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Place Eugène-Sue

place à Suresnes De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La place Eugène-Sue est un carrefour routier de la commune de Suresnes, dans le département français des Hauts-de-Seine.

Faits en bref Situation, Coordonnées ...
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Situation et accès

Elle forme le point de rencontre entre la rue Jean-Jacques-Rousseau, la rue Chevreul, la rue de Saint-Cloud, la rue des Meuniers et la rue de la République[1],[2],[3].

Origine du nom

Cette rue tient son nom de l'écrivain Eugène Sue, dont le père, le chirurgien Jean-Joseph Sue (1760-1830) et avant lui son propre père, l'anatomiste Jean-Joseph Sue, dit Sue de la Charité, possédaient une propriété à proximité. Trois générations de la famille s'y sont succédé[1],[4] et le célèbre homme de lettres y résida chez ses grands-parents durant sa jeunesse[5].

Historique

Résumé
Contexte
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La place Eugène-Sue vue de la rue de Saint-Cloud sur une carte postale ancienne.
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Au croisement de la rue de Saint-Cloud et de la rue Chevreul de nos jours.

La place s'appela autrefois « carrefour de la rue des Meunier » et « carrefour de la Croix-du-Coin »[6], lieu-dit mentionné dès 1669. Les plans de cette époque indiquent en effet la présence d'une croix à cette intersection[4].

La propriété dans laquelle habitait le père de l'écrivain lui est transmise le 13 août 1793 par ses propres parents, Jean-Joseph Sue, dit Sue de la Charité, et Jeanne-Angélique Martin. En 1784, le chirurgien Sue compte déjà parmi les figures les plus imposées fiscalement de Suresnes[7]. En 1791, sous la Révolution, a lieu un recensement des aristocrates et bourgeois de la commune : le foyer Sue compte alors trois personnes et deux domestiques[8]. En 1793, sous la Terreur, un Comité de surveillance est créé, qui pose des scellés chez le chirurgien Sue ; cette suspicion ne dure pas, eu égard à son investissement dans la Société populaire locale[9]. En 1798, à l'instar d'autres Suresnois déplorant la saleté des rues, Sue se plaint de ne pas pouvoir circuler autour de sa maison, les routes étant « encombré[e]s de gadoues et de fumier »[10]. À la fin du Directoire, l'homme de sciences défend l'idée que les « bains de vendanges » pouvaient soigner les rhumatismes, réalisés à partir de la production directement sortie des pressoirs de cette commune viticole qu'était alors Suresnes ; l'expérience n'est pas concluante[11]. En 1801, le préfet de police demande un recensement des maisons appartenant aux bourgeois de Suresnes ; le maire François Bougault lui donne neuf noms, dont celui du chirurgien Sue[12].

La propriété passe ensuite dans les mains de Jullien de Courcelles et Étiennette de Picot-Delamotte, le 26 décembre 1807, puis Jacques-Antoine-Louis de Jerphanion, curé de l'église de la Madeleine (Paris)[13], en juillet 1813. Il y meurt le 15 juin 1823, et la propriété est transmise à son légataire universel, son neveu André-Marie-Jules de Jerphanion[14]. Elle a de nos jours disparu.

Comme de nombreuses voies alentour, la place est inondée lors de la crue de la Seine de 1910[15].

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Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Pour approfondir

Bibliographie

  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000), 1926.
  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965.
  • Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968.
  • Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989.
  • Philippe Barthelet, Les écrivains et les Hauts-de-Seine, Cyrnéa éditions, 1994.
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton, .
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton, .

Articles connexes

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Notes et références

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