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Hô Chi Minh-Ville

ville la plus peuplée du Viêt Nam De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Hô Chi Minh-Ville ou Hồ Chí Minh-Ville /o.tʃi.min.vil/ ou /o.ʃi.min.vil/[2] (en vietnamien : Thành phố Hồ Chí Minh /tʰan˨˩ fo˧˥ ho˨˩ t͡ɕi˧˥ mɨn˧˧/[3] Écouter), encore souvent appelée Saïgon /saj.gɔ̃/[2] (en vietnamien : Sài Gòn /ʂaːj˨˩ ɣɔŋ˨˩/[3] Écouter), qui fut le nom officiel jusqu'en 1976, est la plus grande ville du Viêt Nam et son poumon économique, devant la capitale Hanoï.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Hô Chi Minh-Ville

Hô Chi Minh-Ville, dont le statut correspond à celui d'une province vietnamienne, se divise en dix-neuf arrondissements et cinq districts possédant une superficie de 2 090 km2 pour une population de 8 224 400 habitants[4] (2015) dans une région qui en compte 21 millions (2020)[5].

Elle se trouve sur les rives de la rivière de Saïgon. Située à proximité du delta du Mékong, cette ville est la métropole du Sud du pays. Elle est emblématique du processus de métropolisation en Asie du Sud-Est[6]. Elle n'était à l'origine qu'un village de pêcheurs khmer et devint à partir du XVIIe siècle une ville de peuplement vietnamien (et chinois) sous l'impulsion de la cour impériale des Nguyên à Hué. Pendant la colonisation française, elle fut d'abord la capitale de la colonie de Cochinchine, puis celle de l'Indochine française de 1887 à 1901. Après la partition du pays à la fin de la guerre d'Indochine, Saïgon devint en 1955 la capitale de la république du Viêt Nam.

Pendant la guerre du Viêt Nam, Saïgon était le siège du commandement américain ; son activité économique fut portée par la présence de centaines de milliers de soldats américains et son port était embouteillé par l'arrivée d'énormes importations de matériel. Sa prise par l'armée nord vietnamienne et le Viet Cong le (chute de Saïgon), marqua la fin du conflit. Les vainqueurs débaptisèrent la ville au profit du nom de leur chef historique, Hô Chi Minh, mort plus de cinq années auparavant.

De nombreux Vietnamiens continuent de désigner l'ensemble de la ville sous le nom de « Saïgon », même si, officiellement, cette dénomination ne correspond plus qu'au seul centre de Hô Chi Minh-Ville.

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Toponymie

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Les Khmers, premiers habitants des lieux, désignaient cette ville sous le nom de Prey Nokor (ព្រៃនគរ : la « ville de la forêt »[7]). Ce nom est toujours d'usage pour les Cambodgiens ainsi que pour la minorité Khmer Krom vivant dans le delta du Mékong.

À l'arrivée des Viêts au XVIIe siècle, la ville prit le nom usuel de Sài Gòn, dérivé de l'hydronyme Sông Sài Gòn, la rivière qui la traverse, tandis que le nom officiel, en usage jusqu'à la colonisation française, était Gia Định maison, bâtisse »).

L'odonyme Gia Định désigne ensuite la vieille ville de Saïgon avec sa citadelle construite par Olivier de Puymanel en 1790.

L’appellation Saïgon désigne le quartier de Cholon (Chợ Lớn, « grand marché »). D'autres appellations sont utilisées par les mandarins : Dong Nai, Phan Yen, Gia Dinh, et par les commerçants locaux : Ben Nghe et Ben Thanh.

Les Français, quant à eux, pérennisent le nom Sài Gòn, avec une orthographe francisée (qui se prononçait « Sa-ï-gon ») jusque dans les années 1920. De 1931 à 1956, ce nom sera officiellement associé à celui de Cholon, la ville limitrophe à forte communauté chinoise, avec laquelle elle sera fusionnée : Saïgon-Cholon, avant de reprendre le seul nom de Saïgon.

