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Jaych al-Nokhba
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Jaych al-Nokhba (arabe : جيش النخبة, « L'Armée d'élite ») est un groupe rebelle formé lors de la guerre civile syrienne, fondé en 2016. Il est fondé initialement sous le nom de Jaych al-Tahrir (arabe : جيش التحرير, « L'Armée de la Libération »), avant de se rebaptiser Jaych al-Nokhba en 2017.
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Drapeaux
- Logo de Jaych al-Tahrir.
- Logo de Jaych al-Nokhba
Histoire
Formation
Jaych al-Tahrir est formé par le par la fusion de plusieurs groupes de l'Armée syrienne libre : une partie du Front du Levant, la 312e division, la 9e brigade, la 46e division et les compagnies al-Haq[2]. Le , le groupe se rebaptise et prend le nom de Jaych al-Nokhba.
Affiliations
Le groupe fait partie de l'Armée syrienne libre[3] et intègre les chambres d'opérations Fatah Halab[4],[5] et Hawar Kilis en [6]. Fin 2017, la branche locale du groupe située dans le gouvernorat d'Alep intègre l'Armée nationale syrienne[7].
Dissolution
Le , Jaych al-Nokhba fusionne avec dix autres groupes de l'Armée syrienne libre pour former le Front national de libération[8].
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Effectifs et commandement
Le groupe compte 4 000 combattants selon l'agence Reuters, actifs dans le nord de la Syrie[1]. Il est commandé par Mohammed al-Ghabi, mais ce dernier est enlevé avec plusieurs de ses adjoints par des hommes du Front al-Nosra le à Kafranbel, dans le gouvernorat d'Idleb[1]. Une quarantaine de combattants de la brigade sont également arrêtés à des barrages routiers[1]. Mohammed al-Ghabi est par la suite relâché, mais lors des combats au nord d'al-Bab contre l'État islamique, il est touché par l'explosion d'une mine et meurt quelques jours plus tard des suites de ses blessures le [9],[10],[11].
Zones d'opérations
Jaych al-Tahrir est actif dans le gouvernorat de Hama[12],[13], le gouvernorat d'Alep[13] et le gouvernorat d'Idleb[1],[13]. Un quartier-général est établi en Turquie à Reyhanlı, près de la frontière syrienne[11].
Actions
Au printemps 2016, le groupe affronte l'État islamique au nord de Marea[11]. Il prend ensuite part à l'Opération Bouclier de l'Euphrate aux côtés de l'armée turque[14].
Fin 2016, sur l'initiative de son chef Mohammed al-Ghabi, Jaych al-Tahrir forme dans un village — dont la localisation est maintenue secrète — près de la frontière turque, un centre d'accueil pour « déradicaliser » des déserteurs de l'État islamique. Ces derniers — une soixantaine en — sont suivis psychologiquement et reçoivent des cours dispensés par des juristes et des séminaires tenus par des théologiens. Contrairement à la Division al-Hamza, Mohammed al-Ghabi refuse cependant d'enrôler des déserteurs dans son groupe[11].
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Liens externes
Notes et références
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