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Liste des maires de Laval (Mayenne)
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La liste des maires de Laval recense l'ensemble des maires de la commune française de Laval depuis l'Ancien Régime.
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Administration municipale
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Le conseil de ville
Un conseil de ville, dit aussi communauté de la ville, mentionné en 1447, avait un receveur des deniers (1452). Les sieurs Berault et Pinçonneau sont échevins en 1507.
Ces magistrats étaient ordinairement au nombre de 4. Chaque paroisse avait son procureur syndic et ses assemblées dites « congrégations publiques des manants et habitants », distinctes de ce que l'on appela le conseil, lequel tenait ses réunions dans l'auditoire et faisait enregistrer « le résultat des conseils par un greffier héréditaire de la maison de ville (1636) ».
Le principe du maire
Le titre de maire, est mentionné dans des lettres du roi en 1574, et le 14 février 1617 dans un acte de Charles d'Angoulême[1] attestant que les habitants ont prêté serment de fidélité au roi, n'est là que par analogie avec ce qui existait dans d'autres villes ; en fait, Laval n'avait que ses échevins, son procureur, et les assemblées de la maison de la ville étaient présidées par le juge du Comté de Laval.
Juge royal, juge ordinaire ?
Le juge royal, ou des exempts, prétendit avoir pouvoir de précédence[2]. Il se vit débouté au profit du juge ordinaire[3].
L'échevin Lemercier[4] voulut en 1648 abolir l'autorité civile du premier magistrat[5]. Cette conspiration avorta. Le juge du Comté de Laval non seulement garda ses privilèges, mais quand on divisa sa charge pour attribuer à des titulaires distincts le criminel et la police, il eut, avec le titre de juge civil, celui de maire perpétuel, 1682.
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Liste des juges civils, faisant office de maires
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Le juge civil
Règlement de 1683
À partir de la division des offices de magistrature, il devait y avoir pour l'administration de la ville, d'après le règlement de 1683[7], outre le juge civil qui remplissait les fonctions de maire en la ville de Laval, quatre échevins[8]. Ils étaient assistés de 30 conseillers[9]. Ce règlement ne fut point mis à exécution et les différents corps ne nommèrent point de députés.
L'office de maire, crée en 1692
Par l'édit royal de 1692 les fonctions de magistrats élus sont supprimées et, dans la plupart des villes sont créés un office de maire et des offices d'assesseurs en remplacement des syndics choisis par les assemblées d'habitants. La vente des nouveaux offices permet de renflouer les caisses de l'État.
Le duc de la Trémoïlle acheta cette charge pour la conserver à son juge civil. Les habitants eux-mêmes payèrent 1.600 ₶ pour être déchargés des nouveaux édits de mars et septembre 1693. Ce n'était là d'ailleurs qu'un premier pas dans la voie d'une fiscalité ingénieuse. En décembre 1706, on crée les maires alternatifs, puis un premier et un troisième échevin ; en 1709, des échevins alternatifs et mi-triennaux.
Fiscalité et charge
Gilles-Michel Le Long achète le mairat en 1710 et refuse de se faire installer par le juge du comté de Laval. Il emploie alors tous les moyens pour se maintenir[10]. Il est néanmoins évincé[11]. De 1717 à 1727, il y eut encore à quatre reprises suppression et rétablissement des charges municipales, l'État continuant à battre monnaie par ce moyen. À nouveau, Le Long en profita pour acheter en 1723 la charge de maire ancien et mi-triennal, puis en 1727 celle de juge civil[12], et devient maire...
Indépendance progressive
Les anciennes thèses de Le Long furent reprises par les « Aréopagites »[13] Dans des conciliabules tenus « au cabaret de M. Chantelou », ils élaborèrent des projets de réforme et insinuèrent que, l'édit du mois de juillet 1724 rétablissant les villes et bourgs du royaume dans la liberté d'élire leurs officiers municipaux, Laval devait revendiquer ce privilège[14] En 1729, ils obtinrent un arrêt du conseil (29 août) permettant aux habitants de tenir les assemblées générales et particulières sous la présidence non d'un maire mais d'un premier échevin, et ordonnant l'homologation de leur projet de règlement. Lors du passage du duc de la Trémoïlle à Laval au mois de décembre 1730, les Aréopagites, au lieu d'abuser de leur victoire, lui firent une réception chaleureuse qui dissipa toutes ses préventions[15].
Le premier maire électif en 1747
Un arrêt du Conseil du roi de France du réunit les offices aux communautés des villes. L'élection du maire causa dans la ville de grands mouvements, pour empêcher le premier juge du siège ordinaire, alors René Pichot de la Graverie, d'être nommé. L'assemblée du choisit Ambroise-Jean Hardy de Lévaré pour maire. Ces fonctions étant triennales. Une autre assemblée du les continua à M. Hardy de Levaré pour trois nouvelles années.
À partir de 1759, ma nouvelle municipalité chercha depuis tous les moyens d'étendre ses attributions, prétendant réglementer les fours à ban (1749) et déposséder le juge de police de la police des places et des rues (1762)[16]. Un édit du 28 juin donna à l'hôtel de ville une plus grande indépendance en permettant aux officiers municipaux d'acquérir les offices de maire, échevins, assesseurs, procureur du roi, secrétaire, greffier, trésoriers, receveur et contrôleurs, établis par l'édit de novembre 1771. Moyennant 24.000 ₶ qu'il lui en coûta, la municipalité acquit une indépendance presque complète[17].
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Liste des maires
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Notes et références
Annexes
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