Après la Révolution d'août, le 23 septembre 1945, l'armée française reprit la ville. En août 1946, le Département du Centre-Sud a tenu une réunion, Tran Huu Nghiep proposa de changer le nom de Saïgon en Hô Chi Minh-Ville. Une résolution fut émise puis envoyée à l'Assemblée nationale ainsi qu'au gouvernement de la République démocratique du Vietnam cette proposition. Toutefois, en raison de nombreuses questions urgentes à résoudre, elle n'a pas été officiellement décidée.

Le 30 avril 1975, la République du Vietnam fut dissoute et le Gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud Vietnam prit le contrôle. La capitale, Saïgon, ainsi que la province de Gia Dinh et les deux districts voisins de Cu Chi et Phu Hoa sous la République du Vietnam furent fusionnés en une seule unité administrative nommée Saïgon-Gia Dinh. Le 2 juillet 1976, alors que la première Assemblée nationale du Vietnam unifié décida de changer le nom du pays en République socialiste du Vietnam, elle a en même temps changé une nouvelle fois le nom de la ville en Hô Chi Minh-Ville, en hommage au père de l'indépendance vietnamienne ainsi que premier président de la République démocratique du Vietnam : Hô Chi Minh.

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Histoire

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Plan en 1795.
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En 1867.

Durant la dynastie des rois Lê entre 1428 et 1789 au Vietnam, la route des épices attire les premiers missionnaires et commerçants européens vers le XVIe siècle. Le pays était divisé et concurrencé par deux forces seigneuriales, les Trinh au nord du pays et les Nguyễn au sud. Les Occidentaux appelaient la basse Cochinchine la partie gouvernée par les Nguyễn, dont Saïgon devient la capitale[8].

La première présence vietnamienne dans l'actuelle Ho Chi Minh-Ville remonte au début du XVIIe siècle lorsque le seigneur Nguyễn établit une station fiscale en 1623, et quand un officier des seigneurs Nguyễn établit un poste militaire à Tan My, dans la région actuelle de Saïgon en 1679. Le gouverneur des nouvelles terres, le général Nguyen Huu Kinh, crée la préfecture de Gia Định en 1698. La région de Saïgon devient le district de Tan Binh où se retrouve le siège de l'administration et d’où l’autorité des Nguyễn rayonne sur la Cochinchine.

Le nom de Saïgon a été mentionné pour la première fois par le philosophe et encyclopédiste Le Quy Don en 1776 dans son œuvre Phủ Biên Tạp Lục (Chroniques de la frontière). Après la prise de la ville le par une flotte franco-espagnole sous le commandement de l'amiral Charles Rigault de Genouilly, les forces vietnamiennes de l'empereur Tự Đức assiègent Saïgon sans succès de à . Gia Dinh ou Saïgon est le chef-lieu d’une des trois provinces, avec celles de Mytho et de Biên Hòa, qui, avec l’archipel de Côn Đảo, ont été cédées aux Français par l’empereur d’Annam Tự Đức, dans le cadre du traité de Saïgon en 1862.

L’urbanisme est repensé, le plan de Saïgon[9] concernant les constructions nouvelles, en pierres, est celui d’une ville de colonisation, géométrique comme les villes romaines ou les villes américaines du Nouveau Monde. La ville moderne possède bientôt tous les bâtiments qui suivent les progrès scientifiques de l’époque, avec l’hôpital de la marine[10] dès 1873, la cathédrale Notre-Dame de Saïgon construite entre 1877 et 1880, la gare de Saïgon en 1881 avec l'arrivée du premier train entre Mytho et Saïgon[11], un Hôtel des Postes en 1891, le théâtre municipal en 1900, l’Hôtel de ville en 1907. Les Français surnomment la ville « la Perle de l’Extrême-Orient ».

L'Armée japonaise occupe la ville entre et . Après la capitulation japonaise, les Français reprennent facilement le le contrôle de Saïgon, tenue par le Viêt Minh, mais ne peuvent empêcher le massacre des civils français par les Vietnamiens qui va suivre. Le , dans le quartier de Héraud situé dans la banlieue nord de Saïgon, une centaine de civils français, européens, ainsi que des métis sont massacrés par des Vietnamiens armés qui prennent d'assaut le quartier. Pendant plusieurs heures, hommes, femmes, enfants, sont tués, violés et mutilés. Les assaillants prennent également en otage une centaine de Français. Il s'agit du plus important massacre commis contre des civils français en Indochine, avec celui de Hanoï en 43 civils sont massacrés par des Vietnamiens[12].

