Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Mathilde Paris
femme politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Mathilde Paris, née le à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), est une femme politique française.
Remove ads
Membre du Rassemblement national, elle est députée de 2022 à 2024 dans la 3e circonscription du Loiret à la suite des élections législatives de 2022, . Elle perd son siège au second-tour des élections législatives de 2024 face à Constance de Pélichy. Elle siégeait au sein du groupe RN et était membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Elle est aussi conseillère régionale du Centre-Val de Loire depuis 2015, élue dans le Loir-et-Cher en 2015, puis réélue dans le Loiret en 2021. Elle a été conseillère municipale de Blois et conseillère communautaire de Blois Agglopolys en 2014, réélue en 2020 avant de démissionner en avril 2021[1].
Remove ads
Biographie
Résumé
Contexte
Origines et carrière
Fille d'institutrice, Mathilde Paris a « grandi dans une famille de gauche »[2]. À l'âge de 19 ans, elle se convertit à la religion catholique après sa guérison de l’anorexie[3]. Titulaire d'un master 2 « Arts et Culture » obtenu à la Sorbonne, elle a aussi étudié aux États-Unis. Elle est apparentée, par son mari[4], à la famille Arnoulx de Pirey et est mère de trois enfants[2],[3].
En 2011, Mathilde Paris est chargée du mécénat et du développement touristique au domaine national de Chambord[5].
Parcours politique
Mathilde Paris lance son engagement politique en devenant adhérente du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. En 2011, elle adhère au Front national[6]. Elle déclare avoir été attirée par la dédiabolisation du parti entreprise par Marine Le Pen et la promesse de tourner la page du passé antisémite[3].
En 2014, elle est élue pour la première fois au conseil municipal de Blois (Loir-et-Cher)[6]. En 2015, elle est élue conseillère régionale de la région Centre-Val de Loire[6]. Lors des élections législatives de 2017, elle est battue dès le premier tour dans la deuxième circonscription de Loir-et-Cher sous l'étiquette Front national[6].
Elle est membre du bureau national du RN depuis 2018[3].
Lors des élections législatives de 2022, elle est candidate dans la troisième circonscription du Loiret sous l'étiquette Rassemblement national. Arrivée en tête au premier tour, elle est élue députée au second tour avec 52,22 % des voix[7],[8].
À la suite des élections legislatives de 2024, elle recueille 48,89 % des voix au second tour et n'est pas réélue[9].
Remove ads
Prises de position
Résumé
Contexte
Elle prend part en 2013 à La Manif pour tous contre la loi sur la reconnaissance du mariage homosexuel[3].
Mathilde Paris qualifie, en 2014, l'avortement comme un « crime contre l'humanité » semblable à ceux commis au nom de « l'idéologie nazie »[10]. En 2018, pour alerter sur la « banalisation de l’IVG » elle poste la reproduction d'une échographie de son fœtus de deux mois et demi accompagnée des mots : « Je ne suis pas un amas de cellule mais un bébé. Aujourd'hui, on peut mettre fin à ma vie », ajoutant qu'« il est temps de lever l'omerta qui entoure l'avortement »[11]. Une fois députée, elle vote contre l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution française[12]. Elle justifie son vote, en février 2024, en affirmant qu'« il y a une véritable arnaque à vouloir faire passer le vote de ce texte pour un geste historique envers les femmes ». Elle explique que le texte présenté « ne fige dans le marbre aucune condition d’accès à l’IVG »[13]. Elle rappelle également son attachement à loi de Simone Veil, « qui a mis un terme aux avortements clandestins mettant la vie de nombreuses femmes en danger »[14].
Co-rapporteure d'une mission sur l’acceptabilité des énergies renouvelables en France, elle défend un droit de veto du maire sur les projets d'éoliennes dans leurs communes[15].
En mai 2023, Mathilde Paris interpelle le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, contre la tenue d'un rassemblement évangélique à Nevoy dans le Loiret, où près de 40 000 personnes étaient présentes, soit le double de la capacité du terrain, avec de nombreuses plaintes des habitants[16],[17]. Grâce à sa mobilisation et celle des élus locaux, le rassemblement « Vie et Lumière » suivant est finalement déplacé en Moselle, sur l’ancienne base aérienne de Grostenquin, fin août 2023[18].
En novembre 2023, elle estime « à titre personnel » que Jean-Marie Le Pen était antisémite[19].
Elle se déclare opposée au projet du gouvernement de ponctionner un à trois milliards d’euros par an dans les caisses de l'AGIRC-ARRCO pour combler les déficits des autres régimes de retraite[20] ; elle interroge à ce sujet le ministre du Travail[21].
Remove ads
Référence
Voir aussi
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads