui a offert à la bande dessinée sa reconnaissance, et il popularise la formule « 9e art » inventée par Claude Beylie.

Il réalise et préface les éditions de référence d'un grand nombre d'auteurs ou de séries[4], notamment aux Éditions Robert Laffont, dont il dirige une série d'éditions critiques dans la collection « Bouquins » depuis 1982 : Eugène Sue, Gustave Le Rouge, Maurice Leblanc, Lovecraft, Jack London, James Oliver Curwood, Léo Malet, etc. Pour d'autres éditeurs, il a édité des auteurs comme Jean-Louis Bouquet. Il préface Le Quai des brumes et À bord de L'Étoile Matutine de Pierre Mac Orlan. Dans le cadre de la collection 10/18, Lacassin préface plus de 250 ouvrages[3]. Il est surnommé pour cette raison « l'homme aux mille préfaces »[réf. souhaitée].

En 1993, il est couronné du Grand prix de l'Imaginaire essai, pour son ouvrage Mythologie du fantastique.

Lacassin fait don de ses archives, 35 000 livres et 12 000 journaux et revues, à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (I.M.E.C.) en 1997[2]. En 2006, il publie le premier tome de ses mémoires : Sur les chemins qui marchent[6].

Francis Lacassin meurt à l’âge de 76 ans le des suites d'une opération à l'hôpital Georges-Bizet, dans le 16e arrondissement de Paris[7],[8]. Il est inhumé à Alès (Gard)[9].

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Quelques ouvrages

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Filmographie

Notes et références

Annexes

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