La ville devient ensuite le théâtre d'un important procès (en) destiné à juger les criminels de guerre japonais[13].

Le , la ville devient la capitale de l'État du Viêt Nam jusqu'en 1955, puis de la république du Viêt Nam du (date de la création de l'État sud vietnamien) jusqu'au (date de la conquête de la ville par les forces nord vietnamiennes aidées par le les troupes du Viet Cong et de la fin de la République du Viet Nam) .

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Climat

La saison des pluies, qui commence au mois de mai et s'achève au début du mois de septembre, est marquée par des pluies torrentielles. Il pleut pratiquement tous les jours. La saison sèche débute en novembre et se termine en avril. Le mois d'avril est souvent le plus chaud de l'année.

Davantage d’informations Mois, jan. ...

Subdivisions administratives

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Saïgon en panoramique.

Hô Chi Minh-Ville (anciennement Saïgon) est une municipalité ayant le même niveau qu’une province du Vietnam. La ville a été divisée en 24 divisions administratives (ou districts) depuis .

Cinq de ces divisions (superficie : 1 601 km2) sont désignées comme rurales (huyện). Les districts ruraux sont Bình Chánh, Cần Giờ, Củ Chi, Hóc Môn et Nhà Bè. Chaque district rural forme un canton (thị trấn) et est composé de communes ().

Les 19 districts restants (superficie : 494 km2) sont désignés urbains ou suburbains (quận). Cela comprend les arrondissements numérotés de 1 à 12, ainsi que les districts de Bình Tan, Bình Thạnh, Gò Vấp, Phú Nhuận, Tân Bình, Tân Phú et Thủ Đức. Chaque arrondissement ou quân est divisé en quartiers (phường).

Depuis , la ville a 259 quartiers, 58 communes et 5 cantons :

Davantage d’informations Liste des districts et arrondissements de Hô Chi Minh-Ville (anciennement Saïgon), Nom d'arrondissement (depuis décembre 2003) ...
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Espace urbain et monuments

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Cathédrale Notre-Dame de Saïgon.
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L'intérieur de la Grande Poste.
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Opéra de Saïgon.
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Une pagode de Hô Chi Minh-Ville.
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Immeubles de Hô Chi Minh-Ville.
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Le Grand Hôtel, construit du temps de l'Indochine française.

Avant de devenir vietnamienne, Saïgon était le plus important port du Cambodge, sous le nom de Prey Kor (ព្រៃគរ). Occupé par des Annamites dès le XVIIe siècle, le site est alors baptisé Saïgon, puis entouré de murailles au XVIIIe siècle, avant d'être conquis par les Français en 1859. Saïgon sera alors connu pendant des années comme le « Paris de l'Extrême-Orient », bénéficiant d'un urbanisme espacé à la française[Information douteuse]. La brochure Indo-Chine du Comité de tourisme colonial du Touring club de France note en 1910 :

« Saïgon se présente sous l'aspect d'un immense parc auquel la magnificence des plantes et le coloris de fleurs gigantesques contribuent à donner à cette cité, sur les autres villes d'Extrême-Orient, la supériorité de l'élégance. On peut passer agréablement une semaine à Saïgon. »[15]

Aujourd'hui, Hô Chi Minh-Ville a perdu l'essentiel de son patrimoine colonial en dehors des monuments et totalement perdu son caractère de « parc urbain ». Sa réputation est celle d'une ville suractive et bruyante, qui a abandonné la palme du charme colonial à des villes telles que Phnom Penh, Vientiane ou surtout la beaucoup plus petite Luang Prabang.

