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Maputo
capitale du Mozambique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Maputo (anciennement Lourenço Marques) est une grande ville d'Afrique australe et la capitale du Mozambique. Baignée par l'océan Indien, elle est située à 77 km de la frontière du pays avec l'Afrique du Sud.
La population de la ville de Maputo s'élevait à 1 099 102 habitants au recensement de 2007 pour une agglomération regroupant environ 2 millions d'habitants.
Fondée par les colons portugais en tant que Lourenço Marques, en hommage au navigateur et explorateur, la ville a été rebaptisée Maputo le par les autorités de la toute nouvelle et indépendante république populaire du Mozambique.
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Localisation
La ville a été bâtie sur la rive nord (ou gauche) de l'Estuário do Espírito Santo, un estuaire à la confluence de quatre cours d'eau (Rio Tembe, Rio Umbeluzi, Rio Matola et Rio Infulene), donnant à l'est sur la baie de Maputo (ancienne « Baía do Espírito Santo »).
Histoire
Résumé
Contexte
Les premiers habitants de la région étaient probablement des Khoïsan avant d'être remplacés, autour du XIVe siècle, par des migrants Ronga originaires de la région des Grands Lacs. Un comptoir ou lieu d'échange entre Arabes et Africains, connu sous le nom de Catembe, existait sur la rive sud de l'estuaire, alors que sur le site occupé aujourd’hui par Maputo, se trouvait un village vivant du trafic de l'ivoire.
Entre sa découverte en 1502, par les navigateurs portugais, et la moitié du XIXe siècle, la région est successivement explorée et contrôlée par les Hollandais, les Autrichiens, les Français et les Portugais qui y établissent des stations de commerce ou des postes militaires[2].
L'exploration européenne de la baie de Delagoa
En 1502, les Portugais António de Campos et Luis Fernandes sont les premiers Européens à apercevoir la baie de Delagoa (actuelle baie de Maputo) mais il revient en 1544 aux navigateurs Lourenço Marques et António Caldeira d'explorer réellement pour la première fois les cours inférieurs des rivières qui se jettent dans la baie, notamment l'Espírito Santo[3]. Cette baie est notamment baptisée baie Delagoa, car elle était la première escale maritime en provenance de Goa (Inde). Son nom officiel en portugais devient cependant alors « Baía do Espírito Santo » ou « Baía de Lourenço Marques ».
Pendant deux siècles, les Portugais ne s'installent qu'épisodiquement dans la région, préférant commercer avec les indigènes basés sur l'île située à l'entrée de la baie. En 1720, la compagnie néerlandaise des Indes orientales construit un fort sur le site avant de l'abandonner dix ans plus tard. Des forts et des comptoirs, tous appelés Lourenço Marques, sont établis ensuite par les Portugais mais ils sont sans cesse abandonnés puis réoccupés. À partir de 1782, un établissement militaire portugais se développe progressivement autour d'une prison militaire puis d'une forteresse, achevée en 1787. En 1826, les premiers civils portugais s'établissent et développent le village de Lourenço Marques constitué autour du fort. En 1838, les voortrekkers tentent de s'installer dans la baie mais sont repoussés par les Portugais[2]. Ils tentent de s'implanter une seconde fois en 1869 avant de renoncer par traité contre l’autorisation de construire une voie de chemin de fer (La Transvalienne) reliant la république sud-africaine du Transvaal à Lourenço Marques et d’utiliser ses (futures) installations portuaires (celles-ci ne sont constituées alors que d'un simple appontement en bois)[2]. Un arbitrage international accompli le par le président de la République française de l'époque Patrice de Mac Mahon[4], à la demande du Royaume-Uni et du Portugal qui tous deux revendiquent la baie de Delagoa (et donc Lourenço Marques), confirme l'appartenance de celle-ci au Portugal. La même année la ville, encore de taille modeste, est érigée en municipalité. À l'époque, Lourenço Marques est décrite comme un endroit pauvre, avec des rues étroites bordées de maisons à toit plat, de paillotes, de forts en mauvais état, le tout protégé par un mur de 1,8 mètre de hauteur. L'importance régionale croissante de la république sud-africaine du Transvaal conduit toutefois le Portugal à porter un plus grand intérêt à Lourenço Marques, érigée en cité en 1887, et à entreprendre la mise en chantier d'un port à plus forte capacité sur les rives septentrionales de la baie, le drainage de la terre marécageuse pour planter du gommier bleu et la construction d'un grand hôpital et d'une église[3].
