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Jacques Darbellay

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Jacques Darbellay
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Jacques Darbellay, né le 30 octobre 1931 à Orsières et mort le 13 septembre 2017 à Martigny, est un enseignant et écrivain suisse de langue française.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
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Famille & formation

Jacques Darbellay est le fils de Paul Darbellay (1901-1969), d’Orsières, en Valais, instituteur, qui fut aussi député au Grand Conseil valaisan, et de Jeanne (1906-2003), née Rausis, d’Orsières elle aussi[1]. Jacques a quatre frères et trois sœurs : Madeleine (née en 1930), Laurent (né en 1932), Michel (né en 1934), Christiane (née en 1936), Alphonse (né en 1938), Daniel (né en 1941) et Marie-Jeanne (née en 1943)[2]. Jacques passe son enfance à Orsières, où il fréquente l’école primaire. Il apprend aussi à connaître la montagne dès son plus jeune âge, d'abord chez ses grands-parents paternels dans le hameau de La Rosière (1 200 mètres d’altitude) au-dessus d'Orsières, ensuite à La Fouly (1 600 mètres d’altitude) dans le val Ferret, où son père a acquis une parcelle en janvier 1935[3] et fait construire l'année suivante un grand chalet, qu'il nomme « Les Bonnes Vacances »[4], afin d'offrir des vacances saines à des enfants de la plaine[5]. La famille Darbellay passe les longs mois d’été dans ce chalet[6]. Les quatre frères de Jacques – et notamment son frère Michel – deviendront d'ailleurs tous guides de montagne[7].

Jacques poursuit ses études secondaires au collège Sainte-Marie de Martigny pendant un an, puis à l’école normale de Sion afin de devenir instituteur, suivant la voie paternelle. Son diplôme obtenu, en raison de ses dons il est poussé par son père à poursuivre ses études. Il s’inscrit donc en 1955 à la Faculté des lettres de l’Université de Fribourg, où il obtient en 1958 son diplôme de capacité pour l’enseignement secondaire[8], puis en 1959 la licence ès lettres après la soutenance d’un mémoire sur Paul Valéry L'humanisme de Monsieur Teste[9].

Le 27 juin 1960, à Orsières, il épouse Charlotte, née Faval (en 1937), fille du peintre Pierre Faval (1899-1962, originaire d’Aoste)[10] et de son épouse Aline, née Darbellay, de Liddes (1910-1994). Le couple aura trois enfants, Anne (née en 1961), Ambroise (né en 1964) et Lise (née en 1968), ainsi que six petits-enfants[11].

Les dernières années de sa vie sont ternies par une maladie neurodégénérative, qui le prive peu à peu de la parole[12]. Il décède le 13 septembre 2017 à Martigny.

Enseignement & pédagogie

En 1959, René Gabioud et Jacques Darbellay fondent à Orsières l'école publique secondaire du val d'Entremont, couvrant les communes de Bourg-Saint-Pierre, Liddes, Sembrancher et Orsières ; il va enseigner au sein de cette école jusqu'en juin 1968[13]. Pensant aux loisirs de la jeunesse, il lance en 1963 le Ciné-Club d'Orsières[14]. Il participe aussi aux activités de la chorale mixte Saint-Nicolas d'Orsières, qu'il lui arrive de diriger[15].

En outre, dès 1965, il organise chaque été des cours de vacances (études et alpinisme) pour adolescents dans le chalet familial de La Fouly[4], cours auxquels collaborent des enseignants et des guides de montagne, notamment certains de ses frères[16] ; il change le nom de ce chalet et lui donne celui de « Maya-Joie », la Maye (ou Maya) étant une montagne dominant La Fouly.

