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Liste des prétendants au trône de France depuis 1792

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Liste des prétendants au trône de France depuis 1792
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Depuis le , date de l'abdication du roi Charles X, suivi par le , date de l'abdication du roi des Français Louis-Philippe Ier et enfin le , date de l'abdication de l'empereur Napoléon III, la couronne de France est principalement disputée entre trois maisons, avec différents prétendants[1] :

Les candidats au trône de France au 18 août 2025.

Les titres portés actuellement par les membres de ces familles sont des titres de courtoisie. Ils sont traditionnellement admis mais n’ont aucune existence juridique, les chefs des familles ayant régné ne possédant pas, au regard des lois de la République française, la faculté d’octroyer des marques d’honneur et de distinction ou des titres.

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Prétendants royalistes aux trônes de France et de Navarre

Résumé
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De la Première République à la Restauration (1792-1814)

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Pendant les Cent-Jours (1815)

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Prétendants légitimistes issus de la branche d'Artois pendant et après la monarchie de Juillet (1830-1883)

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Armoiries des prétendants depuis 1830.

Le , une journée après la publication d’ordonnances au Moniteur, une émeute débute à Paris, c’est le début de la révolution de Juillet. Face à la politique « réactionnaire », l’insurrection populaire se développe jusqu’à son apogée le et décide finalement Charles X à abdiquer le en faveur de son petit-fils Henri d'Artois, comte de Chambord, en confiant la régence au premier prince du sang, Louis-Philippe, duc d’Orléans. N’ayant pas fait proclamer le jeune Henri, comte de Chambord, comme le roi déchu lui demandait, Louis-Philippe, duc d’Orléans, devient, après que la Chambre eut amendé la Charte de 1814, le second roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier.

Considérant les lois fondamentales bafouées par le nouveau régime mis en place, les partisans de Charles X considèrent Louis-Philippe Ier, qui appartient à une branche cadette des Bourbons (la maison d’Orléans), comme un « usurpateur ». Exilé, l’ancien roi de France passe le restant de son existence entre le Royaume-Uni et l’Autriche alors que ses partisans  appelés « royalistes »  ne s’immiscent pas ou s’immiscent peu dans la politique sous la monarchie de Juillet, retournant dans leurs provinces.

Au cours du XIXe siècle, le mouvement des partisans de la branche aînée devient notable en France. La notion de « légitimisme » émerge après 1830 et connaît son apogée au milieu des années 1870, où une possible restauration a failli faire d'Henri d'Artois, comte de Chambord, un roi de France s’il avait accepté le drapeau tricolore ou si les députés avaient accepté le drapeau blanc.

À partir de 1830, les prétendants sont des descendants directs de Louis de France, dauphin de France (1729-1765). Issus de la seconde maison d’Artois, fondée par Charles X alors qu’il était comte d’Artois, il s’agit des trois derniers princes issus de la branche directe de la maison de Bourbon.

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Prétendants orléanistes de la maison d’Orléans après la monarchie de Juillet (1848-1873)

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Armoiries des prétendants depuis 1883.

D’abord mouvement favorable à la dynastie des Orléans sous la monarchie de Juillet, l’orléanisme devient après 1848 un courant monarchiste qui s’inscrit dans la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours.

Déchu en , le roi des Français Louis-Philippe Ier s’exile au Royaume-Uni alors que la Deuxième République est mise en place. Rapidement, des orléanistes soutiennent son petit-fils Philippe d'Orléans, comte de Paris, sous la République, certains l’appelant « Louis-Philippe II ».

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Prétendants légitimistes aux trônes de France et de Navarre issus de la branche d’Anjou (depuis 1883)

La mort d'Henri d'Artois, comte de Chambord, en 1883 crée un tournant dans la question dynastique en France. En effet, le dernier Bourbon direct meurt, et la majorité des anciens légitimistes se fondent dans le mouvement orléaniste (connu après 1883 comme étant le « mouvement fusionniste ») en soutenant la « candidature » de Philippe d'Orléans, comte de Paris, au trône de France.

D'autres, se fondant sur un principe de stricte application des lois fondamentales qui invalide le traité d’Utrecht et n'admettant aucune exclusion des princes devenus étrangers et de leur descendance du trône de France, soutiennent le descendant mâle direct de Hugues Capet et Philippe V d’Espagne, Jean de Bourbon (1822-1887).

Les princes qui prétendent aux trônes de France et de Navarre jusqu’à nos jours sont tous membres de la maison de Bourbon-Anjou, la branche de la maison de Bourbon devenue aînée après 1883.

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Prétendants orléanistes fusionnistes de la maison d'Orléans (depuis 1883)

Après la mort d'Henri d'Artois (1820-1883), comte de Chambord, se voulant héritiers de la monarchie traditionnelle et non celle de Juillet, les aînés des Orléans se posent en prétendants « unionistes » des deux courants monarchistes rivaux (légitimisme et orléanisme). En guise de symbole, Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris, ancien prétendant orléaniste « pur », est appelé après 1883 « Philippe VII » et non plus « Louis-Philippe II ».

Louis-Philippe, duc d’Orléans avait été titré premier prince du sang sous la Restauration, malgré le vote régicide de son père en 1793 : de quoi lever les dernières réticences de certains légitimistes, prêts à faire passer l'opportunisme politique avant le respect des lois fondamentales. Ces légitimistes-là vont faire partie des royalistes fusionnistes, qui envisagent l’alliance des deux dynasties rivales sous l'égide des Orléans, compte tenu de l’absence de progéniture d'Henri d'Artois, comte de Chambord[N 4]. À la mort de ce dernier, le , Philippe d'Orléans, comte de Paris, devient donc le candidat « fusionniste[N 5] » au trône de France : le prince passe de « Louis-Philippe II » à « Philippe VII » pour une majorité de royalistes.

De nos jours, dans le cadre des « querelles dynastiques françaises », les princes d’Orléans justifient leur prétention au trône de France suivant plusieurs arguments :

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Prétendants bonapartistes au trône impérial de France

Résumé
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Des abdications de Napoléon Ier à aujourd'hui

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Bibliographie

Notes et références

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