À la suite des découvertes de gisements diamantifères à Kimberley et de gisements aurifères dans le Witwatersrand, Lourenço Marques devient un lieu de transit de marchandises et de travailleurs migrants[2]. En 1895, un chemin de fer est inauguré, reliant Lourenço Marques à Pretoria, la capitale du Transvaal. En 1898, la ville portuaire devient la capitale des possessions portugaises d'Afrique de l'Est, succédant à celle de Mozambique située plus de 1 500 km au nord. Si la ville est trop excentrée pour gouverner efficacement un territoire qui se compose d'une succession de comptoirs maritimes, la situation géopolitique du Mozambique et de Lourenço Marques permet au Portugal de contrôler l'accès à l'océan Indien ainsi qu'aux territoires britanniques de Rhodésie[2].
Devenue la fenêtre maritime minière du Transvaal, Lourenço Marques se développe économiquement et se dote d'un riche patrimoine colonial (bâtiments publics, villas privées).
Le développement de Lourenço Marques

Durant la première moitié du XXe siècle jusqu'aux années 1960, Lourenço Marques est une grande ville cosmopolite et animée, desservie par les navires britanniques, portugais et allemands. Le port bien équipé, comprenant des grands hangars et des grues électriques, permet de décharger d'importantes cargaisons en provenance principalement de Southampton, Lisbonne ou Hambourg, qui sont ensuite transportées par camions ou par les chemins de fer vers l'Afrique du Sud, la Rhodésie et le reste du Mozambique. Le port exporte également la production locale (principalement des fruits). En 1930, un terminal pétrolier est édifié à Matola dans la banlieue de Lourenço Marques[2]. La ville devient aussi une destination touristique, surtout dans les années 60 et début des années 70, pour les Rhodésiens et les Sud-Africains qui affluent chaque année par dizaine de milliers pour profiter des plages de sable blanc, de la culture latine, des hôtels et des restaurants de qualité européenne, mais aussi des maisons closes et des casinos, alors interdits dans ces pays puritains.
À la suite de la croissance démographique et économique continue de la ville, le Portugal entreprend, à partir des années 1940, de développer un réseau d'écoles primaires et secondaires ainsi que des écoles professionnelles. En 1962 est inaugurée la première université de la région, l'Université de Lourenço Marques. La prospérité économique que connaît la ville bénéficie néanmoins surtout aux populations blanches de souche portugaise, aux Indo-Asiatiques (Indiens, Chinois), aux Arabo-musulmans, aux populations noires éduquées et moins à la majorité de la population noire, dans l'ensemble peu ou pas qualifiée.



Durant ces années, les changements politiques ont fait passer Lourenço Marques successivement de capitale de la colonie portugaise du Mozambique à capitale de la province portugaise du Mozambique en 1951 et finalement capitale du pays à son indépendance en 1975[5]. Celle-ci est acquise de haute lutte au bout d'une guerre d'indépendance de dix années. En 1974, le régime de l'Estado Novo au Portugal est renversé à Lisbonne par un coup d’État militaire de gauche - la révolution des œillets. Le nouveau gouvernement portugais s'empresse alors de se débarrasser de ses colonies et leur accorde l'indépendance. Au Mozambique, le FRELIMO (Front de libération du Mozambique) s'empare du pouvoir à Lourenço Marques, profitant de sa position de force régionale et de son organisation territoriale.
À la veille de l’indépendance, Lourenço Marques est l'un des ports les plus actifs de l’Afrique australe et le débouché de la province aurifère et industrielle du Transvaal.
