Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Groupe socialiste (Assemblée nationale)
groupe parlementaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Le groupe socialiste — abrégé en SOC par les services de l'Assemblée nationale —, officiellement dénommé groupe socialistes et apparentés entre 2018 et 2022 puis depuis 2023, est le groupe parlementaire constitué autour du Parti socialiste (PS) à l'Assemblée nationale française. Ayant le plus souvent porté le nom de groupe socialiste, il a parfois pris d'autres appellations au cours de son histoire.
Le groupe est présidé depuis le par Boris Vallaud, député de la 3e circonscription des Landes.
Remove ads
Effectifs et dénominations depuis 1893
Remove ads
Composition
XVIIe législature
XVIe législature
XVe législature
XIVe législature
XIIIe législature
Remove ads
Historique
Résumé
Contexte
XIVe législature (2012-2017)

Il est le groupe le plus important de la XIVe législature et compte à sa création 295 députés (279 membres et 16 apparentés), soit la majorité absolue. En , il compte 291 députés (275 membres et 16 apparentés). En , le départ de Jean-Pierre Maggi fait passer son effectif total à 288, perdant ainsi la majorité absolue à l'Assemblée nationale[14].
Députés ayant quitté le groupe en cours de mandat
- Thomas Thévenoud, exclu à la suite des révélations sur ses impôts impayés[15] ;
- Philippe Noguès, qui conteste la ligne « sociale-libérale » du PS et rejoint en les non-inscrits[16].
- Pouria Amirshahi, frondeur, qui conteste la ligne politique du gouvernement, rejoint les non-inscrits[17].
- La frondeuse Dominique Chauvel quitte le groupe socialiste le et rejoint les rangs des non-inscrits[18].
- Le frondeur Patrice Prat quitte le groupe socialiste le et rejoint les rangs des non-inscrits[19].
Composition à la fin de la législature
- Président : Olivier Faure (11e circonscription de Seine-et-Marne)[20]
- Vice-présidents :
- Seybah Dagoma (5e circonscription de Paris)
- Véronique Massonneau (4e circonscription de la Vienne)
- Colette Capdevielle (5e circonscription des Pyrénées-Atlantiques)
- Sébastien Denaja (7e circonscription de l'Hérault)
- Sophie Errante (10e circonscription de la Loire-Atlantique)
- Philippe Baumel (3e circonscription de Saône-et-Loire)
- Régis Juanico (1re circonscription de la Loire)
- Porte-parole :
XVe législature
Au début de la législature, le groupe se compose de 28 membres et de 3 apparentés[21].
Malgré l’inscription du groupe dans l'opposition, plusieurs députés qui le composent ont été élus en se réclamant de la majorité présidentielle. C'est le cas d'Ericka Bareigts[22], de Delphine Batho[23], d'Olivier Dussopt[24], de Marietta Karamanli[25], d'Hervé Saulignac[26] et de Christophe Bouillon[25]. D'autres, sans employer cette expression, ont exprimé leur soutien au mouvement d'Emmanuel Macron, comme Hélène Vainqueur-Christophe[27], Joaquim Pueyo[28] ou Guillaume Garot[27].
D'autres enfin, sans apporter de soutien aussi explicite, ont été élus dans des circonscriptions où La République en marche ! (LREM) a choisi de ne pas présenter de candidats face à eux, comme François Pupponi[27], Stéphane Le Foll ou George Pau-Langevin, ou ont demandé à la commission d’investiture de LREM qu’elle renonce à investir un candidat face à eux, comme Jean-Louis Bricout[29].
Lors du vote de confiance au gouvernement Philippe II, alors que le PS appelle à voter contre, 3 députés votent pour la confiance (Guillaume Garot, David Habib et Hélène Vainqueur-Christophe), 23 s'abstiennent, et seuls 5 votent contre (Joël Aviragnet, Luc Carvounas, Alain David, Régis Juanico et Boris Vallaud)[30].
Après un an de législature, le groupe Nouvelle gauche est l'un des deux groupes les moins présents aux votes de l'Assemblée (19 %), avec le groupe Les Républicains (18 %), ce qui s'explique notamment par le fait que tous deux sont en majorité composés de députés sortants[31].
En , il a voté en moyenne 29,3 % des textes de la majorité, contre 15 % pour le groupe LFI et 9,3 % pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine ; ce taux monte à 40,8 % pour les seuls votes solennels (qui valident l'ensemble d'une loi)[32]. A cette date, il a voté favorablement lors de huit scrutins solennels, s'agissant des textes portant sur l'état d'urgence, sur la lutte contre le terrorisme, sur la moralisation de la vie politique, sur la fin de l'exploitation des hydrocarbures, sur le don de congé aux aidants familiaux, sur le droit à l'erreur, sur la protection des données personnelles et sur le transport aérien entre les États-Unis et l'Union européenne[32].
Le groupe PS vote intégralement contre la confiance au gouvernement Philippe en . Il s'agit du groupe qui connaît le plus grand changement d'orientation depuis le premier vote de confiance de 2017[33].
En , Olivier Faure, président du groupe parlementaire, annonce que le groupe devient Nouvelle Gauche[34],[35], une dénomination qui, pour la première fois depuis 1958, ne fait pas référence au socialisme[36]. Le groupe abandonne cette dénomination en pour « socialistes et apparentés » (SOC)[37].
Répartition partisane
Députés ayant quitté le groupe en cours de mandat
- Delphine Batho, députée PS de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, annonce son départ du PS et du groupe le . Elle rejoint le parti Génération écologie et les députés non-inscrits[38].
- Stéphane Le Foll, député PS de la quatrième circonscription de la Sarthe démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie du Mans. Il est remplacé par Sylvie Tolmont.
