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Gilbert Privat

sculpteur et peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Gilbert Privat
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Gilbert Privat, né le à Toulouse et mort le à Soulac-sur-Mer, est un sculpteur et peintre français, lauréat du Prix de Rome en 1921.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
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Famille et formation

Auguste Gilbert Privat est originaire de Toulouse où son père est sculpteur sur bois. Après un premier apprentissage dans l’atelier paternel, il s’inscrit à l’École des beaux-arts de Toulouse puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est l’élève de Jules Coutan dans la section sculpture[1].

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé à quatre reprises et est, à ce titre, décoré de la Médaille militaire.

Carrière de sculpteur

Rendu à la vie civile, Gilbert Privat élit domicile dans le 14e arrondissement de Paris ; en 1921, il remporte le second grand prix de Rome dont le lauréat est, cette année-là, Élie-Jean Vézien. Il expose régulièrement dans les divers salons parisiens et en 1937, à l’Exposition internationale à Paris[2].

Il se marie en à Périgueux à Odette de Puiffe de Magondeaux, docteur en droit et avocate ; le couple réside pendant l'Occupation dans le sud de la France et ne regagne la capitale qu’après la Libération. Gilbert Privat a reçu de nombreuses récompenses, notamment une médaille d’or de la Société des Arts et Lettres.

Le couple réside au no 41, rue Boulard (14e arrondissement de Paris). Odette Gilbert-Privat a été adjointe au maire pendant plusieurs années[3].

Il fait l’acquisition d’une villa à Soulac-sur-Mer, où il meurt le .

Mme Odette Gilbert-Privat a publié en 1997 une biographie de son époux[4].

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Distinctions

Gilbert Privat est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du . Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 en 1916 et de la médaille militaire en 1918[5].

Hommage

Plusieurs communes ont honoré sa mémoire en donnant son nom à une rue comme Périgueux, Soulac-sur-Mer et Paris où, dans le 14e arrondissement la place Gilbert-Privat a été inaugurée le en présence de Mme Gilbert-Privat.

Œuvres

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Monuments aux morts

  • Clamart : implanté symboliquement aux abords du bois, (place du Garde), ce monument en pierre, qui a été inauguré le , rend hommage aux préposés des Eaux et Forêts morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale[6].
  • Lignières : le monument représente une berrichonne appuyée sur une colonne dans l’attitude du plus profond recueillement et a été inauguré le  ; Gilbert Privat en reçut la commande grâce aux liens qu'il tissa avec la comtesse de Bourbon-Lignières qui entretenait l'hôpital militaire installé dans la commune où il effectua sa convalescence en 1915 ; le monument a été restauré en [7].
  • Mairie du 14e arrondissement de Paris : le monument aux morts, placé dans l’escalier de cette mairie est de Gilbert Privat qui résidait dans ce quartier de la capitale ; il a été inauguré le par le préfet de la Seine[8],[9].
  • Sainte-Anne : la statue de la Victoire du monument aux morts date de 1949[10] et est inscrit aux monuments historiques depuis 2018[11].

Statues

Bustes

  • Buste d'Yvon Delbos : devant la mairie de Montignac-Lascaux, œuvre datée de 1965-1966.
  • Buste de faune antique : marbre vers 1912, (h. 45 cm) ; à la préfecture d’Albi[16].

Œuvres religieuses

Ses œuvres religieuses sont mal connues, surtout en ce qui concerne leur localisation. Quelques-unes sont répertoriées.

Sculptures

  • Fontaine aux enfants : groupe d’enfants nus assis autour d’un mascaron d’où jaillit l’eau dans le parc Léon-Salagnac à Malakoff, inaugurée en 1955[21],[22].
  • Fontaine square de l'Aspirant-Dunand (14e arrondissement de Paris)[3].
  • Scène pastorale, à Paris, square du Docteur-Calmette : bas-relief en pierre daté de 1932 représentant deux jeunes femmes et un mouton[23].
  • « Avril » : plâtre à glacis argenté daté de 1929 (h. 60 cm) ; au musée des Beaux-arts de Bordeaux[24].
  • Les « Âges de la vie » et « Bordeaux et sa vie » : deux bas-reliefs encadrant la porte d'entrée du centre de traumatologie de l'hôpital Pellegrin ; ce travail est inauguré par Jacques Chaban-Delmas et le professeur Georges Portmann en 1961[24].
  • « Chanson de geste » : bas-relief au musée franco-américain du château de Blérancourt[25].
  • « Jeune femme sortant du bain » : plâtre, au musée de la Piscine (musée André-Diligent) à Roubaix, don de Mme Privat en 1996[26].
  • « La petite fille aux macarons » : plâtre représentant une jeune fille à corps de triton, au musée de la Piscine (musée André-Diligent) à Roubaix, don de Mme Privat en 1996[27].
  • « Jeune fille à la colombe » : plâtre, (h. 74 cm) au musée de la Piscine (musée André-Diligent) à Roubaix, don de Mme Privat en 1996[28].
  • « Vénus à la biche » ou « Femme à la biche » : bronze patiné noir (h. 81 cm) fondeur : Fonderie des artistes à Paris ; au musée de Mont-de-Marsan[29].

Petits bronzes

Gilbert Privat a réalisé de très nombreux bronzes qui se négocient toujours, sur le marché de l'art, à des cotes estimables[30].

  • « Maternité joyeuse » : bronze (h. 30 cm) au musée des années 1930 à Boulogne-Billancourt[31].
  • « Vénus aux colombes et aux raisins », 1927 : épreuve en bronze (h. 80 cm)[32], cachet d'éditeur de la Fonderie Susse Frères à Paris.
  • « Jeune fille au drapé », datée de 1927 : sculpture en bronze à patine noire, fonte d'édition ancienne, fondeur CFA Paris[30].
  • « Jeunesse » : bronze daté de 1949 à patine verte nuancée (h. 47 cm)[30].

Aquarelles

  • « Plage de Soulac »[33].
  • « Venise » (22 cm x 29,5 cm)[34].
  • « Audience de la Reine »[35].

Autres œuvres

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Notes et références

Voir aussi

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