De Lourenço Marques à Maputo, la capitale du Mozambique indépendant
La République populaire du Mozambique est proclamée le , conformément à l'accord de Lusaka signé en . Les mots Aqui é Portugal, inscrits sur le parterre devant la mairie de la capitale, sont immédiatement martelés et effacés[6], les statues déboulonnées (puis transférées au fort) et la plupart des rues, à l'origine nommées en référence à des dates ou des héros de l'histoire et de la littérature portugaise, renommées aux noms de figures révolutionnaires ou de la lutte anti-coloniale. Il est prévu que Lourenço Marques soit rebaptisé Can Phumo ("Lieu de Phumo") du nom d'un chef shangaan qui vivait dans la région avant l'arrivée des navigateurs portugais. Cependant, en , Lourenço Marques est finalement rebaptisée Maputo en référence au fleuve Maputo qui se jette dans la baie d'Espírito Santo, elle-même rebaptisée baie de Maputo. Pendant la guerre de libération du FRELIMO contre le Portugal (1964-1974), le fleuve Maputo, qui était la frontière sud du Mozambique avec l'Afrique du Sud, était devenu emblématique, à travers le slogan « Viva Moçambique unido do Rovuma ao Maputo », c'est-à-dire, « Vive le Mozambique uni du Rovuma au Maputo », le fleuve Rovuma étant la frontière avec la Tanzanie, au nord du pays.
En quelques semaines précédant ou suivant l'indépendance, plus de 250 000 Portugais de souche quittent ou fuient le Mozambique[7], laissant le nouveau pays dans une situation ingérable. L'exode du personnel qualifié portugais empêche le pays nouvellement indépendant de maintenir le bon état de ses infrastructures. En outre, la politique stalinienne et la planification centrale bureaucratique plongent rapidement le pays dans une situation précaire, d'autant plus qu'il est déstabilisé par ses puissants voisins et en proie à une féroce guerre civile qui finit d'achever l'économie du pays.
Lorsque le pays bascule dans la guerre civile en 1977, le trafic portuaire s’effondre[2]. Au début des années 1980, malgré l'aide des pays du bloc de l'Est, le pays est en faillite, l'argent y est sans valeur et les magasins sont vides.
Maputo après la guerre civile
L'arrêt de la guerre civile et le retour à la paix à partir de 1992 permettent au pays devenu l'un des plus pauvres du monde de connaître une stabilité économique et politique, mais toutes les installations portuaires ont été détruites. Le pays a en outre perdu, au profit de l’Afrique du Sud, son rôle de plaque tournante pour les pays enclavés[2]. Depuis l'accord de paix de 1992, le Mozambique est devenu un pays prometteur pour les investissements étrangers[8]. Ainsi, au début des années 2010, Maputo est l'un des centres urbains les plus dynamiques du Mozambique et l'un des ports les plus actifs de l’Afrique australe. La ville bénéficie de sa proximité géographique avec l’Afrique du Sud qui redonne à la capitale mozambicaine son rôle de façade exutoire et favorise les investissements sud-africains[2].
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Population
Résumé
Contexte
La ville compte 1 700 000 habitants. Maputo et la ville voisine de Matola forment une conurbation de 2 millions d’habitants, soit 25% de la population urbaine totale du pays[2].
En 1858, Lourenço Marques comptait 888 personnes, dont près de 400 esclaves. En 1898, la nouvelle capitale de province comptait 2 401 habitants dont 90% étaient des blancs (dont 34% étaient des Européens d'autres nationalités que portugaise), des Indiens ou des métis. Ce n'est qu'en 1920 que le nombre d'Africains bantous dépasse le nombre de blancs et assimilés (9 445 noirs, 8 304 blancs). La population européenne et assimilée ne connaîtra ensuite qu'un accroissement modéré avec 23 439 individus en 1950 (67 485 dans tout le pays) pour atteindre finalement le chiffre de 83 480 personnes recensées blancs résidant à Lourenço Marques en 1970. De son côté, la population africaine connut un essor plus important et atteignit 122 460 individus en 1960. Aux côtés de ces deux groupes de populations, les Indo-Pakistanais et les Asiatiques passèrent de 3 174 personnes en 1912 à 18 404 en 1960[9].
