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Liste des constellations
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La liste des constellations astronomiques est présentée dans le tableau ci-dessous. Elles sont au nombre de 88 en 1930, d'après le travail d'Eugène Delporte effectué pour le compte de l'Union astronomique internationale.
Tableau
Résumé
Contexte
Le tableau est trié par défaut selon le nom français de la constellation. Il est possible de le trier suivant d'autres critères en cliquant sur l'une des icônes de tri présentes dans l'en-tête des colonnes.
Les explications sur les paramètres présentés figurent dans la légende ci-après :
Légende : | |
abr. | Abréviation, basée sur le nom latin. |
Emplacement : | équ. : zone de la constellation par rapport à l'équateur céleste. 1°) N = constellation nord, S = constellation sud, Eq = constellation équatoriale ; 2°) PN = pôle céleste nord ; PS = pôle céleste sud. |
éclipt. : zone de la constellation par rapport à l'écliptique. 1°) renseignements donnés sur les treize constellations zodiacales (repérées par Z), n° = rang chronologique à partir de l'équinoxe de printemps, entrée = instant d'entrée du soleil dans la constellation (pour l'année 2013)[note 1], en temps légal français ; 2°) l'hémisphère où se situe la constellation : N écl. = hémisphère situé au nord de l'écliptique ; S écl. = hémisphère situé au sud de l'écliptique ; Pôles de l'écliptique, PN éclipt. = pôle nord, PS éclipt. = pôle sud. | |
galact. : zone de la constellation par rapport à la galaxie. 1°) celles sur lesquelles se projette l'équateur galactique (voie lactée VL) ; 2°) celles qui contiennent les pôles galactiques (PN gal.[note 2] et PS gal.) ; 3°) celle qui contient le centre galactique (C. gal.[note 3].). | |
Étendue : | deg2 : étendue de la constellation, en degrés carrés. Remarque : sachant qu'une sphère a pour surface 41 252,961 degrés carrés (4 stéradians), l'étendue moyenne vaut 41 253 / 88 = 469 deg2. |
(%) : étendue de la constellation, en pourcentage de la surface de la sphère céleste. | |
Position du centre : | Trois colonnes donnent des indications sur la position du centre de la constellation. 1°) asc. dr. = ascension droite ; 2°) décl. = déclinaison ; 3°) quad. = Quadrant, repère de l'hémisphère et du quadrant de ce centre (N = hémisphère nord, S = hémisphère sud ; Q1, Q2, Q3 ou Q4 : numéro du quadrant, avec numérotation vers l'est depuis le méridien astronomique de référence.). |
Origine : | Origine de l'appellation : Ptolémée (150), Tycho Brahe (1590), Petrus Plancius (1589-1623), Johann Bayer (1603), Johannes Hevelius (1690), Nicolas-Louis de Lacaille (1752-1763). |
Description : | Description de la constellation : L = lien vers la liste d'étoiles de la constellation ; C = lien vers la carte de la constellation ; les étoiles brillantes de la constellation, le cas échéant, avec 1°) le rang de chaque étoile (de la 1re à la 20e), dans le classement des étoiles par magnitude apparente et 2°) son identification. Pour une information plus complète sur les étoiles les plus brillantes, consulter l'article consacré au sujet. |
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Histoire
Résumé
Contexte
Nombre de constellations
Au cours de l'histoire, la définition des constellations a évolué selon la chronologie suivante, en couvrant progressivement l'ensemble de la voûte céleste et en finissant par atteindre le nombre actuel de 88 :
47 : | Ptolémée, dans son Almageste (150), identifie 48 constellations, incluant les 13 constellations zodiacales. Parmi elles, 47 sont toujours dans la liste actuelle ; et une, qui s'appelait « Navire Argo », a ultérieurement été découpée en quatre (par Lacaille et Gould, voir plus loin). |
1 : | Tycho Brahe (vers 1600) identifie la Chevelure de Bérénice. |
12 : | Johann Bayer, dans Uranometria (1603) définit, dans l'hémisphère sud, 12 constellations nouvelles, dont la Croix du Sud à partir du Centaure, qui sont toujours dans la liste actuelle. Son atlas est le premier à couvrir l'ensemble de la sphère céleste. |
4 : | Petrus Plancius (1612) définit 4 constellations nouvelles, toujours dans la liste actuelle. |
7 : | Johannes Hevelius (vers 1690) définit 11 constellations nouvelles, dont 7 sont toujours dans la liste actuelle. |
17 : | Nicolas-Louis de Lacaille, à la suite d'un séjour au Cap (-), propose 14 constellations nouvelles, toujours dans la liste actuelle (parmi lesquelles « la Boussole » provient du mât de l'ancien « Navire Argo »). Il partage le reste du Navire Argo en trois constellations nouvelles, « la Carène », « la Poupe » et « les Voiles ». |
Limites des constellations
Jusqu'en 1930, les constellations étaient définies par un choix des étoiles principales qui les constituent et qui forment des figures caractéristiques, les astérismes. Elles n'avaient pas de limites bien établies.
C'est Eugène Joseph Delporte qui proposa le premier, en 1930, des limites conventionnelles dans son ouvrage Délimitation scientifique des constellations. Ces limites ont ensuite été adoptées par l'Union astronomique internationale. Depuis lors, la limite de chaque constellation est constituée de segments verticaux de même ascension droite et horizontaux de même déclinaison. Cependant, Delporte le fit pour l'époque B1875.0 ; du fait de la précession des équinoxes, les limites des constellations sur une carte moderne (par exemple pour l'époque J2000.0) sont légèrement inclinées et ne sont plus parfaitement verticales et horizontales. Bien que cette inclinaison doive continuer à s'accentuer dans l'avenir, l'évolution ne change rien aux étendues (en degrés²) des constellations.
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Notes et références
- Le pôle nord galactique a pour coordonnées : ascension droite = 12h 51m 26,282s ; déclinaison = 27° 07′ 42,01″.
- Le centre galactique a pour coordonnées : ascension droite = 17h 45m 37,224s ; déclinaison = − 28° 56′ 10,23″ (J2000).
Annexes
Articles connexes
Sources
- Eugène Joseph Delporte, Délimitation scientifique des constellations, Cambridge University Press, 1930.
- (en) Éphémérides 2013.
- Cette section contient des fichiers Acrobat PDF d'éphémérides imprimables.
- Govert Schilling, Wil Tirion (Cartographe) et Elena Bernard (Traduction), Constellations : L'histoire de l'espace à travers les 88 motifs étoilés connus du ciel nocturne, Place des Victoires, , 224 p. (ISBN 978-2809917758).
- Romain Fouchard, « Qu’est-ce qu’une constellation ? », sur Science et Vie, (consulté le ).
Liens externes
- IMC : Éphéméride des phénomènes en 2009
- (en) Constellations (table des constellations)
- (en) The RASC Calgary Centre - The Constellations
- IMCCE, Éphémérides 2013
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