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Jean-Louis Sourbieu
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Jean-Louis Sourbieu, né le à Gury et mort le à Port-Gentil, est un agriculteur, militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse
Fils de manouvrier, Jean-Louis Sourbieu naît le 14 mai 1903 à Gury, dans l'Oise[1]. En 1917, son père est fusillé par les allemands en tant que victime civile[2]. Élevé par sa mère, il devient ouvrier agricole[2]. Il effectue son service militaire en 1923, d'abord au 8e régiment de tirailleurs coloniaux puis au 17e régiment de tirailleurs coloniaux au Levant[3]. Rendu à la vie civile, il retourne quelque temps en France avant de partir pour l'Afrique en 1930[3]. Installé au Moyen-Congo, il travaille sur les chantiers du chemin de fer Congo-Océan[3].
Seconde Guerre mondiale
Jean-Louis Sourbieu se trouve encore en Afrique lors de la mobilisation de 1939[3]. Rappelé sous les drapeaux, il ne part pas combattre en métropole et, lorsque l'Afrique-Équatoriale française se rallie à la France libre en août 1940, il décide lui-aussi de suivre le général de Gaulle[3]. Engagé dans les forces françaises libres, il est affecté au bataillon de marche no 1 (BM1) et participe à la campagne d'Érythrée, à l'issue de laquelle il est promu sergent, puis à la campagne de Syrie[3]. Après cette dernière, il est muté au bataillon de marche no 11 et promu sergent-chef en octobre 1941[3]. Engagé dans la guerre du désert, il participe à la bataille de Gazala puis retrouve le BM1 avec lequel il poursuit les combats en Libye avant de prendre part à la campagne de Tunisie[3].
À l'été 1943, Jean-Louis Sourbieux et le BM1 sont intégrés au régiment de marche du Tchad, lui-même subordonné à la 2e division blindée (2e DB)[3]. Promu adjudant en janvier 1944, il part ensuite pour l'Angleterre avec son unité en vue du débarquement en Europe[3]. Débarqué à Utah Beach en août 1944 avec la 2e DB, il prend part à la bataille de Normandie et s'y distingue à Nouans en repérant plusieurs canons antichar de 88mm, puis à Ancinnes en capturant un grand nombre d'allemands[3],. Il participe à la libération de Paris après avoir été promu adjudant-chef puis à la bataille d'Alsace au cours de laquelle il est blessé par un éclat d'obus le 4 janvier 1945 à Gros-Réderching[3]. Il est démobilisé en octobre 1945 après avoir été promu sous-lieutenant en juin précédent[3].
Après-Guerre
Réinstallé en Afrique, il travaille au Gabon pour une compagnie forestière puis comme exploitant agricole[3]. Malade, Jean-Louis Sourbieu meurt le 4 juillet 1957 à Port-Gentil[2]. Rapatrié en France, il est inhumé au cimetière du Montparnasse[2].
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Décorations
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Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur Par décret du 30 décembre 1948[4] |
Compagnon de la Libération Par décret du 24 mars 1945 |
Croix de guerre 1939-1945 | ||||||
Médaille des blessés de guerre | Croix du combattant volontaire Avec agrafe "Guerre 1939-1945" |
Médaille coloniale Avec agrafes "Fezzan-Tripolitaine", "Syrie", "Libye" et "Tunisie" | ||||||
Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 |
Médaille commémorative de Syrie-Cilicie | |||||||
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Références
Voir aussi
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