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Hellen Obiri
athlète kényane De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Hellen Onsando Obiri (née le à Nyangusu, Kisii) est une athlète kényane, spécialiste des courses de demi-fond, double championne du monde du 5 000 m à Londres en 2017 et à Doha en 2019, vice-championne olympique sur la même distance à Rio en 2016, et médaille de bronze olympique à Paris en 2024.
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Biographie
Résumé
Contexte

Elle se révèle en début de saison 2012 lors des championnats du monde en salle d'Istanbul en s'adjugeant la médaille d'or du 3 000 m, devant les Éthiopiennes Meseret Defar et Gelete Burka, dans le temps 8 min 37 s 16[1]. En , elle descend pour la première fois de sa carrière sous les 4 minutes au 1 500 m en établissant le temps de 3 min 59 s 68 lors du Golden Gala de Rome. Elle participe aux Jeux olympiques de 2012, à Londres, et se classe douzième et dernière de la finale du 1 500 m mais est reclassée en 2015 à la 9e place à la suite de nombreux tests antidopage positifs[2].
En 2013, elle porte ses records personnels en plein air du 1 500 m à 3 min 58 s 58 à Eugene, et du 3 000 m à 8 min 34 s 25 à Stockholm. Lors des Championnats du monde 2013 de Moscou, Hellen Obiri remporte la médaille de bronze du 1 500 m dans le temps de 4 min 3 s 86, devancée par la Suédoise Abeba Aregawi et l'Américaine Jennifer Simpson[3].
Hellen Obiri se classe deuxième du 3 000 m lors des championnats du monde en salle se déroulant en à Sopot en Pologne, derrière l'Éthiopienne Genzebe Dibaba. Début mai, au cours du Qatar Athletic Super Grand Prix de Doha, elle établit la meilleure performance mondiale de l'année en 8 min 20 s 68 et améliore à cette occasion de près de quatre secondes le record d'Afrique que détenait l'Éthiopienne Meseret Defar depuis 2007[4]. En , elle remporte la médaille d'or du relais 4 × 1 500 mètres lors des premiers relais mondiaux de l'IAAF, à Nassau aux Bahamas, en compagnie de Mercy Cherono, Faith Kipyegon et Irene Jelagat. L'équipe du Kenya, qui devance les États-Unis et l'Australie, améliore de plus de 30 secondes le record du monde en 16 min 33 s 58.
Le , Obiri s'impose sur 1 500 m au World Challenge Beijing, signant 4 min 02 s 11 (record du meeting)[5]. Elle est médaillée d'argent sur le 5 000 m aux Jeux olympiques d'été de 2016[6].
Début 2017, Hellen Obiri remporte le World Indoor Tour sur 3 000 m, grâce à ses victoires à Boston et au Birmingham Indoor Grand Prix, et à sa seconde place à Karlsruhe[7]. Le 8 juin, elle s'impose lors du meeting de la Ligue de diamant de Rome en 14 min 18 s 37, devenant ainsi la 5e performeuse de tous les temps sur le 5 000 m[8]. A Londres le 13 août, elle devient pour la première fois de sa carrière championne du monde du 5 000 m après avoir placé une accélération fulgurante dans le dernier tour, devançant la championne du monde en titre Almaz Ayana et la Néerlandaise Sifan Hassan[9].
Elle se classe 5e des championnats du monde 2019 à Doha sur 10 000 m en 30 min 35 s 82, record personnel[10], puis conserve son titre planétaire sur 5 000 m[6] en établissant un nouveau record des championnats du monde en 14 min 26 s 72, devant sa compatriote Margaret Kipkemboi et l'Allemande Konstanze Klosterhalfen[11].
Lors des championnats du monde 2022 à Eugene, elle décroche la médaille d'argent du 10 000 m en 30 min 10 s 02 (record personnel) derrière Letesenbet Gidey[12].
En 2023, elle remporte le semi-marathon de Ras el Khaïmah[13], le marathon de Boston, en 2 heures 21 minutes 38 secondes[14], les 10 kilomètres de Boston en 31 minutes et 21 secondes[15], et le marathon de New York en 2 heures 27 minutes 23 secondes[16]. En 2024, elle arrive troisième au marathon des Jeux olympiques d'été de Paris, en 2 heures 23 minutes 10 secondes[17].
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Vie privée
Elle est mère d'une fille prénommée Tania, née en 2015.
Elle est officière de police.
Palmarès
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Records
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Notes et références
Liens externes
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