- François Pupponi, député ex-PS de la huitième circonscription du Val-d'Oise annonce avec 15 autres députés la création du Groupe Libertés et territoires le [39].
- Christophe Bouillon, député PS de la cinquième circonscription de la Seine-Maritime démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Barentin[40].
- Luc Carvounas, député PS de la neuvième circonscription du Val-de-Marne démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie d'Alfortville.
- Ericka Bareigts, députée PS de la première circonscription de La Réunion démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Saint-Denis. Elle est remplacée par Philippe Naillet.
- Joaquim Pueyo, député PS de la première circonscription de l'Orne démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie d'Alençon. Il est remplacé par Chantal Jourdan.
- George Pau-Langevin, députée PS de la 15e circonscription de Paris démissionne le de son mandat de député à la suite de sa nomination comme adjointe à la défenseur des droits.
- Serge Letchimy, député PPM de la troisième circonscription de la Martinique démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la présidence du conseil exécutif de Martinique.
- Lamia El Aaraje, élue dans la 15e circonscription de Paris depuis le , perd son mandat le à la suite d'une décision du Conseil constitutionnel annulant l'élection à cause d'une usurpation de logo par l'un de ses adversaires[41].
Membres du bureau de l'Assemblée nationale
- Deux des douze secrétaires (2017-2019) :
- Un des six vice-présidents (depuis 2019) :
- David Habib (troisième circonscription des Pyrénées-Atlantiques), de 2019 à 2022.
- Valérie Rabault (première circonscription du Tarn-et-Garonne), depuis 2022.
XVIe législature (2022-2024)
Le Parti socialiste avait préinvesti plus de 400 candidats avant son accord avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, que certains n'ont pas accepté, maintenant leurs candidatures. A émergé ainsi le projet d'un « autre groupe de gauche à l'Assemblée nationale » face à la NUPES[42], intégrant les socialistes « dissidents », le Parti radical de gauche (PRG), et « des socialistes investis NUPES mais qui ne s'en revendiquent pas »[42], parmi lesquelles Valérie Rabault, présidente des députés socialistes entre 2017 et 2022[42], qui en mai 2022 s'est opposée à l'accord électoral entre le PS et La France insoumise[43]. Le projet n'aboutit pas, les socialistes se situant en dehors de l'accord NUPES siègent soit parmi les députés non-inscrits, soit au sein du groupe LIOT, soit au sein du groupe socialiste.
En 2022, la presse a recensé 70 candidatures « dissidentes », soit autant que de candidats PS investis par la NUPES. Sébastien Vincini, secrétaire national du PS, a précisé que certains se sont mis eux-mêmes en retrait du PS et que les autres « seront exclus »[42], ce qui a été contesté en justice[44].
Selon la direction du PS, 19 ont décidé de faire bénéficier les financements politiques générés par leur candidature au Parti radical de gauche (PRG), privant ainsi le Parti socialiste d'un million d'euros de financements[45].
Après la mise en place d'un moratoire sur la participation du Parti socialiste à l'intergroupe de la NUPES[46], le groupe revient à son appellation précédente de « groupe Socialistes et apparentés », en retirant la mention à la NUPES, le (publication au Journal officiel le lendemain)[47].
XVIIe législature (depuis 2024)
Projet d'abrogation de la réforme des retraites de 2023
En tant que président du groupe parlementaire PS, Boris Vallaud participe au projet de loi d'abrogation de réforme des retraites de 2023, résultat d'un compromis entre l'ensemble des quatre partis du Nouveau Front populaire (NFP). Le texte ne propose pas de revenir à une durée de cotisation minimum de 41,5 ans comme avant la réforme Touraine de 2013, ni d'aller à 43 ans pour l'horizon 2035, comme le proposait cette réforme Touraine de 2013, mais de se concentrer à court terme sur une voie moyenne, sous la forme d'une durée de cotisation de 42 ans dans l'immédiat. Cette durée correspond à celle proposée par le RN, mais aussi à celle que prévoyait la réforme Touraine pour les salariés nés en 1961, 1962 et 1963, ceux qui sont dans l'immédiat concernés car leur départ potentiel est proche, tandis que les scénarios de l'espérance de vie sur lesquels reposait la réforme Touraine de 2013 ont changé car après sa croissance rapide au XXe siècle, elle est revenue à une quasi-stagnation sur la seconde partie des années 2010 et le début des années 2020. Il déclare le 24 novembre souhaiter "maintenir la réforme Touraine" mais en citant l'autre partie de cette réforme, les "mesures sur les carrières longues et sur la pénibilité"[48]. "Dans l'hémicycle, nous voterons le rétablissement de la réforme Touraine", via un amendement déposé par le groupe Liot[48], "mais nous voterons aussi, même si la suppression devait être maintenue l'abrogation de la réforme de madame Borne" via le texte proposé qui revient à une durée de 42 ans[48]. Ce texte a été adopté le 20 novembre en commission des affaires sociales par 35 voix (celles de tous les partis de gauche et du RN), contre 16 (centre et droite)[49].
Remove ads
Organisation
Présidents depuis 1958
Secrétaires généraux
- 1967-1981 : Michel Charasse
- […]
- 1985-1991 : Jean-François Gueulette
- 1991-1997 : Marie-Christine Vergiat
- […]
- 2007-2012 : Olivier Faure
- 2012-2021 : Pascale Charlotte
- depuis 2021 : Maxime Sauvage
Remove ads
Identité visuelle
- 2016 à 2017
- 2017-2018
- 2018-2023
- Depuis 2023
Présidents socialistes de l'Assemblée nationale sous la Cinquième République
Sous la Cinquième République, cinq membres issus du groupe socialiste ont exercé la présidence de l'Assemblée nationale, durant quatre législatures :
Remove ads
Notes et références
Voir aussi
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads