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Martin I Goupy
architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Martin I Goupy est un architecte français du XVIIIe siècle mort à Paris le [1].
Biographie
Issu d'une famille d'architectes et d'entrepreneurs, Martin Goupy était l'oncle[2] de l'architecte et entrepreneur Claude-Martin Goupy (1730-1793).
Il épousa Marie Madeleine Petiot dont il eut un enfant, Martin Jean Baptiste Goupy de Monville (1746-1813), qui fut notaire au Châtelet de Paris puis commissaire des guerres.
Élève de l'architecte Antoine Desgodets (1653-1728) à l'Académie royale d'architecture dans les années 1720, Goupy, qui était alors devenu expert-bourgeois, publia son cours en 1748 à partir de ses propres notes et de celles de ses condisciples[3] sous le titre : Les Loix des bâtiments suivant la coutume de Paris, traitant de ce qui concerne les servitudes réelles, les rapports des jurés-experts, les réparations locatives.
Il vivait rue Saint-Jacques, près de Saint-Yves, en 1728 et rue de la Grande-Truanderie en 1740. Titulaire d'un office d'expert-bourgeois, il construisit dans l'un et l'autre quartier quelques jolies maisons parisiennes de style Louis XV. En 1748, il présenta le projet d'une place Louis-XV à établir sur le quai de Conti[4].
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Réalisations et principaux projets
- Immeuble angle rue Saint-Jacques et rue de la Bretonnerie, Paris (5e arrondissement), 1729 : Immeuble construit par Goupy pour lui-même. Le permis de construire en encoignure fut délivré par le Châtelet de Paris le [5]. Visible sur le plan de Turgot, cet immeuble a disparu lors de l'ouverture de la rue Soufflot.
- Immeubles Dumet et Robillard, rue Comtesse-d'Artois (aujourd'hui nos 15-17 rue Montorgueil), Paris (2e arrondissement), 1729-1730 : Deux immeubles contigus pour lesquels on voit Goupy négocier avec Robillard et l'épicier Nicolas Dumet, d'une part, avec Dumet et la veuve Chenot, d'autre part, la participation financière de chacun à la construction des murs mitoyens. Il obtient également pour la veuve Chenot l'autorisation d'étayer provisoirement sa propre maison[6].
- Immeuble Dubuisson, no 29 rue de la Parcheminerie, Paris (5e arrondissement), 1735-1736 : Lors de la construction de cet immeuble, Goupy obtint l'autorisation d'étayer et négocia la mitoyenneté entre le Sr Dubuisson et Me Juliennet, notaire, dont François Debias-Aubry était l'architecte, no 45 rue de la Harpe[7].
- Immeuble angle rue Jean-Saint-Denis et rue Saint-Jean-de-Beauvais, Paris (1er arrondissement), 1736 : Goupy obtint pour lui-même du Châtelet de Paris, le , la permission de bâtir en encoignure[8]. Cet immeuble voisin du palais du Louvre a disparu sous le Premier Empire lors du percement de la rue de Rivoli.
- Immeuble rue des Prouvaires, Paris (1er arrondissement), 1739 : Immeuble construit par Goupy pour lui-même. Il obtint des Trésoriers de France la permission de créer un balcon de onze pieds de long sur la rue. Le marché de construction fut reçu par Me Tournois, notaire, le [9].
- Immeuble rue Française, Paris (1er arrondissement), 1740 : Immeuble construit par Goupy pour lui-même. Le projet fut reçu par notaire[10]. L'immeuble a disparu lors de l'ouverture de la rue Étienne-Marcel.
- Immeuble rue Tireboudin (rue Marie-Stuart), Paris (2e arrondissement), 1742 : Immeuble construit par Goupy pour lui-même pour lequel il obtint permis d'étayer[11].
- Maison Daumont, rue Saint-Martin, Paris, 1757[12].
- En 1762, il recevait encore des honoraires d'un Sieur Darras[13].
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Publications
- Antoine Babuty Desgodets et Martin Goupy, Les Loix des bâtiments suivant la coutume de Paris, traitant de ce qui concerne les servitudes réelles, les rapports des jurés-experts, les réparations locatives, S.l., (nombreuses rééditions[14])
Notes et références
Voir aussi
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