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Le Grand Frisson
film de Mel Brooks sorti en 1977 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le Grand Frisson (High Anxiety en anglais) est un film américain sorti en 1977 et réalisé par Mel Brooks.
C'est un pastiche de films à suspense, plus particulièrement des films d'Alfred Hitchcock — auquel le film est dédié — et principalement de son film Sueurs froides.
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Synopsis
Le docteur Richard H. Thorndyke (Mel Brooks), célèbre prix Nobel de psychiatrie, est nommé à la direction d'un asile psychiatrique de Los Angeles dont le directeur est mort de manière mystérieuse. L'éminent psychiatre découvre peu à peu les patients et les médecins qui semblent lui cacher quelque chose.
Victime d'une machination lors d'un congrès à San Francisco, Thorndyke devra faire face à ses crises d'anxiété aiguës pour prouver son innocence.
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Fiche technique
- Titre français : Le Grand Frisson
- Titre original : High Anxiety
- Réalisation : Mel Brooks
- Scénario : Mel Brooks, Ron Clarke, Rudy De Luca, Barry Levinson
- Musique : John Morris
- Photographie : Paul Lohmann
- Montage : John C. Howard (en)
- Production : Mel Brooks
- Société de production : 20th Century Fox
- Pays :
États-Unis
- Langue : Anglais
- Format : Couleurs (Deluxe) - 1.85:1
- Genre : Comédie
- Durée : 94 minutes
- Public : Tous
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Distribution
- Mel Brooks (VF : Jacques Fabbri) : Dr Richard Harpo Thorndyke
- Cloris Leachman (VF : Lita Recio) : l'infirmière Charlotte Diesel
- Harvey Korman (VF : Bernard Dhéran) : Dr Charles Montague (Dr Charles Montaigu en VF)
- Madeline Kahn : Victoria Brisbane
- Ron Carey (VF : Pierre Trabaud) : Brophy
- Howard Morris (VF : Philippe Dumat) : Professeur Lilloman
- Dick Van Patten (VF : Jacques Ciron) : Dr Wentworth
- Rudy De Luca : "Croc d'acier"
- Jack Riley : Le réceptionniste de l'hôtel
- Barry Levinson : Le garçon d'étage
- Frank Campanella : Le barman
- Robert Ridgely : Flasher
Références à d'autres œuvres
Résumé
Contexte
Le film contient de nombreuses références à divers films d'Alfred Hitchcock[1] :
- La Maison du docteur Edwardes : l'argument de départ est identique, puisque le personnel d'un établissement psychiatrique accueille un nouveau directeur.
- Sueurs froides : on retrouve différents lieux de San Francisco dans les deux films (la baie de San Francisco, le Golden Gate Bridge), mais aussi le même graphisme de l'affiche du film, ainsi qu'une certaine ressemblance entre les deux premiers rôles féminins, sans parler de la scène de fin en haut de la tour et du vertige de Thorndyke.
- Psychose : la célèbre scène de la douche est parodiée, plan par plan.
- Les Oiseaux : la scène où les oiseaux se réunissent derrière Melanie Daniels pendant qu'elle attend à côté de l'école est parodiée.
- La Mort aux trousses (North by Northwest) : le nom de Richard H. Thorndyke rappelle celui de Roger O. Thornhill, héros de La Mort aux trousses (Thornhill qui, à la différence de Thorndyke, ne révèlera jamais son deuxième prénom). De La Mort aux trousses sont aussi évoquées la scène du meurtre aux Nations unies, et le fait que le « héros » est par erreur pris pour le tueur et est contraint de prendre la fuite et se cacher (ce qui constitue par ailleurs un motif récurrent chez Hitchcock). Se réfugiant dans un parc, il donne par téléphone rendez-vous dans le coin « nord/nord-ouest » (« north by northwest»).
- Les 39 marches : quand Victoria vient dans la chambre d'hôtel, elle demande à Thorndyke de se déplacer vers la fenêtre et ferme les rideaux, puis elle l'embrasse quand quelqu'un rentre, scène semblable à celle du train.
- Soupçons : avant la mort de Wentworth, le treillage de la fenêtre crée une ombre derrière lui semblable à une toile d'araignée.
- Jeune et innocent, Les Enchaînés, Pas de printemps pour Marnie : le travelling se terminant par un gros plan. Dans le film de Brooks, le travelling a pour cible le tueur qui se trouve dans une cabine téléphonique et se termine sur un gros plan de sa bouche et de son appareil dentaire.
- Les Amants du Capricorne
- Le crime était presque parfait : la tentative de meurtre de Thorndyke dans la cabine téléphonique est semblable à celle du personnage joué par Grace Kelly dans Le crime... : l'un et l'autre sont en train de se faire étrangler alors qu'ils téléphonent et leur interlocuteur ne peut entendre que des bruits de lutte. Dans les deux cas, l'assaillant se retrouve avec un objet pointu planté dans le dos : un morceau de verre pour Brooks/Thorndyke et des ciseaux pour l'agresseur de Kelly. Les images sur le mur du bureau de professeur Lilloman sont une autre allusion.
- Frenzy : Thorndyke se cache dans le parc et appelle depuis une cabine téléphonique.
- Complot de famille : la radio de la voiture trop forte.
- Le docteur Montague emploie le pseudonyme de Mr MacGuffin pour changer la chambre d'hôtel de Thorndyke du deuxième au dix-septième étage. Le terme de « MacGuffin » était employé par Hitchcock pour désigner un objet servant à déclencher l'intrigue puis perdant son importance au cours du film.
Autres films
- Vol au-dessus d'un nid de coucou : le nom et la tenue de l'infirmière Diesel rappellent la tyrannique Miss Ratched.
- Le Magicien d'Oz de Victor Fleming : à la fin, quand l'infirmière Diesel tombe de la tour, elle tient un balai et rit comme la Méchante Sorcière.
- L'Espion qui m'aimait : l'assassin avec des croisillons en métal sur ses dents.
- Blow-Up : les multiples agrandissements photographiques de Brophy, semblables à ceux de Thomas dans le film d'Antonioni.
- Blow-Up : les multiples agrandissements photographiques de Brophy, semblables à ceux de Thomas dans le film d'Antonioni.
- Jerry chez les cinoques : l'hôpital psychiatrique est le même, avec le même thème : la critique des cliniques psychiatriques captant la fortune de leurs patients. Dans le film de Tashlin, le panneau à l'entrée est le même : « very very insane ».
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Anecdotes
- Le film est dédié à Alfred Hitchcock, qui l'avait beaucoup apprécié et avait envoyé à Mel Brooks après la première du film une bouteille d'un grand Bordeaux accompagné de ce message "Un simple échantillon du plaisir que j'ai pris, n'ayez surtout pas d'anxiété à ce sujet" (en référence au titre du film du film High Anxiety en version originale)[2]
Notes et références
Liens externes
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