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Paul Quilès
personnalité politique française (1942–2021) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Paul Quilès [kilɛs] est un homme politique français, né le à Saint-Denis-du-Sig (Algérie française) et mort le dans le 15e arrondissement de Paris.
Membre du Parti socialiste (PS), il est député de Paris puis du Tarn, maire de Cordes-sur-Ciel, ainsi que ministre dans plusieurs gouvernements de gauche dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix.
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Biographie
Résumé
Contexte
Origines
Paul Thomas Victor Quilès[1],[2] naît le à Saint-Denis-du-Sig[2] en Algérie française (sous le régime de Vichy), de René Quilès, lieutenant-colonel, et d’Odette Tyrode, institutrice[3].
Formation et début de carrière dans l’industrie
Après des études au lycée Lyautey de Casablanca, au lycée Chaptal et au lycée Louis-le-Grand à Paris[3], puis à l'École polytechnique dans la promotion 1961[4],[1], Paul Quilès devient en 1964 ingénieur dans le secteur de l'énergie, intégrant la multinationale pétrolière Shell[3], en raffinerie à Berre et à Pauillac. Au siège parisien et aux Pays-Bas, il s'occupe de la stratégie, des énergies nouvelles et des économies d'énergie jusqu'en 1978, année où il est élu député socialiste à l’Assemblée nationale. En complément de son emploi salarié, il est de 1974 à 1976 membre successivement de diverses sections au Conseil économique et social[3].
Ascension politique
En 1973, il adhère au Parti socialiste. Proche de François Mitterrand, il est son directeur de campagne en 1981[5].
Élu député de Paris en 1978, puis dans le Tarn, il se spécialise à l'Assemblée nationale dans les domaines de l'énergie et de l'aménagement urbain, puis dans ceux de la défense et des questions internationales[6].
Sa maladresse au congrès de Valence (23-25 octobre 1981), lors duquel il appelle à une épuration à la Robespierre[7],[8],[9], n'entame qu'à peine son ascension. Il se présente sans succès aux élections municipales de 1983 à Paris contre Jacques Chirac[10] (avec comme slogan sur ses affiches "Quilès la tendresse").
Ministre de gauche
En qualité de ministre des Postes et Télécommunications il confirma le virage de la gauche au pouvoir vers un libéralisme effréné, faisant par exemple supprimer l'unique cabine téléphonique d'un village alpin pour cause de non-rentabilité.
Paul Quilès occupe en outre deux ministères régaliens :
- la Défense (de à ), malgré une réticence initiale et après avoir été convaincu par le Premier ministre Laurent Fabius[11] ; il succédait à Charles Hernu en pleine affaire du Rainbow Warrior ;
- l'Intérieur (d' à )[12]. À ce poste, il se signale par sa vindicte contre la fiction de Bertrand Tavernier, L.627, qu'il dénonce comme une « vision caricaturale[13],[14]. »
Fin de carrière
En 2007, il participe à la fondation du club Gauche avenir.
À partir de mai 2016, il est président d'« Initiatives pour le désarmement nucléaire »[15], qu'il a cofondé avec Bernard Norlain, Jean-Marie Collin et Michel Drain[16].
Mort
Paul Quilès meurt des suites d'un cancer[17],[18] le dans le 15e arrondissement de Paris[2], à l'âge de 79 ans[19].
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Hommage
Détail des mandats et fonctions
Au gouvernement
- – : ministre de l'Urbanisme et du Logement (et des Transports à partir du )
- – : ministre de la Défense
- – : ministre des Postes et Télécommunications et de l'Espace
- – : ministre de l'Équipement, du Logement, du Transport et de l'Espace
- – : ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique
À l’Assemblée nationale
- – : député de la 14e circonscription de Paris
- – : député de Paris
- – : député de la 9e circonscription de Paris
- – : député de la 1re circonscription du Tarn
- 1997-2002 : président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale
- 2004-2007 : vice-président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale
Au niveau local
- – : membre du Conseil de Paris
- – : maire de Cordes-sur-Ciel (Tarn)
- 1997-2005 : président du Syndicat intercommunal de la Découverte
- – : président de la communauté de communes du Cordais et du Causse[20]
Autres fonctions
- 1981 : directeur de la campagne présidentielle de François Mitterrand
- 1998 : président de la mission d'information parlementaire sur le Rwanda
- 1995-2008 : responsable national auprès du premier secrétaire du PS, chargé des questions de stratégie et de défense
Publications
- La politique n'est pas ce que vous croyez, Robert Laffont,
- En collaboration avec Ivan Levaï, Les 577 : des députés pour quoi faire ?, Stock,
- En collaboration avec Alexandra Novosseloff, Face aux désordres du monde, Éditions JLM,
- En collaboration avec Marie-Noëlle Lienemann et Renaud Chenu, 18 mois chrono. Une cohabitation du troisième type, Jean-Claude Gawsewitch,
- Nucléaire, un mensonge français : réflexions sur le désarmement nucléaire, Paris, Éditions Charles Léopold Mayer, , 98 p. (ISBN 978-2-84377-171-2, lire en ligne)
- En collaboration avec Bernard Norlain et Jean-Marie Collin, Arrêtez la bombe !, Paris, Cherche Midi, , 257 p. (ISBN 978-2-7491-2949-5)
- L'Illusion nucléaire. La face cachée de la bombe atomique (en collaboration avec Jean-Marie Collin et Michel Drain), Éditions Charles Léopold Mayer, 2018
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Notes et références
Voir aussi
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