Puis, en 1965-66 la route entre le hameau de Som-la-Proz et La Fouly étant désormais praticable en hiver[17], il y ouvre l'école privée Maya-Joie, dont le premier élève est un jeune Anglais, Andrew (André) Yule (16 ans), futur enseignant lui-même qui sera le père de Daniel Yule, spécialiste du slalom et membre de l'équipe suisse de ski. À partir de septembre 1968, l'école accueille des élèves de 11 à 16 ans poursuivant le cycle secondaire en internat ; Jacques Darbellay y met en pratique ses idées pédagogiques : classes peu nombreuses, développement du goût de l'effort, du sens de la responsabilité et de la camaraderie pour former le caractère et la personnalité des adolescents, au moyen d’un travail scolaire exigeant, équilibré par la pratique d’activités sportives quotidiennes en plein air[18] ; il est en effet « convaincu que le savoir est d'abord un désir, puis une conquête et enfin un apaisement »[12]. Un ancien élève écrira que Jacques Darbellay a été un « éveilleur […], curieux de faire apparaître chez les autres ce qu'ils ignoraient »[12].

Un incendie détruit le vieux chalet en mai 1971[19] ; Jacques Darbellay transfère alors l'école dans un hôtel de Champex durant cinq mois, pendant qu'il fait construire à la place même du chalet incendié, en quelque 8 mois, un nouveau bâtiment pour abriter l'école[20]. Il dirige Maya-Joie jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite en tant qu’enseignant en 1990[21].

Activités annexes

Entre 1962 et 1967, Jacques Darbellay est le correspondant du journal genevois Le Courrier pour la page valaisanne[22].

Dès 1965, il s’engage aussi pour le développement du village de La Fouly et du val Ferret, notamment en participant à la création de pistes de ski et à la gestion de ses remontées mécaniques (téléskis)[23].

En 1968, il est élu à l’exécutif (Conseil communal) de la commune d’Orsières[24], en charge de la gestion des eaux. Il conserve cette fonction jusqu’en 1972.

À partir de 1979, lorsque l'écrivain Maurice Chappaz s'installe dans l'abbaye de Châble[25], Jacques Darbellay fait avec lui de longues randonnées en montagne[26], puis il l'aide activement à créer en 1985 et à faire vivre la « Fondation de l'Abbaye : Maurice Troillet - Corinna Bille - Maurice Chappaz », qui a pour but de conserver l'abbaye de Châble et les archives concernant Maurice Troillet, Corinna Bille et Maurice Chappaz, et de faire rayonner leur œuvre[27]. Jacques Darbellay a fait partie du conseil de la Fondation de l'Abbaye du Châble[28].

En 1981, le Conseil d’État valaisan le nomme membre du Conseil de la culture de l’État du Valais – organe consultatif auprès du gouvernement valaisan en matière de politique culturelle –[29], dont il préside la commission arts et lettres jusqu’en 1990.

Entre 1991 et 1993, il est le rédacteur en chef de la revue pédagogique valaisanne mensuelle Résonances[30].

Il a été membre du comité de la Société des écrivains valaisans[31].

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Œuvre littéraire et réception critique

Résumé
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À côté de ses activités pédagogiques et de son engagement pour la collectivité, Jacques Darbellay mène une vie d’homme de lettres. L’ensemble de son œuvre littéraire témoigne de son profond enracinement dans la nature et la culture de son « Vieux Pays », le Valais, mais aussi de son intérêt pour le monde. Son œuvre, portée par une écriture servie par le sens de l'observation, une mémoire vive, l'exploration de la vie intérieure, le sens poétique et un souci d'exactitude, couvre des genres littéraires variés : poésie, récit, nouvelle, essai, journal intime et biographie[32].

Le Grand Capucin et premiers poèmes publiés

À l'occasion de la naissance du fils de l'artiste martignerain Jean-Claude Rouiller en 1973, trois poètes amis, dont Jacques Darbellay, lui donnent chacun quatre poèmes célébrant l'amour et la maternité pour être publiés dans son album de douze dessins Amour et Maternité[33]. Dans ses poèmes, qui illustrent le genre lyrique, Jacques Darbellay écrit notamment les vers suivants : « Femme pour ton grand cœur qui pare ta beauté […] Monte vers toi sans cesse un éternel poème »[34].

