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La Chapelle-Rousselin

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La Chapelle-Rousselin est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Faits en bref Administration, Pays ...

Le , elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].

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Géographie

Localité angevine des Mauges, La Chapelle-Rousselin se situe à l'ouest de Chemillé, sur les routes D 756, Jallais - Chemillé, et D 349, Saint-Lézin - Saint-Georges-des-Gardes. L'autoroute A87 (Angers Cholet) traverse le sud de son territoire[2].

Toponymie et héraldique

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Toponymie

Capella Roscelini au XIe siècle[3].

Héraldique

En 1987, le Conseil municipal prend l’initiative de créer un blason pour la commune, qui n’en possède pas jusqu’alors. Dans un premier temps, il est décidé d’y faire figurer deux symboles forts : la croix de Saint-Jacques, en référence au saint patron de la paroisse, ainsi qu’une gerbe de blé, illustrant le caractère rural de la commune.

Grâce à l’aide des Archives départementales de Maine-et-Loire, les armoiries de la famille de Vaugirault sont retrouvées, ainsi que la description de celles de la famille Dutour, deux lignages ayant résidé au château de La Haie. Le choix final se porte sur l’aigle bicéphale des Vaugirault, symbole fort et distinctif.

Le blason, divisé en trois parties, se présente ainsi :

  • En chef à senestre, sur fond rouge (gueules en héraldique), figure une croix de Saint-Jacques d’or, chargée d’une coquille d’argent ;
  • En chef à dextre, sur fond d’argent, apparaît un aigle à deux têtes de sable (noir) ;
  • En pointe, sur un fond vert (sinople), se trouve une gerbe de blé d’or, représentant l’attachement à la terre et à l’agriculture.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Mi-parti coupé, au premier de gueules, à la croix de Saint-Jacques d'or chargée d'une coquille d'argent ; au deuxième d'argent, à un aigle à deux têtes éployés de sables, becqué, éclairé et onglé de gueules ; au troisième de sinople, à la gerbe de blé d'or liée de même.

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Histoire

Pendant la Première Guerre mondiale, 34 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, aucun habitant n'est tué[4].

En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au [5],[1].

Politique et administration

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Administration municipale

Administration actuelle

Depuis le , La Chapelle-Rousselin constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].

Davantage d’informations Période, Identité ...

Administration ancienne

La Chapelle-Rousselin est érigée en municipalité en 1790[8].

Davantage d’informations Période, Identité ...

Ancienne situation administrative

La commune est membre en 2015 de la communauté de communes de la région de Chemillé[12], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].

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Population et société

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Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 778 habitants, en évolution de +9,12 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
520630619650646763810840818
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
825822792780762712673633638
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
603548566570551535558558570
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 51 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 19,9 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 16,5 %) ;
  • 49 % de femmes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 20,1 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 20,4 %).
Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...

Vie locale

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Économie

Sur 62 établissements présents sur la commune à fin 2010, 48 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 16 % du secteur de la construction, 21 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[18].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église, dédiée à saint Jacques, incendiée en 1793 puis reprise au XIXe siècle avec ajout de bas-côtés. Une arcade ogivale s'ouvre sur le chœur, occupé par un retable de la fin du XVIIe siècle, orné de trois statues en terre cuite, chaire en bois sculpté.
  • La chapelle du Barreau (route de Trémentines), petite chapelle bénite en 1865 et dédiée à la Vierge. Construite en expiation de la profanation d'un calvaire et d'une statue de la Vierge en 1855.
  • Fresques d'Abel Pineau, 1958, ornant la chapelle Notre-Dame[19],[20].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Bibliographie

  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 654-655

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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