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Mouvement de gauche (Belgique)
parti politique belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le Mouvement de gauche (MG) est un parti politique belge fondé le par Bernard Wesphael, ex-député du parti Ecolo.
Le , le Mouvement de gauche annonce sa fusion avec le Mouvement VEGA pour former le mouvement Demain[1].
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Création et dissensions
Résumé
Contexte
Le Mouvement de gauche est fondé le par Bernard Wesphael, membre fondateur d'Ecolo, ancien chef de groupe au Parlement wallon et candidat malheureux à la co-présidence d'Ecolo en [2]. Le , le député écolo démissionnaire revendique un millier d'adhérents au Mouvement de gauche[3].
Un premier comité exécutif mis en place comporte des personnes issues d'Ecolo à l'instar de Marie Corman, ancienne colistière aux côtés de Bernard Wesphael à l'élection à la présidence de ce parti, des cadres du Mouvement socialiste (MS)[4] ou encore des syndicalistes issus notamment de la CSC[5] et de la FGTB[réf. souhaitée].
En , au terme de 18 mois d'existence, les dissensions minent le parti qui ne décolle pas dans les enquêtes d'opinion et Bernard Wesphael, qui déclare n'avoir pas réussi à faire une synthèse des différents courants, dénonce « l’entrisme forcé d’anciens socialistes (exclus du PS, dissidents) qui entendent faire du MG un PS-bis en termes de méthode » et « une forme de totalitarisme idéologique » dans leur chef. Il déclare alors vouloir s'éloigner du MG en « si le parti ne trouve pas de second souffle »[6].
Affaire Wesphael et défections
Mais le , soupçonné d'avoir assassiné son épouse, Bernard Wesphael est arrêté et incarcéré. Caroline Bertels, vice-présidente, est portée à la présidence ad interim du parti[7].
Les dissensions internes s'accentuent et près d'une trentaine de responsables et militants - dont la présidente ad interim Caroline Bertels - quittent le parti fin pour rejoindre Vega[8], reprenant à leur compte les critiques du fondateur sur « l'entrisme d'éléments toxiques individuels et institutionnels qui ont gangrené le MG »[9].
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Réorganisation
Il reste essentiellement alors des anciens du MS, conduits par le flémallois Francis Biesmans, responsable selon les proches de Wesphael de l'« entrisme » déjà dénoncé. Les départs ne représenteraient alors qu'environ 10 % des adhérents[9]. Le Mouvement de gauche doit alors se réorganiser : le , après avoir opéré une révision de ses statuts, lesquels prévoient dorénavant une parité de genre obligatoire, il est procédé à l'élection de la coprésidence qui porte à sa tête Francis Biesmans et Marie-Françoise Lecomte pour mener la campagne électorale.
Lors des élections de mai 2014, le MG obtient 0,07 % des voix aux législatives[10] ainsi qu'aux européennes[11], et 0,24 % en Wallonie aux élections régionales[12].
Le , une nouvelle présidence est élue; dont Gérard Gillard, informaticien à l'ERM[13].
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Démissions
Le , Bernard Wesphael, toujours incarcéré en détention préventive, annonce qu'il quitte le parti. Il est accompagné de 37 autres membres dont Saïd Cherrid, ancien candidat à Charleroi sur les listes MR[14],[15], cofondateur du MG et secrétaire politique démissionnaire de l’arrondissement de Charleroi[16]. Les démissionnaires estiment que « le parti est victime d'une dérive autoritaire de la direction en place depuis le congrès de janvier 2014 », que le manifeste et les idées qui présidaient à la création du MG ont disparu et que « la démocratie participative et la citoyenneté qui en étaient les fondements mêmes sont bafouées »[16].
Demain
Le , le Mouvement de gauche annonce sa fusion avec le Mouvement VEGA pour former le Mouvement Demain[1]. Demain se présente aux élections communales de 2018 dans plusieurs communes[17].
Notes et références
Liens externes
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