Parmi les monuments les plus connus de la ville, on compte :

Sur la rue Đồng Khởi (ex-rue Catinat)
Sur le boulevard Nguyễn Huệ (ex-boulevard Charner)
Sur le boulevard Lê Duẩn (ex-boulevard Norodom)
Édifices religieux, à part la cathédrale Notre-Dame
  • Les nombreuses pagodes que compte la ville : la pagode de l'empereur de Jade, la pagode Giac Lam, la pagode Vinh Nghîem, notamment
  • Le Temple de Mariamman, un temple hindou situé rue Trương Định (ex-rue Lareynière)
  • La mosquée indienne rue Đông Du (ex-rue de l'Amiral-Dupré)
  • L'église Saint-François-Xavier dans le quartier chinois de Cholon dont l'intérieur est un mélange de néogothique et de chinois. Le Christ est salué par des gongs
  • Le temple dédié à la déesse Thien Hau, protectrice des navigateurs, situé également à Cholon (rue Nguyen Trai) et construit dans le style chinois.
Lycée
Marchés
Musées
Gratte-ciel

La tour financière Bitexco, construite par l'agence AREP. Avec 262 m de hauteur, il était le plus haut gratte-ciel du pays de 2010 au , date de l'inauguration de la tour Keangnam de Hanoï « Landmark 72 ».

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Démographie

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La pagode Xá Lợi.

Le recensement du a enregistré une population totale de 6 117 251 habitants (dont 5 140 412 pour les 19 districts intérieurs et 976 839 pour les 5 communes de l'agglomération)[19]. En 2007 la population de la ville était de 6 650 942 habitants (dont 5 564 975 pour les districts intérieurs et 1 085 967 pour les 5 communes de l'agglomération). Le recensement de 2009 a enregistré une population totale de 7 123 340 personnes, soit environ 8,3 % de la population totale du Viêt Nam, ce qui en fait la plus grande agglomération du pays. Comme unité administrative, sa population est aussi la plus importante au niveau provincial. Comme premier centre économique et financier du Vietnam, Hô Chi Minh-Ville est la première destination pour les immigrants, ce qui explique la croissance dynamique de sa population. Ainsi, depuis 1999, la population de la ville croît de plus de 200 000 personnes par an.

Depuis 1995, l'évolution de la population de Hô Chi Minh-Ville a été :

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
4 640 4004 747 9004 852 3004 957 3005 073 1005 274 9005 454 000
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
5 619 4005 809 1006 007 6006 230 9006 483 1006 725 3006 946 100
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
7 196 1007 378 0007 517 9007 663 8007 818 2008 244 4008 307 900
Davantage d’informations - ...
Source:[20]:80:93.

La majorité de la population est d'origine vietnamienne (Kinh) pour environ 90 %. Les minorités se répartissent entre les Chinois (Hoa) pour 8 % (la plus grande communauté chinoise au Viêt Nam), et les Khmers, Chams, Nungs et Rhades pour 2 %. Les habitants de Hô Chi Minh-Ville sont généralement connus sous le nom de « Saïgonnais » en français, Saigonese en anglais et Dân Sài Gòn en vietnamien. Il y aurait aussi environ 2 500 « Amérasiens », c'est-à-dire des Vietnamiens nés d'unions entre des soldats Américains, et de jeunes Vietnamiennes durant la guerre du Vietnam, entre 1961 et 1975, quand l'armée Américaine était bien présente à Saïgon, et au Sud-Vietnam. Ils seraient plusieurs milliers, ou dizaine de milliers au Vietnam, et généralement, ils ne parlent pas Anglais, mais Vietnamien. Jadis marginalisés, leur situation s'améliore depuis le début des années 2000.

Les Kinh parlent vietnamien avec différents accents régionaux : le sud (50 %), le nord (30 %) et le centre du Vietnam (20 %), tandis que les Hoa parlent également le cantonais, le teochew (Chaozhou), le hokkien, le hainanais et le hakka qui sont des dialectes chinois. Très peu parlent le mandarin. L'anglais est parlé principalement dans les activités du tourisme et du commerce, et par les plus jeunes (23 % de la population de la ville comprendrait ou parlerait l'anglais). 5 000 personnes environ auraient l'anglais en langue maternelle : ce sont surtout des enfants de migrants partis aux États-Unis après 1975 (ou avant), et qui reviennent au pays pour investir, ou ouvrir des commerces, ou entreprises. Jadis langue coloniale avant 1955, le français ne serait plus parlé ou compris que par environ 1 000 personnes, surtout des personnes âgées, ou des étudiants.