Depuis 1950, l'évolution démographique de Maputo a été :
Histogramme de l'évolution démographique de Maputo | ||||||||
Langues
Urbanisme
Résumé
Contexte

Le territoire urbain de Maputo, défini dans les années 90, est de 17 km² pour une agglomération de 172 km², partagé entre 7 districts subdivisés eux-mêmes en plus de 50 quartiers (les barrios)[12].
Ancienne ville coloniale, Maputo a longtemps été constituée d'une « ville de ciment », symbolisée par les constructions en dur du centre (la ville portugaise), et d'une « ville de roseaux », qui sont les bidonvilles péri-centraux où vit 70 % de la population de la capitale dont beaucoup sont des réfugiés de la guerre civile ayant fui les zones rurales[2].
La « ville de ciment » est constituée d'une ville basse (la baixa où se situe le centre-ville et le port) et d'une ville haute (alta où se situent, sur les hauteurs de Maputo, les quartiers résidentiels, diplomatique et la présidence), aux grandes avenues tirées au cordeau et parsemées de bâtiments publics coloniaux, de gratte-ciels et de tours neuves ou rénovées de 10 à 20 étages abritant des banques, des assurances ou des sièges sociaux. On y trouve aussi des centres commerciaux mais également des villas coloniales cossues, et les ambassades. On y trouve aussi bon nombre de maisons en ruines (villa Algarve, Prédio Pott), des immeubles de hauteurs décrépis ou des terrains en friches. La ville a vu aussi s'étendre des quartiers résidentiels sécurisés le long du littoral (quartiers de Sommerchield, Polana Caniço A et Costa do Sol). Quartiers aisés, ils jouxtent des zones d'habitations pauvres composées de baraques précaires[2].
Odonymie
Depuis l'indépendance, les rues et avenues ont été rebaptisées. Les anciens noms liés à la période coloniale ont été remplacés par des noms liés aux modèles soviétiques et marxistes, mais aussi à la lutte pour l'indépendance ou à la décolonisation en Afrique. Quelques noms de l'époque coloniale ont cependant subsisté (avenue du , av. Fernão de Magalhães, rua Afonso Henriques, rua Dom Joao III, rua Dom Joao IV, rua Dom Carlos, rua Dona Maria II, rua marques de Pombal). La liste ci-dessous permet de faire la correspondance entre les anciens noms coloniaux des rues et édifices de Lourenço Marques et les nouveaux noms de Maputo :
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Économie
Surnommée la ville des Acacias, en référence aux acacias qui bordent ses avenues, Maputo est une ville portuaire qui fut autrefois le deuxième port d'Afrique après celui de Durban. Le coton, le sucre, la chromite, le sisal, le coprah et le feuillus sont ses principales exportations.
Avec Saldanha Bay (Afrique du Sud) et Walvis Bay (Namibie), elle est le seul port naturel d'Afrique australe.
Transports
La ville est reliée par le transport aérien avec l'aéroport international de Maputo, (code IATA : MPM • code OACI : FQMA) situé à 3 km au nord-ouest de Maputo.
Le Pont Maputo-Catembe relie Maputo à Catembe, en traversant l'estuaire de l'Espirito Santo.
Architecture
Résumé
Contexte




Même si la ville est délabrée après une sanglante guerre civile, elle n'en conserve pas moins un patrimoine architectural impressionnant et de longues artères rectilignes agréables, presque toutes bordées d’arbres, le plus souvent des flamboyants ou des acacias.
Les amateurs d'architecture se rendant au Mozambique ne devront pas manquer de visiter la capitale où ils pourront admirer de nombreux bâtiments art déco, dont le Clube Ferroviário (avenue du ) ou le théâtre Gil Vicente.
