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Jean Philippe Garran de Coulon
politicien et avocat à Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean Philippe Garran de Coulon, né le à Saint-Maixent[1], mort le à Paris dans l'ancien 11e arrondissement[2], est un avocat et un homme politique de la Révolution française.
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Biographie
Résumé
Contexte
Son père Jean Garran est receveur ancien des tailles de l'élection de Saint-Maixent, et sa mère Françoise Chameau. Avocat au parlement de Paris, il épouse en 1780 Jeanne Barrengue, fille de Jean Marie Barrengue, audiencier en la chancellerie du parlement de Paris, et Etiennette Dabit[3]. Le notaire parisien et futur député à la Convention Jean Henri Bancal des Issarts est présent à son mariage à l'église et signe son contrat de mariage[4].
Garran de Coulon est élu député suppléant du tiers-état pour la ville de Paris, le quatrième sur vingt, aux États généraux de 1789, mais n'est pas appelé à siéger à l'Assemblée nationale Constituante[5]. Il est, parallèlement, membre du Comité des recherches de la Commune de Paris et fréquente le club des Jacobins[6] et celui des Cordeliers[7].
En septembre 1791, Garran de Coulon est élu député de Paris, le premier sur vingt-quatre, à l'Assemblée nationale législative[8]. Il ne participe ni au scrutin sur la mise en accusation de Bertrand de Molleville, ministre de la Marine en mars 1792, ni à celui sur celle du marquis de Lafayette en août de la même année. En revanche, en avril, il vote pour que les soldats du régiment de Châteauvieux, qui s'étaient mutinés lors de l'affaire de Nancy, soient admis aux honneurs de la séance[9].
En septembre 1792, Garran de Coulon est réélu député, et siège à la Convention nationale pour le département du Loiret, le deuxième sur neuf[10]. Il est élu membre du Comité colonial[11] et du Comité de Législation dès les débuts de la session parlementaire[12].
Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention durant la guerre et le bannissement à la paix et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis. Il demande l'ajournement du scrutin sur la mise en accusation de Marat[13] et vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[14].
Sous la Convention thermidorienne, il fait accuser Philippe Rühl mais défend Jean-Baptiste Drouet, ne cache pas sa joie de l'échec des émeutes parisiennes. Il s'intéresse aussi à la question de Saint-Domingue et occupe une place importante dans le mouvement abolitionniste français de la Révolution. On lui doit un volumineux rapport sur les troubles de Saint-Domingue en quatre volumes synthétisant Les débats entre les accusateurs et les accusés dans l'affaire des colonies qui opposent de janvier à , les commissaires abolitionnistes, Sonthonax et Polverel, aux colons esclavagistes, Page et Brulley. Il adhère également sous le Directoire à La Société des Amis des Noirs et des Colonies.
Au Conseil des Cinq-Cents comme représentant de la Loire-Inférieure, il défend Napoléon Bonaparte accusé par Dumolard à propos de l'occupation de Gênes et de Venise, adhère au Coup d'État du 18 brumaire an VIII (), entre au Sénat conservateur, et fait comte de l'Empire et Grand officier de la Légion d'honneur.
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Titres
- Comte Garran-Coulon et de l'Empire (lettres patentes du , Bayonne[15]) :
- Institution de majorat attaché au titre de comte pour Guillaume Garran, capitaine de dragons, accordée par lettres patentes du , à l'Élysée[16].
Distinctions
- Légion d'honneur[17] :
- Commandant (25 prairial an XII : ), puis
- Grand officier de la Légion d'honneur () ;
Armoiries
Figure | Blasonnement |
![]() |
Armes des Garran de Coulon
D'argent, à un lévrier colleté de sable.[18]
|
Armes du comte Garran-Coulon et de l'Empire
|
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Annexes
Voir aussi
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