Selon certains chercheurs la répartition des communautés religieuses est la suivante : les bouddhistes (dont le taoïsme et le confucianisme) pour 80 %, les catholiques pour 11 %, les protestants pour 2 %, les autres religions (caodaïsme, Hoa Hao, islam, hindouisme, foi Baha'ie) pour 2 %, sans religion pour 5 %.

Migration de populations rurales

La population de la ville de Saïgon a atteint 706 000 habitants parmi lesquels 244 717 d’entre eux vivent dans le milieu urbain de Saïgon et dans le Chinatown de la ville, selon le recensement réalisé en 1916[réf. nécessaire].

La population de l’agglomération Saïgon-Cholon a progressé de 256 000 habitants en 1936-1939 à 492 000 en 1946 pour atteindre environ 1 600 000 en 1952, tandis qu’au cours de la même période les surfaces des rizières cultivées diminuaient de près de la moitié, rétrogradant de 2 300 000 ha (moyenne des années de l'Entre-deux-guerres) à 1 287 000 ha en 1951[21].

En 1976, la population du grand territoire de Hô Chi Minh-Ville est de 3,5 millions d’habitants. La plus grande croissance a eu lieu durant la période de 1945 à 1975 en raison du déplacement des habitants ruraux vers la métropole. Cet exode est causé par la guerre indochinoise et américaine.

Durant l’année 1976 à 1985, la population de la ville de Ho Chi Minh stagne à 3,5 millions à cause de l’exode de ses habitants vers les pays dans la région de l’Asie du Sud-Est, l’Australie ou soit en Occident comme les États-Unis, le Canada et l’Europe après la guerre avec le Vietnam. Le gouvernement communiste mobilise approximativement 840 000 personnes du milieu rural et les transfèrent à Hô Chi Minh-Ville[22].

Le gouvernement tente de contrôler la croissance de la population dans la ville de Ho Chi Minh au moyen d’un système de registre sur les ménages qui a pour but de réglementer et de rendre difficile aux personnes sans permis de rester dans la ville légalement. Les permis sont octroyés aux gens employés par l’État, les entreprises locaux et aux épouses des résidents légaux.

Le gouvernement offre une subvention alimentaire par l’entremise de coupons aux résidents légaux dans le cadre de son programme de contrôle de la population dans la ville. Cependant, les cadeaux et l’assistance monétaire envoyés par la diaspora vietnamienne à l’étranger rend le programme de subvention alimentaire insignifiant.

Entre 1984 et 1989, l’influx net de la population vers Hô Chi Minh-Ville compte seulement 74 355 personnes. En 1989, la population selon les recensements officiels de l’État est de 3,9 millions d’habitants.

En 1998, la population de Hô Chi Minh-Ville s’élève à 5,1 millions d’habitants, ce qui s’explique par les vagues de migrations massives des autres provinces à cause de la réforme économique « Đổi mới ». Cette politique permet à la ville de Ho Chi Minh d’être la force motrice économique du pays et attire la masse du milieu rural pour déboucher des occasions d’affaires dans la métropole.

De 1999 à 2004, on estime qu’un peu plus d’un million d’habitants sont déménagés vers la métropole, ce qui représente une moyenne de 206 000 personnes par année. Par rapport aux chiffres des décennies précédentes, la période de 1999 à 2004 a vu tripler l’influx de migrant. Ces données démontrent que 30 % de la population dans la ville de Ho Chi Minh sont des migrants ruraux.

Migration à Hô Chi Minh-Ville durant la période de 1994-1999 

Davantage d’informations Nombre de migrants à Hô Chi Minh-Ville, Nombre total de migrants des différentes provinces qui déménagent ailleurs au Vietnam sauf Hô Chi Minh-Ville ...

Source : Steering committee of the population and housing census of Ho Chi Minh city, 2000, final Report. Census of population and housing on 1/4/1999. HCMC

Étalement urbain et changement global

Alors que Hô Chi Minh-Ville a été identifiée comme l’une des 10 métropoles au monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique au milieu des années 2000, le développement urbain renforce encore la fragilité de la métropole vietnamienne car l'accélération de l’artificialisation des sols a pour effet de limiter l'évacuation des eaux lors des épisodes de crues des rivières et canaux[23].

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Économie

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Grand Marché Bên Thành.