En septembre 1973, Jacques Darbellay publie son premier livre, intitulé Le Grand Capucin, constitué d'un récit et de trois nouvelles. Le livre est illustré d'une aquarelle (en première de couverture) et de 16 dessins de Jean-Claude Rouiller. Le premier de ces textes fait le récit d'une ascension difficile du Grand Capucin - l'un des sommets du massif du Mont-Blanc, qui donne son titre à la fois au récit et au livre - par son frère Michel accompagné de l'ami de celui-ci Marcel Cretton[35] en 1960[36]. Dans son avant-propos, l'auteur explique que trop souvent dans les récits de montagne, c'est le sensationnel qui est exploité, alors que « c'est la vérité humaine » qui l'intéresse[37]. Ainsi, dans son récit d'une soixantaine de pages intitulé « Le Grand Capucin », il écrit : « La montagne est une voie vers la simplicité. Elle permet à l'alpiniste d'entreprendre, en même temps que la conquête d'une cime, la découverte et la connaissance de lui-même »[38]. Faisant la recension de ce livre, l'écrivain Jean Follonier écrit : « Avec «Le Grand Capucin», Jacques Darbellay entre par la grande porte dans le domaine des lettres. […] Admirateur de Paul Valéry, auquel Darbellay consacra le thème de sa licence en lettres, il a gardé de son maître la pureté et la concision de l’image, le souci d’une expression sans bavures »[39]. Quant à lui, le chanoine et poète Marcel Michelet[40] écrit : « De la réserve, partout, comme chez Flaubert et Maupassant et Mérimée. […] Je pense que Le Grand-Capucin nous permet de compter Jacques Darbellay au nombre de nos meilleurs écrivains de littérature alpestre »[41].

Ouvrages sur la nature et le paysage

Ensuite, en collaboration avec des photographes, Jacques Darbellay va publier successivement plusieurs ouvrages sur la nature et le paysage du Valais. Tout d'abord, en 1974, Sur le vif - Images du pays des Dranses, avec des photographies de Georges Laurent (né à Martigny en 1934), dont Jean Follonier dit : « S’inspirant des photos de Georges Laurent, Jacques Darbellay écrit de cours poèmes extrêmement alertes, suggestifs et très agréables à lire »[42] ; puis, en 1976, avec le même photographe, Saisons à vivre, à propos duquel une critique écrit : « Jacques Darbellay va au-delà de la description pour chanter un hymne à la joie de vivre »[43]. En 1989, paraît Printemps du Grand-Saint-Bernard, avec des photographies du photographe Michel Darbellay (né à Martigny en 1936)[44] ; un critique écrit au sujet de ce livre que « Les textes de Jacques Darbellay apparaissent comme la musique d'un film »[45]. Enfin en 2001, Alpes valaisannes, chemins de lumière, avec des photographies de l'alpiniste, photographe et enseignant à Maya-Joie Stéphane Maire (né à Lausanne en 1973)[46].

Du sable dans les doigts

En 1977, Jacques Darbellay publie un ouvrage important à la fois de par son genre littéraire[47] et à cause de sa place particulière dans son oeuvre : Du sable dans les doigts. C'est son journal intime entre le début janvier 1974 et la fin décembre 1975, réflexions notées au fil des jours sur sa famille, la vie quotidienne, l'actualité, la littérature ou la nature. Il s'agit d'une « méditation sur la vie et les hommes » rédigée dans une langue « nerveuse et sobre »[48]. Le titre de ce livre est une métaphore du temps qui passe irrémédiablement, comme l'eau ou le sable qui coule entre les doigts de la main[49]. Un journal intime est avant tout destiné à soi-même et son auteur y parle généralement de lui-même, mais Jacques Darbellay exprime néanmoins sa réserve à cet égard : « Je me méfie de l'étalage de moi »[50]. L'écrivain Anne Troillet-Boven écrit à ce sujet « le livre de Darbellay est […] une chose très belle » car « il ne se contente pas de glisser à la surface des choses, mais […] il joint, à une grande exigence morale, un sens aigu de l'observation, le goût de la réflexion, et […] cet humour qui est le sel de la vie […] »[51]. Un journaliste écrit à propos de ce journal : « Jacques Darbellay nous intéresse et nous émeut »[52] ; un autre affirme que ce livre « est mieux qu'un roman »[53]. Dans leurs recensions, Jean Follonier dit : « c’est un livre qu’il faut lire et relire. Car il fera date dans la production littéraire romande »[54], et Marcel Michelet écrit : « dans son livre je me trouve moi-même, pour le meilleur et le pire ; et dans moi-même, je trouve mon ami, et en plus de lui et avec lui, tous les hommes, mes semblables, mes frères »[55].

