Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Liste des gravures de Rembrandt

page de liste de Wikimédia De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Liste des gravures de Rembrandt
Remove ads

Liste complète des gravures de Rembrandt.

Thumb
Rembrandt aux yeux hagards (1630).

Présentation

Résumé
Contexte

La notation choisie pour cet article est la notation Bartsch (sous la forme « B. » suivi d'un numéro) — d'après celle instaurée par Adam von Bartsch — , étant la référence la plus communément utilisée. Un tableau de correspondance entre les notations d'Edme-François Gersaint (Gersaint-Yver-Daulby), d'Adam von Bartsch et d'Ignace Joseph de Claussin, trié par sujet, est réalisé et consultable sur l'ouvrage de Thomas Wilson, A Descriptive Catalogue of the Prints of Rembrandt (1836), à partir de la page 242[1].

Les titres en français des estampes sont tirés de Rembrandt : eaux-fortes, catalogue de l'exposition de 1986 du Petit Palais[2] et des Eaux-fortes authentiques de Rembrandt, ouvrage en deux volumes d'André-Charles Coppier[3], lequel fait une liste exhaustive des gravures notées par Bartsch. Les titres en anglais sont ceux donnés par le Rijksmuseum Amsterdam (A Beggar in a Tall Hat and Long Cloak, with a Cottage and Two Figures in the Background, S. 376) ou le British Museum (Old man with snub nose, S. 398) quand son équivalent en français n'a pas été trouvé ailleurs. Ces estampes n'ont pas été connues ou reconnues par Bartsch — dont la notation s'arrête au numéro 375 —, mais possèdent, comme d'autres, la notation « S. », c'est-à-dire celle du catalogue de Woldemar von Seidlitz (1895)[4]. Cette notation est très souvent incluse dans les tableaux de correspondance des notations des estampes de Rembrandt[5].

Les estampes de Rembrandt sont triées par thème, ainsi que l'ont fait « traditionnellement » les historiens de l'art spécialistes de Rembrandt, et suivant leur propre classification : les catalogues raisonnés de l'œuvre gravé de Rembrandt présentent fréquemment un tableau de correspondance des différentes notations dans chacun des catalogues raisonnés de référence[6],[7] :

  • « G. » : Gersaint, catalogue publié en 1751 ;
  • « Y. » : Yver, complément à Gersaint publié en 1756 ;
  • « Da. » : Daulby (1796), mineur, suit exactement Gersaint et Yver ;
  • « B. » : Bartsch (1797) ;
  • « Cl. » : Claussin (1824 et 1828) ;
  • « W. » : Wilson (1836) ;
  • « Bl. » : Blanc (1859[7] ou 1873[6]) ;
  • « M. » : Middleton (1878) ;
  • « Dut. » ou « Du. » : Dutuit (1880[6] ou 1881-1885[7]) ;
  • « R. » : Rovinski (1890) ;
  • « S. » : Seidlitz (1895)[a]

À noter cependant que cette liste, faisant la liste exhaustive des estampes répertoriées par Bartsch, inclut donc toutes les estampes considérées comme « faux partiel », faux et autres dont l'attribution originale est erronée. Les historiens de l'art n'étant pas parvenu à obtenir un consensus[b], il est décidé ici de toutes les inclure (en précisant lesquelles ont été rejetées par Coppier, qui a été strictement suivi par Gary Schwartz[14]), avec les notations usuellement mises en correspondance dans les catalogues raisonnés. À la suite de cette liste est ajoutée celle des estampes supplémentaires identifiées par Woldemar von Seidlitz dans son catalogue de 1895[4].

Les estampes sont imprimées sur papier, sauf mention ou précision complémentaire.

Remove ads

Liste exhaustive selon Bartsch

Autoportraits

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...

Portraits et têtes

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...

Sujets bibliques et religieux

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...

Sujets allégoriques ou mythologiques

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...

Sujets de genre

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...

Paysages

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...

Nature morte, sujets libres et nus

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...

Griffonnements et études

Davantage d’informations Titre, Notation Bartsch ...
Remove ads

Estampes additionnelles

Résumé
Contexte

Coppier a restitué et considéré comme faux les estampes supplémentaires suivantes[50]; s'ajoutent des commentaires de Monod.

Seidlitz

  • S. 378 : Buste d'homme
  • S. 379 : Autoportrait, dessinant une plaque, Petit Palais (1658)[51]
  • S. 380 : Vue d'Amsterdam (Esdaile, 689, « unique ? »[49])
  • S. 381 : Deux chaumières (Middleton, 6, British Museum[49])
  • S. 382 : Le village au ruisseau ou Village séparé par une digue, Cambridge, Rijksmuseum Amsterdam, attribué à Th. Konink ou P. de Witt[49]
  • S. 383 : Le passeur
Thumb
Paysage avec deux pêcheurs, par Claude-Henri Watelet (n. d.)[52], d'après Rembrandt.
  • S. 384 : Le paysage aux deux passeurs ou Paysage avec deux pêcheurs, British Museum[49]
  • S. 385 : Deux cabanes ruinées ou Les deux chaumières en ruine, British Museum[49]
  • S. 386 : La vieille meule ou La vieille grange, British Museum (« rien de Rembrandt », selon Monod)[49]
  • S. 387 : Jan Six ou Autre portrait de Jan Six, Rijksmuseum Amsterdam (Blanc, 185 ; Dutuit plaque attribuée, 1 ; rejet par Middleton[49])
  • S. 388 : Profil d'homme barbu
  • S. 389 : Profil de vieillard juif ou Profil de vieillard, Rijksmuseum Amsterdam (Blanc, 305 ; Dutuit, 3[49])
  • S. 390 : Un vieillard à barbe pointue ou Petit vieillard à barbe pointue (décrit par Wilson, 334[49])
  • S. 391 : Tête d'homme frisée ou Tête d'homme aux cheveux bouclés et à moustache claire, British Museum (Wilson, 336[49])
  • S. 392 : Un juif debout ou Juif debout enveloppé d'un manteau douteux »)[49]
  • S. 393 : La Mère de Rembrandt
  • S. 394 : Portrait de Rembrandt
  • S. 395 : Enfant endormi
  • S. 396 : Bethsabée ou Bethsabée au bain, British Museum (« douteux »)[49]
  • S. 397 : Vieillard au chapeau défoncé

Autres

  • Middleton, no 18
  • Gersaint, no 48 : Circoncision
  • Tête d'un enfant, Rijksmuseum Amsterdam (« douteux »)[49]
  • Le Pêcheur dans une barque, Rijksmuseum Amsterdam[49]
  • Un juif au chapeau à grands bords, Rijksmuseum Amsterdam[49]
  • Tête d'un vieillard aux yeux noirs, British Museum (Middleton, 94, « rien de Rembrandt »[49])
  • Rembrandt gravant une planche (Harrach, 325)[49]

Biörklund

Dans Rembrandt's etchings: true and false, George Biörklund liste les estampes qui ont été rejetées comme étant des originaux de Rembrandt : il les attribue à Jan Lievens, Pieter de With, Philips Koninck ; aux élèves de Rembrandt : Ferdinand Bol, De Haen[u], Constantijn à Renesse, Samuel van Hoogstraten, Jacob Koninck, Philips Koninck, Willem Drost ; et il met enfin de côté les simples copies (par des élèves non identifiés) ou imitations (par d'autres artistes non identifiés)[53].

Remove ads

Notes et références

Annexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads