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Jupilles

commune française du département de la Sarthe De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Jupilles est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 552 habitants[Note 1].

Faits en bref Administration, Pays ...

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.

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Géographie

Résumé
Contexte

Jupilles est une commune du sud de la Sarthe, à 35 km du Mans et bordée par la forêt de Bercé.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 682,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

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Urbanisme

Typologie

Au , Jupilles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (25 %), prairies (25 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

Histoire

Résumé
Contexte

Moyen Âge

Liste des fiefs dans la paroisse de Jupilles :

  • La Ferrière, à Foulques d'Hauterive à la fin du XIIIe siècle ; à Guillaume de Villiers en 1405, par mariage vers 1517 aux de Baïf, seigneurs de Mangé en Verneil-le-Chétif, puis par alliance aux de Beaumanoir, de Gaultier, d'Illiers, de Thomond, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.
  • Les Forges, lieu de découverte d'un amas de scories de fer médiévales, réexploitées en 1927.
  • La Garenne/Varenne, en 1309 à Jacques Morin, écuyer, seigneur de Loudon et ses successeurs jusqu'après 1667 ; à messire Claude-François, comte de Murat, marquis de Montfort, chevalier de Saint-Louis, brigadier des armées du roi, lieutenant des Maréchaux de France en 1787.
  • La Gauldruère/Gaudouère/Goultdruyère, tenue par la famille Hardiau de 1402 à 1689.
  • La Grande-Moinerie/Moelnerye, siège de la seigneurie de paroisse, jusqu'en 1342 à Guérin de la Prière/Prieur/Prieurée, sieur de Jupilles, la Poissonnière avec un usage en la forêt de Burçay (Bercé) ; aux sieurs Carreau de La Carrelière de Mayet de 1342 jusqu'en 1561 puis par mariage aux de Fromentières, sieurs des Étangs-l'Archevêque jusqu'en 1668; à René le Proust-du Perray ; puis à Mme Blondeau des Ardillières qui vend à M. Rousseau de Sainte-Colombe en 1704; à Denis Denyon, capitaine premier grand exempt des Cent-Suisses du roi en 1730 ; aux Jamin de la Moynnerie ; aux le Proust-du-Perray de nouveau jusqu'après la Révolution. Le manoir seigneurial a été démoli, reste la chapelle aujourd'hui partie d'une habitation installée dans les communs.
  • Les Hayes.
  • La Huberdière.
  • La Pilletière/Peltière, à Jeanin Pillet en 1341 ; à Pierre Quarreau/Carreau de 1394 à 1413 ; à Jean Thibergeau en 1563 ; par mariage aux de Vanssay après 1678 ; à M. de Villepin, maire de Jupilles, à la fin du XIXe siècle, qui y crée une école d'agriculture modèle.
  • Le Poirier/Perriers, à la famille Hodon de la Gruellerie (Mayet) en 1489, puis aux de Baïf de Mangé en Verneil-le-Chétif et à leurs successeurs, de Beaumanoir, d'Illiers, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.
  • Le prieuré Saint-Blaise du Houx, fondé en 1219 par Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, vendu en 1563 à Jean Thibergeau, sieur de La Peltière.
  • La Roche/Roche-de-Jupilles, à Jean de Hodon vers 1502, Charles des Montils/Moutis en 1687 et 1771.
  • La Testerie, à Louis Thibergeau, sieur de la Mothe (-Thibergeau) en 1655 et 1670.
  • La Ville, partie de châtellenie dont le siège de seigneurie se trouvait en Parigné-l'Évêque, à Robert de Villa en 1263 ; à Hersende de Loudon, épouse de Guillaume Morin à la fin du XIIIe siècle ; à Charles Morin de Loudon, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi en 1603.

XXe siècle

Un tramway a traversé Jupilles  ligne Château-du-Loir/Grand-Lucé  qui ne fonctionna que quelques années entre 1922 et 1933. La gare se situait au niveau de l'actuelle salle des fêtes.

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Politique et administration

La commune de Jupilles est administrée par un maire depuis 1826, à cette époque nommé par le préfet. Le maire est élu depuis 1852.

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2022, la commune comptait 552 habitants[Note 2], en évolution de −3,5 % par rapport à 2016 (Sarthe : −0,25 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1841 1801 3501 3571 3211 2821 3401 3601 276
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2791 2651 3081 2961 4021 3951 3791 3841 288
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2381 2561 2481 0801 0551 011906865800
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
765686646623560527585583577
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Pierre, du XIe siècle et sa pierre "à bannir", depuis laquelle étaient en particulier prononcées les sentences de l'autorité ecclésiastique.
  • La Fontaine de la Coudre dans la forêt de Bercé.
  • Le bois de séquoias de la forêt de Bercé, près de la Coudre.
  • Le verger conservatoire à l'ouest du bourg, tenu par l'association des Croqueurs-de-Pommes Maine-Perche.
  • Le cimetière et ses tombes républicaines.
  • Carnuta[20], maison de l'Homme et de la forêt, lieu ludique et pédagogique situé près de la forêt de Bercé. L'endroit a vocation à provoquer la mise en éveil des sens simulant la promenade au milieu des hauts chênes centenaires. Le lieu d'exposition interactif et la forêt domaniale sarthoise se prolongent et se complètent, offrant la possibilité aux curieux de passer de l'un à l'autre pour découvrir ou redécouvrir un monde chargé d'histoire et de légendes... La maison de l’Homme et de la forêt est aménagée dans un bâtiment en bois jouxtant l'ancien musée du bois à Jupilles. Conçue par les architectes parisiens Daniel Cleris et Jean-Michel Daubourg, elle se compose de deux espaces avec un lieu destiné aux expositions temporaires au rez-de-chaussée et un espace d’exposition permanente au premier étage.
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Activité et manifestations

  • Fête du village : chaque année, début juillet
  • Festival de Rock "Les Trolls en folie", chaque année, dernier samedi de juillet
  • Bric à brac dans les rues du village, chaque année, 1er dimanche d'août

Associations

La commune de Jupilles bénéficie d'un fort tissu associatif avec 14 associations.

Personnalités liées

Voir aussi

Notes et références

Liens externes

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