Le Tison du silence

En 1981, dans sa cinquantième année, Jacques Darbellay publie un recueil de 55 poèmes intitulé Le Tison du silence et illustré de dessins de Ferenc Bugyil (1936-2022). Ce livre est divisé en deux parties : Le temps immobile, qui utilise l'image de l'eau, et La Fin'Amor, qui exprime la passion de l'auteur pour la beauté. Darbellay, dans son « Argument » en guise de préface à l'ouvrage, explique : « Fragile digue des mots, jeu des analogies pour déjouer l'irrémédiable. […] Le poème, un instant, exorcise la nuit »[56]. Dans sa recension, le poète Marcel Michelet explique que, pour Jacques Darbellay, la beauté « n'éclate que si elle rencontre la part la plus secrète de nous-mêmes », que les poèmes de ce recueil sont « le contraire de la surabondance, mais [aussi] le contraire de la préciosité » et que « ce livre est une clé de la poésie »[57].

Maurice Chappaz à la trace

Cinq ans plus tard, en 1986, année des 70 ans de Maurice Chappaz, Jacques Darbellay publie Maurice Chappaz à la trace, avec un avant-propos de Jean-Paul Paccolat[58] et des photos d'Alphonse Darbellay, frère de l'auteur et guide de montagne, et du photographe Oswald Ruppen[59]. Ce livre donne un portrait de l'écrivain, qui est basé sur leurs conversations au cours de leurs randonnées en montagne, à l'abbaye du Châble ou dans son chalet des Vernys au-dessus de Vercorin. Les thèmes abordés sont notamment « la vie, l'amour, la mort, la terre-mère, le rapport aux êtres chers »[60]. Chappaz y est « dévoilé en tant qu'homme […] imprégné de montagne, de paradoxe, de questionnement et d'interpellation »[61]. L'auteur l'étudie avec « une attention mêlée de curiosité et de sympathie, et finalement toujours admirative »[62].

Les Bagnards

Jacques Darbellay écrit aussi le livret de la cantate profane pour chœur de 150 chanteurs et orchestre Les Bagnards, commandée pour célébrer en l'an 2000 le 850e anniversaire de la commune de Bagnes, dont la partition musicale est de François-Xavier Delacoste, directeur du Conservatoire de musique de Neuchâtel ; plusieurs représentations sont données de cette cantate, notamment à Châble et à Verbier, avec un grand succès populaire[63].

L'Enfant de La Rosière

En 2000 est publié L'Enfant de La Rosière - Tableaux d'époque avec personnages et mule, livre que Jacques Darbellay dédie à ses petits-enfants, et dans lequel il fait revivre son enfance dans le village de ses aïeux et son apprentissage du monde des adultes ; il a composé ce texte, après une ébauche en 1969, entre 1997 et 1999[64]. L'auteur restitue, « dans la fraîcheur des premières découvertes », avec « l'écriture de l'adulte trouvant l'inflexion littéraire appropriée aux souvenirs et aux sentiments qu'ils ont suscités »[65], les souvenirs de son enfance villageoise entre 1934 et la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il donne au personnage principal du livre le nom de Jérôme, enfant sensible, curieux, avec le goût de la lecture, qui représente Jacques Darbellay enfant. Pour ce livre, « au récit rafraîchissant », l'auteur reçoit le Prix littéraire 2000 du Triangle de l'Amitié[66]. Un critique juge que ce livre est d'une « rare qualité […] un style exigeant, une phrase élégante, un récit construit, […] parler de soi sans affectation, des siens avec la juste réserve qu'il y faut, […] cet exercice-là n'est pas à la portée du premier écrivain venu »[67]. Une autre critique écrit : « écriture épurée […] dialogues réalistes vivants et sensibles, à fort contenu émotionnel, […] fraîcheur et simplicité du souvenir »[68].

