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Olivier Jacque
pilote de moto français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Olivier Jacque, né le à Villerupt (Meurthe-et-Moselle), est un pilote de vitesse moto français, connu pour avoir été champion du monde dans la catégorie 250 cm3 en 2000[1].
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Biographie
Résumé
Contexte
Surnommé « OJ », il est connu pour son sens de l'attaque (la Jacque Attack). Les chutes seront ainsi fréquentes, ce qui lui occasionnera quelques graves blessures :
- fracture de la clavicule au Japon en 1997
- fracture de la cheville en 1998, l'empêchant de courir de nombreux grand prix.
Ce sens de l'attaque lui aussi permis de réaliser des dépassements souvent considérés comme impossibles.
Il commence sa carrière en 1993 en participant au championnat d'Europe 250 cm3. Dès sa deuxième saison, il termine vice-champion de la catégorie derrière son compatriote Régis Laconi.
En 1995, Jacque intègre le Championnat du monde 250 cm3 avec l'équipe Tech3. En fin de saison, il est élu meilleur débutant de l'année.
En 1996, il remporte sa première victoire à Rio de Janeiro, performance qu'il réédite l'année suivante.
Après trois années compliquées dues à diverses blessures, il remporte le titre de champion du monde 250 cm3 sur Yamaha en 2000 devant son coéquipier de l'équipe française Tech 3 Shinya Nakano, le doublant sur la ligne d'arrivée lors du dernier grand prix de la saison.
L'année suivante, la structure passe à la catégorie reine. Après une première année d'apprentissage, l'année 2002 est de nouveau difficile : il court avec une 500cc à moteur deux temps contre les 1000cc à quatre temps permises par la nouvelles réglementation et, en Allemagne, après avoir réalisé la pole, il est percuté par Alex Barros alors qu'il est en tête à deux tours de l'arrivée. En 2002 il crée avec son père une équipe (team OJ) en championnat de France 125 cc.
Après une nouvelle saison 2003 décevante, l'écurie Tech 3 décide de se passer de ses services et ne trouvant pas de guidon, il décide de se retirer.
En 2004, il a fait quelques essais pour l'écurie Moriwaki.
En 2005, il est contacté par Kawasaki pour remplacer Alex Hofmann pour les Grands Prix de Chine et de France. Lors du Grand Prix de Chine, il prouve qu'il n'a pas perdu son talent en terminant 2e de la course derrière Valentino Rossi sous un véritable déluge. Grâce à ce résultat inespéré, Olivier Jacque effectue plusieurs séances d'essais pour l'équipe japonaise et est un temps pressenti pour le poste de deuxième pilote pour la saison 2006. Kawasaki lui préfère cependant Randy De Puniet et relègue Jacque au poste de pilote d'essais.
En 2007, il est de retour en tant que pilote officiel MotoGP chez Kawasaki, aux côtés de Randy De Puniet. Il annonce son retrait et la fin de sa carrière de pilote avant le Grand Prix moto de Grande-Bretagne. En effet, le début de saison ne répond pas à ses attentes : sur 7 Grands Prix, il chute 3 fois, dont l'une à Istanbul qui l'empêche de disputer le Grand Prix suivant. Pour sa sécurité, et pour pouvoir favoriser les espoirs de résultats de son écurie, Jacque décide d'abandonner son rôle de pilote. Il reste toutefois au sein de l'écurie, reprenant son ancien rôle de responsable du développement de la Kawasaki pour les deux prochaines saisons.
Le numéro fétiche sous lequel il court est le 19.
Il a été fait chevalier de l'ordre du Mérite en 2002[2].
Olivier Jacque est également membre du club des Champions de la Paix, un collectif d'athlètes de haut niveau créé par Peace and Sport, organisation internationale basée à Monaco et œuvrant pour la construction d'une paix durable grâce au sport.
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Palmarès
- 1 titre de champion du monde en 250 cm3 en 2000.
- 1 place de 3e en championnat du monde en 250 cm3 en 1996.
- 136 départs.
- 7 victoires (7 en 250 cm3).
- 15 deuxièmes places.
- 13 troisièmes places.
- 17 poles (1 en MotoGP / 16 en 250 cm3).
- 35 podiums (1 en MotoGP / 34 en 250 cm3).
- 9 meilleurs tours en course.
Victoires en 250 cm3 : 7
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Carrière en Grand Prix
Résumé
Contexte
Résultats détaillés
(Courses en gras indiquent la pole position ; courses en italique indiquent le tour le plus rapide en course)
- Système d’attribution des points
Statistiques par catégorie
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Notes et références
Voir aussi
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