La ville, et sa région d'une vingtaine de millions d'habitants, forment une métropole importante à l'échelle du Viêt Nam et de l'ensemble de l'Asie du Sud-Est. Attirant les investissements étrangers à la suite des réformes économiques du Đổi mới, elle est entrée depuis les années 2000 dans la course à la compétitivité économique. En conséquence, des processus de métropolisation s'observent et augmentent les inégalités sociales à l'intérieur de la ville et de la région[5].

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Transports

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Transports aériens

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Hô Chi Minh-Ville vue depuis un avion de VietJet Air en décollage, juillet 2013.

Hô Chi Minh-Ville est actuellement desservie par l'aéroport international de Tân Sơn Nhất, situé à l'intérieur de la ville. Il devrait être complété au minimum en 2020 par l'aéroport international de Long Thành, qui recevra alors les vols internationaux, Tân Sơn Nhất conservant la desserte des lignes nationales.

Transports ferroviaires

Le Métro de Hô Chi Minh-Ville est long de 225,5 km avec 171 arrêts sur 10 lignes (prévues car le métro n'est pas fini).

Liaisons par bus

Hô Chi Minh-Ville compte deux grandes gares routières : Ben Xe Mien Tay qui la relie au sud du Vietnam, et Ben Xe Mien Dong qui la relie au nord. De très nombreuses compagnies de bus existent, et assurent ainsi les liaisons quotidiennes vers les autres villes.

Liaisons par route

Depuis , une autoroute relie la ville à Trung Lương au sud. Une autre autoroute a été inaugurée en , cette fois-ci vers le nord, et s'arrêtant pour l'instant à Long Thành. Elles s'inscrivent toutes deux dans le grand projet d'autoroute Nord-Sud.

Transports urbains

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Une rue d'Hô Chi Minh-Ville (2008).
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Les fameux embouteillages de mobylettes à Hô Chi Minh-Ville (2003).
  • Réseau de bus : il y a un grand nombre de bus à Hô Chi Minh-Ville avec de nombreux parcours. Cependant, dans certains quartiers, les arrêts de bus sont difficilement matérialisés, il faut donc faire attention aux inscriptions sur la route ou sur les poteaux le long des trottoirs qui indique leur présence, et il faut bien héler le bus pour qu'il s'arrête.
    Le ticket est acheté à bord et coûte entre 5 000 et 10 000 dongs (environ 20 à 50 centimes d'euros). Les tickets sont uniquement vendus à l'unité dans les véhicules par le contrôleur, les carnets étant en vente à la gare routière, près du marché Ben Thanh. Il faut noter que le réseau de bus s'arrête après environ 21 h.
  • Taxis : il y a de nombreuses compagnies de taxis dans cette ville, plus ou moins fiables en termes de prix. Ces véhicules peuvent transporter entre 4 et 7 personnes (sans compter le chauffeur), et sont les principaux moyens de transports à 4 roues qui circulent dans la ville, sachant que la population circule principalement en deux-roues.
  • Moto taxi (Xe Ôm) : à tous les coins de rue, on peut trouver des motos taxis qui, pour un prix négocié, emmènent à une destination voulue (une moto ne peut prendre qu'un seul passager à la fois). Il n'existe pas de compagnie de « Xe Ôm », les conducteurs travaillant pour leur propre compte.
  • Pousse-Pousse (Xich lo) : il existe encore des pousse-pousse et des cyclo-pousse, mais qui ne sont prisés que par les touristes. Ils servent aussi à transporter du matériel.
  • Métro de Hô Chi Minh-Ville

L'image de cette métropole est souvent associée aux embouteillages de cyclomoteurs. Avec en moyenne un cyclomoteur par adulte, la densité de véhicules est extrêmement élevée et la pollution de l'air s'en ressent[24].

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Archevêché

Hô Chi Minh-Ville dans les arts

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En littérature

Quelques œuvres littéraires ayant Hô Chi Minh-Ville pour décor :

en français :

en anglais :

en catalan :

Au cinéma


En musique

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Personnages célèbres

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Jumelages

La ville de Hô Chi Minh-Ville est jumelée avec[26] :

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Jumelages et partenariats de Hô Chi Minh-Ville.Voir et modifier les données sur Wikidata

Galerie

Notes et références

Voir aussi

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