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Œuvres et prix littéraires

Œuvres

  • Le Grand Capucin - Récits et nouvelles, avec une aquarelle et des dessins de Jean-Claude Rouiller, éditions Maya-Joie, La Fouly, 1973, 197 p.
  • Amour et Maternité, album de dessins de Jean-Claude Rouiller avec 12 poèmes de Jacques Darbellay, Daniel Gay et Pierre-Nicolas Raboud, Pillet, Martigny, 1973.
  • Sur le vif - Images du pays des Dranses, avec des photographies de Georges Laurent, éditions Maya-Joie, La Fouly, 1974.
  • Saisons à vivre, avec des photographies de Georges Laurent, éd. Musumeci, Aoste, 1976, 63 p.
  • en collaboration et sous sa direction, Dans l'Audace et l'Adoration - Gratien Volluz prêtre et guide, Éditions du Grand-Saint-Bernard, Martigny, 1976, 175 p.
  • Du sable dans les doigts - Journal 1974-1975, éditions Maya-Joie, La Fouly, 1977, 239 p.
  • Le Tison du silence, avec des dessins de Ferenc Bugyil, éditions Poésie vivante, Genève, 1981, 87 p.
  • Maurice Chappaz à la trace, éditions Zoé, Genève, 1986, 199 p.
  • Printemps du Grand-Saint-Bernard, avec des photographies de Michel Darbellay, éditions Slatkine, Genève, 1989.
  • en collaboration, Georges Borgeaud - Le visible et le souterrain, éditions de l'Etat du Valais, Martigny, 1990, à l'occasion du prix de la consécration décerné à Georges Borgeaud, 41 p.
  • avec Claire Marquis-Oggier, Le Bienheureux Maurice Tornay - Un homme séduit par Dieu, Éditions du Grand-Saint-Bernard, Martigny, 1993 (2ème éd. revue et augmentée: Courir pour Dieu - le bienheureux Maurice Tornay, 1910-1949, martyr au Tibet, 1999).
  • L'Enfant de La Rosière - Tableaux d'époque avec personnages et mule, éditions Monographic, Sierre, 2000, 232 p.
  • Alpes valaisannes, chemins de lumière, avec des photographies de Stéphane Maire, éditions Olizane, Genève, 2001.
  • Regard sur... le val d'Entremont et le val Ferret, avec des fusains et huiles de Pierre-Yves Gabioud, éditions Carnets Verts/Porte-plumes, Le Mont-sur-Lausanne/Ayer, 2002.
  • Pierre Courthion, Un Valaisan à Paris, éditions de la Commune de Bagnes, Le Châble, 2004.
  • Maurice Chappaz - le marcheur au fil des mots, avec des photographies de Georges Laurent, éditions Porte-Plumes, Ayer, 2006.

Prix littéraires

  • Prix ex-aequo 1976 au Concours des poètes suisses de langue française, décerné par la Société des poètes et artistes de France, section suisse[69].
  • Second prix ex aequo 1986 au concours littéraire du Triangle de l'Amitié, Aoste - Chamonix - Martigny pour Maurice Chappaz à la trace[70].
  • Grand prix 1990, dans la catégorie «livres touristiques», pour Printemps du Grand-Saint-Bernard, décerné par le Comité national suisse du grand prix des guides et livres touristiques et gastronomiques[71].
  • Prix littéraire 2000 du Triangle de l'Amitié, Aoste - Chamonix - Martigny pour L'Enfant de La Rosière - Tableaux d'époque avec personnages et mule[72].
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Notes et références

Liens externes

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