La ville de Lourenço Marques a cependant surtout été marquée par son architecture coloniale, dont quelques-uns des plus beaux vestiges - la gare centrale construite de 1908 à 1916 place Mac Mahon (devenue place des Travailleurs) et la Maison de Fer datant de 1892, avenue Dom-Luiz-1er (devenue avenue Samora-Machel) - ont été réalisés sur les plans de Alfredo Augusto Lisboa de Lima, Mário Veiga e Ferreira da Costa.
L'édifice du marché municipal (ancien marché Vasco de Gama) et les nombreuses anciennes villas portugaises des quartiers résidentiels constituent les autres fleurons de l'architecture coloniale de Lourenço Marques.
Enfin il est indispensable de se rendre au musée d'histoire naturelle, place Travessia do Zambeze, fleuron de la ville à l'époque portugaise où, sous le nom d'Álvaro de Castro, il accueillait plus de 100 000 visiteurs par an. Le musée abrite notamment une collection d'embryons d'éléphants.
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Culture
- les musées de la Monnaie, de la Révolution, Chissano, des Arts
- la Bibliothèque nationale du Mozambique
- le fort portugais (rue du Timor oriental) comprenant de nombreux vestiges de l'histoire coloniale, dont les statues d'Antonio Enes et de Mouzinho de Albuquerque);
- le Louis Trichardt Trek Memorial contenant les restes de l'explorateur boer (av. Josina Machel);
- la place des Héros avec son mausolée, en forme d'étoile, qui recueille les dépouilles mortelles des héros de la révolution et sa fresque murale réalisée avec la participation du peintre mozambicain Malangatana, retraçant l'historique des luttes anticoloniales du Mozambique;
- le Centro de Estudos Brasileiros, avenue Karl Marx;
- le Clube Naval (1913);
Enseignement supérieur
L’Université Eduardo Mondlane a été fondée en 1962.
Lieux de culte
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Maputo (Église catholique), Igreja Reformada em Moçambique (Communion mondiale d'Églises réformées), Igreja Presbiteriana de Moçambique (Communion mondiale d'Églises réformées), Convenção Baptista de Moçambique (Alliance baptiste mondiale), Église universelle du royaume de Dieu, Assemblées de Dieu, Église chrétienne de Sion [13]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.
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Villes Jumelées
Personnalités
- Eusébio da Silva Ferreira, footballeur
- Armando Sá, footballeur
- Luís Bernardo Honwana, écrivain
- Otelo Saraiva de Carvalho, militaire et homme politique portugais
- Hirondina Joshua, romancière
- Mariza, chanteuse de Fado
- Aldino Muianga, écrivain
- Maria Mutola, athlète
- Luís Carlos Patraquim, écrivain
- Nelson Saúte, écrivain
- Afric Simone, chanteur
- Clément Xavier, auteur de bandes dessinées
- Ivone Soares, femme politique
- Sofie Letitre a passé une partie de son enfance à Maputo
- Oldemiro Balói, homme politique mozambicain
- Alexandre José Maria dos Santos, cardinal, ancien archevêque de Maputo, mort dans la ville
- Reinata Sadimba, céramiste et sculptrice
- Catarina Simão, artiste contemporaine
- Joachim John Monteiro (1833-1878), explorateur britannique, mort à Maputo.
Santé
En 2011, dans la province de Maputo, le nombre de cas de malaria (paludisme) a fortement augmenté de manière inhabituelle. Durant les trois premiers mois de l'année presque 50000 cas cliniques ont été rapportés.
Voir aussi
Bibliographie
- Pascal Letellier (et al.), Voyage au Mozambique : Maputo, Éd. du Garde-temps, Paris, 2005, 95 p. (ISBN 2-913545-36-X)
- Jeanne Vivet, Déplacés de guerre dans la ville. La citadinisation des deslocados à Maputo (Mozambique), Karthala, Paris, 2012, 384 p. (ISBN 9782811106294)
Articles connexes
- A ponte: uma história do ferryboat Bagamoyo, film documentaire
- Chronologie de Maputo (en)
Liens externes
- « Photos et cartes de Maputo »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- Centre culturel franco-mozambicain
Notes et références
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